Depuis le 3 février, le Heat a donc remporté 24 victoires de suite, et certaines ont été acquises aux forceps après avoir notamment comblé de gros retards. Les deux derniers succès en date, face à Boston et Cleveland, en sont les meilleurs exemples.

Certes, il y a une part de chance, mais cette série confirme que le Heat est devenu redoutable dans les matches serrés. Ainsi, ESPN s’est intéressé aux stats dans les dernières minutes des matches serrés, appelées plus régulièrement le « clutch time ».

Dans les cinq dernières minutes (prolongation incluse) des matches serrés (+ ou – 5 points d’écart), Miami a ainsi inscrit 149 points en 52 minutes. Le total impressionne déjà avec près de 3 points par minute, mais le plus impressionnant, c’est le différentiel puisque dans le même temps les hommes d’Erik Spoelstra n’ont encaissé que… 79 points ! Le calcul est simple : dans le « clutch time », Miami a inscrit 70 points de plus que ses adversaires !
Un différentiel de + 70 dans les fins de matches serrés

Symbole de cette domination dans le « méga money time », LeBron James. Auteur du panier de la victoire face à Boston, James domine de la tête et des épaules les fins de matches serrés comme le prouvent ses stats : 51 pts, 18 rbds et 17 pds en 51 minutes ! Le MVP 2012 inscrit plus d’un tiers des points de son équipe, mais distribue aussi le caviar et participe au rebond. Ramenées à 36 minutes, ses stats nous donnent tout de même un triple double avec 36 pts, 12.7 rbds et 12 pds !

James est sur un nuage depuis son titre, et il joue en totale confiance. Il n’a plus à se soucier de savoir s’il est « clutch » ou pas. Il joue tout simplement, et cette décontraction conjuguée à la détermination de conserver leur titre ont transformé Miami en une armada quasi invincible. Même menée de 10, 15 ou 20 points, cette équipe ne sombre jamais. Au contraire, c’est comme s’il se testait et prenait ses écarts comme des challenges.

Inquiétant pour les futurs adversaires…