 NEWS NBA |
Dernier message
posté par MC Jean Gab1 : | Les Top 10 des déceptions de la saison selon Eddie Johnson (Hoopshype)
18 janvier 2010
Cela va bientôt faire trois ans qu’Eddie Johnson écrit régulièrement sur hoopshype.com. Ancien meilleur sixième Homme de la NBA (1989) avec les Suns de Phoenix, il détient aussi le record en carrière pour le nombre de points marqués (19 202 pts) pour un joueur n’ayant jamais participé à un All-Star Game.
Egalement consultant pour la chaîne de télévision officielle des Suns, c’est avec un phrasé franc et tranchant qu’il nous confie sur hoopshype.com ses dix plus grandes déceptions individuelles de ce début de saison NBA. Nous allons vous les énumérer ici, une par une, avec les arguments de Johnson, puis nous analyserons ses choix.
10 – Manu Ginobili (San Antonio Spurs)
Selon Johnson, c’est comme s’il avait pris cinq ans de plus depuis la saison dernière. D’accord, il revient de blessure, mais cela n’excuse pas tout. Amaré Stoudemire est lui revenu à son niveau après sa grosse blessure au genou. Manu a rendu une fiche de 0/10 aux tirs dernièrement contre le Thunder, il est à 40 % sur la saison, chose inconcevable pour un joueur du calibre de l’argentin.
Analyse : en effet Manu n’a pas retrouvé son niveau, ni le rythme de la compétition. Il enchaîne gros matchs et faibles prestations. Sixième homme attitré des Spurs en raison de son jeu tout en énergie et prise de risque, ce n’est pas dit que les texans lui proposent un autre contrat important en fin de saison. Malgré tout, grâce à son expérience, il apporte une certaine sécurité aux troupes de coach Popovich quand le match doit se jouer dans le money time (cf : le ballon sauvé in extrémis contre le Thunder cette semaine, qui donnera la possession pour battre l’équipe de Kevin Durant).
9- Mehmet Okur (Utah Jazz)
Pour Johnson, le Turc, n’est pas un joueur accompli. Il a tout pour devenir un joueur complet excepté qu’il lui manque de la dureté dans le jeu. Il peut poster un joueur, shooter de n’importe où sur le terrain et faire de bonnes passes, mais il reste irrégulier dans ses performances. Il devrait aussi avoir un meilleur pourcentage aux tirs (seulement 42,1 %).
Analyse : Mehmet n’a pas le rendement de la saison passée, il score 12,7 pts par match contre 17 pts en 2008-09 (avec cette saison-là un pourcentage aux tirs nettement supérieur : 48,5 %). Si le Turc n’élève pas son niveau de jeu, c’est tout le Jazz qui voit ses chances de qualifications en play-offs compromises. Septième au jour d’aujourd’hui de la conférence ouest, les mormons ont derrière eux quatre équipes en embuscade : Houston, Oklahoma City, Memphis et la Nouvelle Orleans.
8- Vince Carter (Orlando Magic)
Ce n’est pas complètement sa faute, mais ce que trouve Johnon d’étrange, c’est pourquoi une équipe qui a joué les dernières finales NBA laisse un joueur qui vient d’arriver prendre quinze shoots par match, le tout avec un pourcentage aux tirs sous la barre des 40 %. Il joue comme il l’a toujours fait, mais pourquoi le staff du Magic lui laisse tant de liberté. Mais, toujours selon Johnson, le Magic ne devrait pas retrouver les NBA Finals cette saison si Vinsanity continue à prendre le même type de shoots.
Analyse : Carter est actuellement le meilleur marqueur du Magic, avec 17,1 pts par match. Engagé pour remplacer un Hedo Turkoglu partant, le problème est que coach Van Gundy veut garder le même système de jeu qu’il utilisait la saison passée. Demandant à Carter de reprendre le rôle qu’à laissé Turkoglu vacant. Vince Carter n’est pas Turkoglu. Ses qualités individuelles sont certes supérieures à celles du Turc, mais il ne peut créer autant de mismatchs comme faisait son prédecesseur. Pour conclure, même position que Johnson, mais pas forcément pour les même critères techniques.
7- Dwight Howard (Orlando Magic)
Deuxième joueur de Stan Van Gundy cité par Johnson. Il est trop gentil à son goût. Il ne prend pas assez le jeu en main, alors qu’il devrait le dominer. Il laisse les gâchettes qui l’entourent arroser (Rashard Lewis, Vince Carter & Jameer Nelson pour ne citer qu’eux) pour récupérer quelques miettes au rebond offensif. Seulement neuf tirs tentés par match pour Superman.
Analyse : toujours présent sous les panneaux (13,1 rbds & 2,5 ct par match : numéro un de la ligue), son jeu offensif n’évolue toujours pas. Évoluant dans un système qui le veut entouré de quatre shooteurs, D-12 ne reçoit pas assez souvent la balle au poste bas. Il lui faut une autre mentalité et réclamer plus la balle pour faire évoluer son niveau de jeu, car vu son potentiel, il devrait dominer la NBA des deux côtés du terrain.
6- Derrick Rose (Chicago Bulls)
Johnson se dit déçu du leadership du dernier rookie de l’année. Il devrait avoir une moyenne de passes supérieure aux 6 qu’il délivre par match. De plus, il n’est toujours pas assez impliqué en défense : seulement une interception par match. Décevant, alors qu’il a tout pour devenir l’un des meilleurs joueur de la ligue.
Analyse : le départ de Ben Gordon aux Pistons a fragilisé le rendement de Rose. Pourtant, c’est dans ces conditions plus difficiles que l’on pouvait attendre un niveau de jeu supérieur de l’ancien numéro un de la draft. Être un vrai leader, guider ses troupes jusqu’à la victoire, car le bilan actuel des Bulls ne plaide pas en la faveur de Rose. Huitièmes de la conférence est, donc qualifiés virtuellement en play-offs, mais avec un bilan sous les 50 % de victoires (18-20).
5- Andrew Bogut (Milwaukee Bucks)
Johnson avoue que le pivot australien sort de bonnes stats chaque soir, mais selon lui, un numéro un de draft devrait être une star. Il a de bon fondamentaux sous le cercle, dispose d’un QI basket supérieur à la moyenne, mais il se satisfait d’être simplement un bon joueur. On l’a vu dernièrement rater un double pas pour donner le match aux Bucks face aux Suns, alors qu’il aurait très bien pu dunker férocement pour remporter la victoire.
Analyse : le pivot des Bucks fait sa meilleure saison depuis son arrivée dans la ligue en 2005. Augmentation de ses stats aux points (15 pts), rebonds (10,3 rbds) et aux contres (2 cts). Ce n’est pas sa faute s’il a été drafté au premier choix de la draft en 2005, Chris Paul (4ème) et Deron Williams (3ème) auraient très bien pu être retenus par la franchise du Wisconsin et ainsi laisser l’ « aussie » jouer tranquillement son jeu. Cependant, être sélectionné en tête d’une draft donne en effet un statut particulier, et Bogut ne l’a pas confirmé.
4- Elton Brand (Philadelphia 76ers)
Johnson pensait qu’il se remettrait plus facilement de sa rupture du tendon d’Achille de l’an passé. Il est toujours efficace sous le cercle, mais est devenu lent et mécanique dans son jeu. Parfois il sort de grands matches, mais il reste inconstant. Selon Johnson, les chances de Brand d’être à nouveau All-Star s’amoindrissent petit à petit.
Analyse : Brand n’a pas su s’adapter au jeu des 76ers depuis son arrivée en Pennsylvanie. Il devait être celui qui comblerait les lacunes dans la raquette de l’équipe d’Andre Iguodala. Pourtant il commence dès à présent ses matches sur le banc. Durant sa carrière il n’avait débuté que cinq matches en tant que remplaçant. Depuis son arrivée à Philadelphia, il en est à 23, donc 17 cette saison. Le système de jeu mis en place par Eddie Jordan s’inspire de la Princeton Offense : jeu à base de mouvements et de passes. C’est donc désormais Thaddeus Young, ailier de formation, qui débute les matchs au poste quatre en lieu et place de l’ancien rookie de l’année avec les Bulls, Brand étant devenu trop lent pour développer ce type de jeu.
3- Ben Gordon (Detroit Pistons)
Comme pour Vince Carter, ce n’est pas de sa faute. Gordon est un grand attaquant, mais pourquoi les Pistons l’ont-ils fait venir alors qu’ils disposent d’un grand nombre de joueurs sur leurs lignes arrières : Richard Hamilton, Rodney Stuckey, Will Bynum. Gordon a besoin d’être le centre de l’attention selon Johnson. Il ne serait pas surpris de voir l’ancien Bull ailleurs la saison prochaine.
Analyse : Ben Gordon ne peut jouer qu’à un seul poste : arrière. Trop petit pour jouer ailier, trop scoreur dans l’âme pour driver une équipe. Pourquoi le signer alors que l’on dispose de Richard Hamilton ( All-Star et joueur emblématique de la franchise) au poste deux ? Pour les associer ? Mauvaise idée : on a pu constater l’an passé que Rip n’était pas productif sur le poste trois, donc pourquoi ? Gordon ne peut avoir l’influence qu’il avait ces dernières saisons avec les Bulls dans ces conditions-là. A 55 millions de dollars sur cinq ans, cela fait cher pour un remplaçant.
2- Caron Butler (Washington Wizards)
Quelques années auparavant, il faisait partie des joueurs préférés de Johnson. Aujourd’hui, il ne supporte plus le laisser-aller de l’ailier All-Star des Wizards. Butler a tout simplement pris du poids, perdu la condition physique qu’il lui permettait d’être efficace à la fois en défense et en attaque. De plus, Johnson ne discerne plus cette faim de victoire qu’il avait en lui, ce côté bestial à l’abord de chaque rencontre, deux critères qu’il appréciait tant chez Butler.
Analyse : le numéro trois des Wizard a clairement baissé d’un ton cette saison. Moins quatre points en moyenne (16,9 pts contre 20,8 en 2008-09), de même que deux passes décisives de moins que la précédente saison (2,1 passes contre 4,3 en 2008-09). Au sein d’une franchise au fond du classement, alors qu’on les attendait comme prétendants aux play-offs, qui de plus rencontre de graves problèmes extra-basket (cf : Arenas accusé d’avoir pointé une arme à feu vers l’un de ses coéquipiers dans les vestiaires du Verizon Center), tout comme Derrick Rose un peu plus haut, on pouvait attendre plus d’investissement de la part d’un joueur du calibre de Caron Butler.
1- LaMarcus Aldridge (Portland TrailBlazers)
Il doit sa place de numéro un de ce classement, car Johnson pense qu’il pourrait être All-Star chaque saison. Il le trouve tout simplement trop « soft », s’écartant du panier de plus en plus dans les phases d’attaques afin d’éviter les contacts qu’il y a dans la peinture. Il dispose d’un jump-shot plus qu’efficace, son jeu au poste pas n’est pas mauvais non plus, mais il ne l’utilise presque plus. Il faudrait qu’il varie entre ces deux positions pour être plus complet, apporter plus de danger pour les Blazers, Juwan Howard ne pouvant certainement pas produire les matchs qu’il fait actuellement jusqu’à la fin de la saison.
Analyse : alors que les Blazers sont décimés par les blessures, Aldridge devrait apporter tout simplement plus qu’il ne le fait depuis le début de saison. La franchise de l’Oregon dispose d’un bilan plus qu’honorable (25-16) si l’on prend en compte leur infirmerie bien remplie, mais il pourrait être supérieur avec un apport plus conséquent de leur intérieur vedette. Seulement 15,8 pts par match et un ridicule 0,5 ct par match.
Dans ce top 10 des déceptions de ce début de saison, on aurait pu aussi y inclure d’autre noms :
- Hedo Turkoglu : l’ailier turc n’a pas la même influence sur le jeu au sein la franchise canadienne que celle qu’il avait en Floride. Signé pour 53 millions sur 5 ans, il devait rééquilibrer le jeu des Raptors, apporter son expérience, mais aujourd’hui, son équipe dépasse à peine les 50 % de victoire au sein de la conférence est (21-20).
- Rasheed Wallace : l’intérieur des Celtics a été signé cet été pour renforcer la raquette des Champions NBA 2008. Privés de Kevin Garnett en fin de saison passée, il devait combler ce manque dans la peinture qui a fait défaut aux hommes de Doc Rivers durant les derniers play-offs (éliminés par le Magic 4-3). Rien à redire sur son implication en défense, mais de l’autre côté du parquet, il passe son temps à tirer à trois points : 171 shoots à longue distance pris sur 320 au total.
- Gilbert Arenas : ne parlons pas de ses déboires extra sportif, mais de son rendement sur le parquet. De retour à la compétition après deux saisons marquées par de graves blessures au genou gauche, il devait refaire des Wizards un bastion principal de la conférence est. Trente deux matchs plus tard, après avoir déclaré un temps que son équipe avait été marabouté, la franchise de la capitale est au fond du classement (treizième avec un bilan de 11-21).
- Devin Harris : le meneur des Nets, après une saison qui l’a vu participer à son premier All-Star Game, ne confirme pas. Au sein d’une équipe qui file tout droit vers le titre de pire équipe de la NBA (seulement trois victoires à presque mi-saison), l’ancien Maverick a toutes les cartes pour au moins faire des stats. Il n’en est rien : moins 5 points de moyenne par match (16,1 pts contre 21,3 en 2008-09), avec un faible 38,5 % aux tirs.
busa |
|
|
Votre commentaire ou votre réponse : |
|
Voici à quoi doit ressembler une simple quote :
<blockquote class="citation"><cite><strong>Untel</strong> a dit :</cite> Son message</blockquote>
Vous pouvez mettre votre message directemment à la suite.
On doit donc toujours avoir une seule balise "<blockquote class="citation">" et elle doit forcément être refermée par "</blockquote>" avant le début de votre message.
Tout ce qui se trouve entre le premier <cite><strong>Untel</strong> a dit :</cite> et le message que vous souhaitez conserver peut être effacé.
|
|
Joindre une photo
Depuis votre ordinateur
(cliquez sur parcourir pour choisir une photo sur votre ordinateur, inférieure à 500ko)
|
| Auteur : |
Vous allez poster en Anonyme, si tel n'est pas votre souhait,
merci de vous inscrire !
|
|
Afin de lutter contre le SPAM, vous devez répondre à cette question pour pouvoir poster
|
|
|
