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posté par : | Triaud veut un «dédommagement»
A l'heure de dresser le bilan des Girondins, seulement sixièmes du Championnat, le président de Bordeaux Jean-Louis Triaud a clairement identifié une explication qui a ponctué la seconde partie de saison : le feuilleton sur l'éventuelle arrivée de Laurent Blanc à la tête de l'équipe de France. «Nous avons connu une perte de confiance, mais on nous a largement aidés, puisque pendant des mois j'ai dû répondre sur l'avenir de Laurent Blanc, dont le nom a été avancé de façon très prématurée par la Fédération française de football, a expliqué le dirigeant en conférence de presse. Et même si l'on ne peut pas attribuer notre mauvais passage à ce seul fait, on a vu que certains joueurs s'étaient interrogés sur leur avenir et sur leur futur à Bordeaux si l'entraîneur quittait le club. Créer cette incertitude n'allait pas les mettre dans les meilleures dispositions, a-t-il poursuivi. Cela nous a perturbés, c'est un facteur négatif.»
«Si je considère que la Fédé a contribué à notre échec sportif, je crains que vingt millions d'euros de pertes, ce soit un peu gros pour son budget.»
Un message clair adressé aux autorités, avec lesquelles il faudra bientôt aborder la question du rachat de contrat du technicien (qui court jusqu'en juin 2011). «Si je considère que la Fédé a contribué à notre échec sportif, je crains que vingt millions d'euros de pertes, ce soit un peu gros pour son budget, a-t-il glissé avec ironie. Dans la négociation qui va s'ouvrir, il y a deux impératifs : le premier étant le respect du club, le deuxième étant d'accompagner Laurent dans son voeu... Une Fédération ne peut pas se permettre impunément d'aller débaucher de façon très prématurée un entraîneur en exercice dans un club français, sauf à dédommager ce club.»
«On peut recruter à l'étranger, mais il vaut mieux qu'il parle français.»
Au-delà de l'aspect financier, le départ de Laurent Blanc laisse les dirigeants girondins avec la mission de trouver un nouvel entraîneur, au profil encore flou : «On a échangé dimanche matin, et c'est là que j'ai pris la connaissance de sa décision, a-t-il livré. On va prendre notre temps sans se bousculer, examiner les candidatures possibles, en espérant avoir la main aussi heureuse que pour Laurent Blanc.» Confiant «respecter», mais aussi «regretter» la décision de son déjà ancien coach, le dirigeant bordelais, qui réfute l'idée que Blanc soit «parti par la petite porte», est resté évasif sur les candidats potentiels. «Tigana et Courbis sont des entraîneurs talentueux et compétents, Fernandez et Gerets en sont d'autres auquels je trouve beaucoup de qualités», a-t-il reconnu, n'excluant pas de chercher hors frontières. «On peut recruter à l'étranger, mais il vaut mieux qu'il parle français.» - Laurent BRUN, au Haillan
lequipe.fr
Quelle bande de pleureuses ces Bordelais  |
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