 San Antonio Spurs 2011/2012 |
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posté par i33 : | De la revanche dans l'air... (Inside Basket)
Les Spurs ont bien entamé leur saison à domicile en dominant une équipe de Memphis loin d'être en forme. C'est également contre les Grizzlies que les Spurs avaient terminé leur saison dernière, dans la déception d'une défaite au premier tour des playoffs malgré une position de numéro un à l'Ouest. Voilà qui rend cette victoire un peu plus savoureuse.
Un backcourt de feu
La magie ne s'est pas faite attendre longtemps. Manu Ginobili (qui a joué ce fameux premier tour de playoffs avec une fracture au coude) a illuminé ce premier match de ses dribbles chaloupés et de ses passes lumineuses comme à ses plus belles heures. Il signe 24pts, 5rbds, 4pds et 3ints en ajoutant ce côté spectaculaire qui le rend si spécial.
Tony Parker fut moins en vue, notamment en première mi-temps, et eut du mal avec son tir. Mais sa copie reste très honnête avec 15pts, 4rbds et surtout 7pds et 4ints. Très intense en défense, il a totalement déréglé la mise en place du jeu des Grizz'.
Ce duo reste un des plus performants de la ligue et ce match rappelle quelle importance il a dans le système des Spurs. Richard Jefferson (14pts et 3rbds) et Kawhi Leonard chacun très bons dans leur rôles, ont beaucoup profité de la mise sur orbite de leurs créateurs et ont, de ce fait, grandement contribué au succès. Au final, la ligne extérieure des Spurs n'a pas grand chose à envier à la plupart des équipes.
Leonard aura sa carte à jouer cette saison. Il a montré une belle activité au rebond notamment où ses longs bras lui permettent de récupérer pas mal de ballons. S'il eut du déchet, son intensité ne pourra faire que du bien à un effectif vieillissant.
Une raquette qui tient le choc
Le secteur intérieur des Spurs était le plus sujet à questions. Tim Duncan n'est plus celui qu'il fut, DeJuan Blair et Tiago Splitter restent les deux seules autres options, si l'on enlève Matt Bonner, plus attiré par la ligne des 7.23m que par les joutes "in the paint".
Le secteur a d'ailleurs rapidement été mis à mal par les fautes (trois pour Duncan et deux pour Blair au premier quart-temps). Mais les bigs s'en sont au final très bien sortis. Tim Duncan a été ménagé par la force des choses mais a signé une bonne prestation tout en sobriété (10pts, 6rbds et 3pds), DeJuan Blair a imposé sa masse dessous (6pts à 3/4 en 10min) et Tiago Splitter a livré un match porteur de grands espoirs avec une forte présence défensive (8rbds et 2ctres), gênant particulièrement Marc Gasol dans le duel des Latinos.
Des Grizzlies à la peine
On n'a franchement pas reconnu l'équipe qui avait illuminé le début des playoffs 2011. Zach Randolph est apparu totalement hors de forme, incapable de provoquer la défense, peu concerné en défense et au rebond, pour finir avec une ligne de stats presque généreuse (10pts et 6rbds) au vu de son match.
Tony Allen et Mike Conley n'ont pas fait d'étincelles non plus, éclipsés par le backcourt de luxe des locaux. Il est bien sur difficile de tirer des conclusions au terme d'un seul match, mais la perte de Shane Battier, le grand frère du groupe l'an dernier, ne va pas être facile à digérer non plus.
L'optimisme de rigueur il y a plusieurs mois n'a pas vraiment été confirmé hier.
Deux motifs de satisfactions néanmoins. Rudy Gay est de retour en bonne forme, fut le moins timide offensivement et apporta de l'intensité. Ses deux dunks aériens nous ont rappelé quel formidable athlète il peut être, et son apport sera important pour ce groupe. Et enfin, Marc Gasol a produit ce que l'on est en droit d'attendre de lui, à savoir une présence intimidante des deux côtés du terrain et un physique imposant. Son tir extérieur devient extrêmement dangereux et la moindre impasse se paie cash. Le trade qui a envoyé aux Lakers son frère aîné il y a quelques années contre les droits sur lui commence à prendre tout son sens.
Ce match ressemblait néanmoins à un vrai match de reprise. Les jambes ont paru lourdes parfois, l'entame de match laissant craindre le pire, quand les équipes perdaient ballons sur ballons. Une petite montée de fièvre à 3pts puis une défense de fer (24bps pour Memphis) aura finalement permis aux Spurs d'empocher la mise. Gregg Popovich le répète à l'envi depuis tant d'années, sans défense, son équipe n'est rien. Une première pierre a été posée pour effacer la fin de saison 2011 douloureuse. |
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