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Sébastien Bazin : « Les Qatariens ne sont pas là par hasard »

Sébastien Bazin, président de Colony Capital Europe, l’ancien propriétaire du PSG, vient de vendre ses dernières parts aux Qatariens. Selon lui, l’avenir des Parisiens s’inscrit dans son stade historique.

PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD HERMANT ET DOMINIQUE SÉVÉRAC | Publié le 10.03.2012, 07h00



Décontracté et souriant, Sébastien Bazin nous a reçus vendredi en exclusivité, à l’heure du déjeuner, dans un hôtel cossu du XVIe arrondissement de Paris. Le patron de Colony Capital Europe, qui a cédé 70% du capital du PSG à QSI le 30 juin 2011 et revendu les 30% restants la semaine dernière, est revenu sur son aventure parisienne.


Pourquoi avoir vendu vos 30% restants il y a quelques jours ?

Sébastien Bazin. Dans les accords initiaux, ça devait se réaliser dans deux ans. Les Qatariens voulaient accélérer le calendrier et j’étais d’accord. J’aurais aimé les accompagner davantage, mais je n’ai pas de regrets.

Comment avez-vous trouvé ce nouvel actionnaire ?

Cela a mis dix-huit mois (NDLR : un accord a été signé en mai dernier et la vente a été officielle le 30 juin). De nombreux propriétaires de clubs sont allés les solliciter. Les Qatariens étaient potentiellement intéressés même si, au début, je n’étais pas certain d’aboutir. Tout s’est accéléré avec leur candidature à la Coupe du monde 2022.

Pourquoi, selon vous, ont-ils choisi le PSG ?

C’est le club qui avait sûrement le plus grand potentiel en Europe, ils avaient la possibilité de le façonner comme ils le souhaitaient. C’est le club d’une ville de 11 millions d’habitants. Un rapport de confiance préexistait aussi avec Colony.

Etes-vous bluffé par ce que les Qatariens font du PSG ?

Oui, par la discipline et la méthodologie impulsée par Nasser al-Khelaifi. Tout est réfléchi et organisé. Les arrivées de Leonardo, Jean-Claude Blanc, Ancelotti, le staff technique : rien n’est improvisé. L’ambition est définie, communiquée et s’inscrit dans un calendrier. Ce que l’on m’a reproché, on ne peut pas leur reprocher. Je suis prêt à parier qu’ils seront champions de France et bientôt champions d’Europe.

Que retenez-vous de vos cinq années au club ?

Il y a eu trois phases. La première consistait à redonner des fondamentaux au club. La deuxième est arrivée beaucoup trop vite au bout de quatorze-quinze mois avec les problèmes sportifs et extra-sportifs. Il a fallu défendre le club. Il fallait être costaud, notamment pour tenir. Un échec était impossible, même si cela aurait fait plaisir à certains. Enfin, la troisième phase était de mettre le PSG sur une rampe de lancement, de préparer son avenir en renouvelant le contrat des joueurs cadres et de laisser derrière nous un PSG sans aucune dette. Les Qatariens ne sont pas là par hasard.

Que pouvez-vous nous dire en deux-trois mots sur Cayzac, Le Guen, Villeneuve et Leproux ?

J’ai un rapport très particulier avec Alain Cayzac (NDLR : premier président de l’ère Colony). J’ai vu dans ma vie des gens courageux mais jamais comme lui. Il ne s’est servi de personne pour assumer des décisions pas faciles. Il a été un rempart extraordinaire pour Colony. Le Guen, c’est une grande intelligence, une grande fiabilité même s’il manque un peu d’empathie. Villeneuve est un grand communicant, enthousiaste mais il ne m’a pas fait confiance quand le club en avait besoin. Leproux est courageux, il assume, mais il est un peu politique.

Quelle place occupe le plan sécurité dans votre bilan ?

Ce qui a été fait dans les tribunes a été une décision très douloureuse mais indispensable. Si nous ne l’avions pas prise à l’époque, jamais nous n’aurions le Qatar aujourd’hui. Personne, en tout cas, avec des moyens, n’aurait mêlé son image à celle du PSG.

Certains estiment que c’est la décision la plus importante de l’histoire du club…

Non. La plus importante, c’est sa création. Mais la nôtre, c’était sûrement la plus difficile à prendre. Moi, je suis allé à l’hôpital et j’ai vu Yann Lorence (NDLR : le supporteur tué en marge de PSG-OM en 2010) sur son lit d’hôpital dans des conditions atroces, la famille à côté, le cordon de sécurité assuré par ses copains… Jamais, plus jamais cela. Le club n’a pas le droit. Moi non plus.

Avez-vous réalisé une bonne affaire financière avec le PSG ?

Non, non. Ce n’en est pas une mauvaise non plus. C’est une opération neutre.

Même par rapport aux 100 M€ investis ?

Je ne réponds pas à cela car, pour vous, c’est délicat à décortiquer. On a vendu en deux étapes pour bénéficier de la revalorisation du club. C’est logique et ça se fait au bon moment. Si j’additionne le tout, ce sera neutre à la fin de cette aventure.

La fin de cette aventure, c’est le Parc des Princes ?

Oui, l’histoire n’est pas terminée. On travaille énormément pour que le Parc des Princes reste la maison du PSG. Le Parc des Princes sera différent de celui d’aujourd’hui afin qu’il puisse répondre à l’ambition du nouveau PSG avec plus de recettes, plus de capacité, plus de salles réceptives. On travaille sur le dossier avec le Qatar depuis quatre mois.

Pourquoi le PSG doit-il rester au Parc des Princes ?

Parce que c’est son ADN. On peut faire un autre club parisien ailleurs. Mais le PSG est intimement lié au Parc. Ils ont vécu l’un dans l’autre. Si on aime ce club, on ne le comprend que par son histoire au Parc des Princes.

Avez-vous des garanties pour que le club y demeure ?

Non, mais je vais tout faire pour qu’il y reste.

Et s’il n’y restait pas…

Il n’y aura pas de travaux et, je le crains, pas d’Euro 2016 à Paris. Mais ce n’est vraiment pas mon hypothèse.

Est-il possible de démolir le Parc et de reconstruire un stade à la place ?

Nous avons un accord très clair avec Vinci et le PSG afin d’étudier toutes les possibilités sur le site du Parc des Princes pour qu’il soit compatible avec les ambitions de QSI. Il n’y a aucun tabou. La démolition est une alternative. Dans l’absolu, c’est possible, mais est-ce recommandable ? C’est une vraie question. La seule option à laquelle je me refuse de travailler, c’est une installation du PSG au Stade de France.

Quelle est votre solution ?

Rénover profondément le Parc et augmenter sa capacité actuelle. Deux tiers des matchs de L1 ne nécessitent pas plus de places qu’aujourd’hui. La difficulté concerne les trois ou quatre affiches de L1 et la campagne européenne. On le sait bien.

Vous sentez-vous otage de la décision des Qatariens ?

Pas du tout. La décision leur appartient et je la respecterai. Je pense que les Qatariens vont rester au Parc des Princes. Quand on a vendu le PSG, on n’avait aucune assurance que le nouvel actionnaire resterait au Parc. Nous avons avec Vinci et le PSG de très nombreuses séances de travail pour trouver la meilleure solution.

Est-ce l’obtention du bail qui vous permettra de faire du PSG une opération financière neutre ?

Non, mais vous avez bien compris que j’y tiens.

Le Parisien



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