 Minnesota Timberwolves 2011/2012 |
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posté par MC Jean Gab1 : | Le renouveau de Minnesota est-il vraiment en marche ?
Depuis 2004, les Timberwolves ne sont plus sortis du bois. 8 années de disette durant lesquelles les playoffs s’éloignent inéluctablement telle une chimère. Et puis, il y a eu la longue descente aux enfers (15 victoires en 09-10, 17 la saison passée).
Mais cette année, et malgré l’hiver rugueux qui ne manque pas de recouvrir de son blanc manteau la région des milles lacs et des cités jumelles, Minnesota est en joie. Ses Wolves font la Une avec une équipe ultra-sexy qui joue bien et qui recommence à gagner (6-3 sur les 9 derniers matchs).
Basket USA fait le point sur le phénomène de la collection automne-hiver.
La touche Adelman
Coach historique de la ligue, déjà présent dans les 90s à l’époque glorieuse des Blazers (deux finales NBA avec Drexler and co) et à nouveau au premier plan durant la dynastie californienne des Kings dans les 2000’s, Rick Adelman a récidivé.
Recruté cet été pour remettre de l’ordre dans la maison du Minnesota, il trouve comme souvent un moyen de transfigurer son effectif. Basant son jeu sur l’un (sinon le) des meilleurs ailiers-forts de la ligue, Kevin Love, et laissant les rênes de l’équipe au nouveau maestro Rubio venu de Catalogne, Coach Adelman parvient à refaire des Wolves une équipe qui gagne.
Alors, certes le bilan comptable est à l’heure de ces lignes loin d’être parfait (9 victoires – 10 défaites). Mais les dernières rencontres (6-3 sur les 9 derniers matches) et les victoires probantes contre des places fortes traditionnelles, les Spurs et les Mavs pour les nommer, tendent à prouver que la machine serait prête à se lancer définitivement.
L’association Rubio – Ridnour
Comme à Sacto où il aimait lancer des petits (Bibby, Bobby Jackson, J-Will), Adelman continue de prêcher la bonne parole du small ball. Avec Ridnour et Rubio dans le cinq de départ depuis le 13 janvier, la meute se met à courir.
Et avec des athlètes tels que Wes Johnson, Anthony Randolph, Derrick Williams ou Michael Beasley (tous dans les ailes pour les déployer), les meneurs se pourlèchent les babines à l’idée d’alimenter tout ces carnivores d’espaces. Et de fait, Ridnour et Rubio cumule 13 passes par matchs, à taux respectif de 4 et 9.
Et sans rien gâcher, les deux feux follets blancs apportent un écot conséquent au scoring également avec 12, 2 points de moyenne (2ème meilleur scoreur) à 48% de réussite à deux points pour l’ancien d’Oregon, un pourcentage excellent pour un gabarit si léger (1,88 pour 80kg). Et Rookie Ricky surprend avec 11 points plus 6 rebonds et 2,4 interceptions. Du très solide.
Kevin Love égale Hakeem le Grand
Et qui dit solide dit Kevin Love. Une véritable machine ce bonhomme. Indéboulonnable rebondeur et scoreur naturel (15 double doubles réalisés en ce début de saison, égalant le record d’un certain Hakeem Olajuwon établi en 1992-93 – 20 ans en arrière !), l’ancien ourson d’UCLA a bien grandi.
Il émarge actuellement à 25 points et 14 rebonds par match, tout simplement monstrueux. Et d’autant plus quand l’on jette un œil aux pourcentages d’adresse : 44 à 2, 40 à 3, et 80 aux lancers. Le garçon est bulletproof !
Pekovic, la percée ?
Et au rayon bonne surprise, il faut également souligner la belle forme de Nikola Pekovic. Loin d’être un inconnu du circuit, et encore moins pour les fans d’Euroligue qui l’ont vu mettre en fusion plus d’une fois le bouillant public du Partizan Belgrade, Pekovic avait encore du mal à percer sur les parquets américains (7 points, 3 rebonds de moyenne cette saison).
Mais sur ces deux dernières sorties, il a montré de bons signes de progrès avec d’abord 13 points et 7 rebonds, puis 14 points et 10 rebonds hier soir contre les Spurs. Et le tout avec un haut pourcentage (11/18). Serait-il en passe de remplacer le toujours vacillant Milicic ?
Beasley, Barea, Johnson : les points d’interrogation
Le géant serbe, pour le moment convalescent, devrait revenir bientôt en forme de match. Un autre revenant est le phénomène Michael Beasley. Après 20 jours à l’infirmerie, le pétard ambulant est de retour (3/11 hier soir).
Son intégration dans une rotation qui semblait avoir trouvé son équilibre pose problème. Tout comme la situation de JJ Barea, recruté à grands frais cet été (19 millions pour 4 ans) et gentiment raillé récemment par ses anciens coéquipiers demeure assez obscure, d’autant plus dans le contexte de réussite du duo Rubio – Ridnour.
Mais dans l’absolu, comme l’assène le dicton, abondance de biens ne nuit pas. Et avec un regain de progrès pour les cas Beasley, Johnson (voire Ellington) et la confirmation des talents divers et nombreux de la troupe d’Adelman, les Wolves n’ont pas dit leur dernier mot dans la course aux playoffs (seulement à deux victoires des Lakers, 8ème à l’Ouest).
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