 Houston Rockets 2012/2013 |
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posté par Anonyme : | Un peu plus de 10 ans après avoir pris sa retraite, Hakeem Olajuwon est toujours aussi présent dans le monde de la NBA puisqu’il est devenu le professeur attitré des plus grandes stars de la ligue, tout en étant considéré comme le pivot le plus technique de l’histoire.
Pour célébrer le 50e anniversaire de l’ancien pivot des Rockets, Basket USA a rassemblé 34 chiffres, statistiques et autres dates, des plus connus aux plus insolites. Pourquoi 34 ? Tout simplement, car c’était son numéro à Houston.
1978
C’est l’année où Hakeem joue pour la première fois au basket. À Sokoto, au nord du Nigéria, des enfants se sont rassemblés pour faire du sport. La plupart jouent au football, certains au volley et au basket. Olajuwon, 15 ans, est gardien de but pour l’équipe de football. Mais un étudiant attiré par sa taille pense à lui pour jouer au basket. Le début de l’aventure.
1981
Trois années après la découverte du basket, le voilà à l’université de Houston. Il va faire partie de la plus spectaculaire équipe universitaire de tous les temps. La Phi Slamma Jamma (la confrérie des dunkeurs fous) est née. Avec Clyde Drexler, Michael Young, Larry Micheaux ou encore Greg « Cadillac » Anderson, Olajuwon et Houston détruisent toutes les équipes à gros coups de dunks. Mais jamais cette équipe ne sera récompensée d’un titre NCAA, malgré deux finales en 1983 et 1984.
1
Porté par ses énormes années universitaires et le fait d’être un pivot de grande taille, Akeem Olajuwon est choisi en première position de la draft 1984 devant Sam Bowie et Michael Jordan.
2m08
Annoncé comme un joueur de 7 pieds (2m13), Olajuwon a pourtant expliqué un jour qu’il se rapprochait plus des 2m08 (6 pieds 10). Une relative petite taille qui explique encore davantage comment il pouvait avoir des appuis et une mobilité aussi exceptionnelles. Son passé de footballeur l’a bien aidé…
4m37
Partant de sa taille officielle, Olajuwon forme dès sa première saison avec Ralph Sampson (2m24), le rookie de l’année 1984, une raquette à la taille inégalée. Combinées, leurs tailles respectives atteignent les 4m37 ! Une hauteur qui leur a valu le surnom des « Twin Towers ». Quand on sait que Sampson adorait jouer loin du cercle et Olajuwon plus proche, cela donne un casse-tête impossible à résoudre pour les défenses adverses.
20.5
Olajuwon ne déçoit pas pour sa première saison en NBA. Avec 20.6 pts, 11.9 rebonds et 2.7 contres, il est le seul joueur à empêcher le plébiscite de Michael Jordan pour le trophée de Rookie Of The Year. L’arrière des Bulls sera élu 74% des voix, contre 26% pour Olajuwon.
2
Dès sa seconde saison, il arrive en finale NBA. Les Rockets éliminent les Lakers en finale de conférence (4-1) avec un shoot incroyable de Sampson. Mais Houston tombe face aux Celtics en 6 matches, l’une des plus belles équipes de l’histoire de la NBA. Face au meilleur frontcourt de tous les temps, Olajuwon fait son maximum : 24.7 pts, 11.8 rbds et 3.2 contres. Il a 23 ans…
5 X 5
Pivot complet par excellence, Olajuwon est toujours le roi du 5 fois 5, soit 5 unités dans les 5 principales catégories statistiques. Durant sa carrière, il va en réussir 6, soit le plus grand total de la ligue. Son plus bel exemple, un match contre Seattle, le 10 mars 1987, en double prolongation : 38 pts, 17 rebonds, 12 contres, 6 passes et 7 interceptions !
25
Son plus gros total au rebond. Contre les Knicks, au Madison Square Garden, le 14 février 1985, il prend 25 rebonds dont 15 offensifs !
1987
Après son énorme match contre les Sonics en saison régulière quelques semaines plus tôt, il récidive en playoffs avec son record en carrière. Il score 49 pts, prend 25 rebonds et contre 6 tirs. Une performance monumentale malgré la défaite des Rockets.
8
Aucun pur pivot dans l’histoire de la NBA n’a jamais autant volé de ballons dans un match. Par trois fois, entre 1987 et 1990, il va voler 8 ballons. Sa moyenne de 1.7 interception par match est unique pour un pivot.
52
Contre Denver, en 1990, il marque 52 pts et prend 18 rebonds. Ses 52 pts (21/34 aux shoots) constituent son record en carrière, il perd néanmoins 11 ballons dans ce match. Là aussi son record en carrière.
4
Olajuwon fait partie des 4 joueurs à avoir réalisé un quadruple double. Le 29 mars 1990, il devient le troisième de l’histoire avec Nate Thurmond et Alvin Robertson (plus David Robinson en 1994) à compiler plus de 10 unités dans 4 catégories. Il rend une copie de 18 pts, 16 rebonds, 10 passes et 11 contres. Quelques semaines auparavant, le 3 mars, il avait réussi un match à 29 points, 18 rebonds, 11 contres, 9 passes et 5 interceptions contre Golden State ! Seulement, après vérification, il s’était avéré que Hakeem avait fait 10 passes. Curieusement, la ligue valida la 10ème passe mais pas le quadruple double…
200
Olajuwon est le seul joueur de l’histoire de la NBA à avoir atteint les 200 contres et les 200 interceptions en une saison. C’était en 1988-89 et il avait contré 282 contres et volé 213 interceptions. Cela donne des moyennes de 2.6 interceptions et 3.4 contres.
12
Contreur d’exception, il a deux fois réussi à contrer 12 tirs par match. Contre Seattle, lors de son immense match en 1987, et le 11 novembre 1989 contre Utah. Son record en playoffs est 10 contre Los Angeles en avril 1990. 12 unités, c’est aussi son record de passes, contre Golden State en 1994.
1991
Le 9 mars, Akeem Olajuwon devient Hakeem pour marquer son changement de religion. Olajuwon devient musulman, étudie le Coran tous les jours avant et après les matches, et fera le Ramadan chaque saison.
35
Le prix en dollars des chaussures signées par Hakeem Olajuwon. Là où les Air Jordan étaient souvent considérées comme un produit de luxe dans les années 90, celle d’Olajuwon étaient très abordables. Tout simplement, parce que le pivot des Rockets était lucide et n’avait pas oublié ses origines. « Comment une mère pauvre, avec trois garçons, peut-elle acheter des Nike ou des Reeboks à 120 dollars ? Elle ne peut pas, donc les enfants volent les chaussures des autres enfants. Parfois, ils tuent aussi. » expliquait-il.
1993
Son premier titre de meilleur défenseur de la ligue. Il fera le doublé en 1994, devenant le troisième joueur à le réussir à l’époque, avec Sidney Moncrief et Dennis Rodman.
3
En 1994, il devient le premier et le seul joueur à faire le triplé MVP, meilleur défenseur et MVP des Finales dans la même saison. Trois trophées pour une saison de légende, commencée par 15 victoires de suite et terminée par une victoire contre les Knicks.
1994
L’année du couronnement. 27.3 pts, 11.9 rebonds, 3.6 passes et 3.7 contres pour un titre de MVP devant David Robinson et Scottie Pippen. Il obtient 889 points sur 1010 possibles.
7
En Finales contre les Knicks de New York, il faut 7 matches aux Rockets pour remporter le premier titre de l’histoire de la franchise. Face à Patrick Ewing, le duel est ultra défensif et le génie d’Olajuwon fait la différence : 26.9 pts, 9.1 rebonds et 3.9 contres.
1995
En février, il réalise un exploit physique. Il devient joueur du mois de février avec 29.5 pts, 10.1 rbds, 3.8 passes et 3.4 contres par match. Mais en 1995, le début du ramadan tombe le 1er février. Olajuwon a donc été le meilleur joueur du mois, en faisant le ramadan, un exercice pénible physiquement puisque le calendrier NBA n’est pas adapté aux contraintes religieuses d’un des cinq piliers de l’Islam.
725
Les playoffs 1995 restent le chef-d’œuvre d’Olajuwon. Excepté Jordan, en 1992, aucun joueur n’a plus marqué en playoffs que le pivot des Rockets en 1995. Il va marquer 725 pts dont une série de légende où il domina David Robinson, MVP en titre, avec une technique inimaginable.
56
Le record de paniers marqués dans une finale NBA jouée en 4 matches. Contre Orlando, Olajuwon tourne à 32.8 pts contre Shaquille O’Neal et il rentre 56 paniers. 4 matches de suite à plus de 30 pts et une claquette décisive lors du premier match.
5
Sa moyenne de points au Jeux olympiques d’Atlanta disputés avec la Dream Team II. Naturalisé depuis 1993, Olajuwon a joué 7 des 8 matches de la compétition et en a commencé 2. Il ajoute aussi 3.1 rbds par match et remporte la médaille d’or.
21
Sa meilleure marque lors d’un All Star Game. C’était à Chicago en 1988. 12 fois All Star et 8 fois titulaire, Olajuwon marquait en moyenne 9.5 pts lors du match des étoiles. Il n’a jamais été élu MVP du match.
20
L’un des plus beaux hommages sur Olajuwon est venu de Shaquille O’Neal, jamais le dernier pour critiquer les pivots. Mais Olajuwon a toujours été le seul à trouver grâce chez lui. Il expliquait souvent que le grand Hakeem avait une palette de mouvements exceptionnelle : « Hakeem a 5 mouvements, dans lesquels il y a chaque fois 4 autres mouvements. Cela lui donne 20 mouvements. »
26 511
Le record de points de la franchise de Houston. En 1 177 matches, Olajuwon a marqué 26 511 pts, soit 22.5 pts par match à 51 %.
3830
Meilleur contreur de l’histoire (les contres sont comptabilisés depuis 1974-75), Olajuwon a encore une énorme marge puisque le joueur en activité le plus proche est Tim Duncan, 1247 contres derrière lui ! Sa moyenne en carrière est tout aussi impressionnante : 3.1 contres par match.
10
Au moment de sa retraite, en 2002, Olajuwon était le seul joueur de l’histoire de la NBA à être dans le top 10 de 4 catégories statistiques principales : points, rebonds, interceptions et contres. Depuis, il a été dépassé au rebond, et n’est plus qu’onzième. Preuve ultime qu’il est l’un des joueurs les plus complets de tous les temps.
2002
Très logiquement, son maillot est retiré le 9 novembre au plafond du Compaq Center, devenu le Toyota Center en 2003. Plus aucun joueur ne peut porter le numéro 34 à Houston.
2008
Avec Patrick Ewing et Pat Riley, il rentre au panthéon du basket lors de la cuvée 2008. L’occasion de couronner une carrière exceptionnelle, commencée 30 ans avant par hasard en Afrique. Un honneur pour lui : « Être parmi tous ses grands joueurs, ses légendes, c’est le plus grand honneur qu’un joueur peut recevoir. »
2009
Depuis maintenant plus de 3 ans, Olajuwon est devenu le professeur le plus écouté et visité de la ligue. Chaque été, il donne des conseils à des joueurs de la NBA, et pas n’importe lesquels. Des MVP comme Kobe Bryant ou LeBron James, un triple meilleur défenseur, Dwight Howard ou encore Carmelo Anthony sont venus le voir à Houston, et bien d’autres encore. Objectif de ses séances : emmagasiner des connaissances, des mouvements et des astuces d’un joueur de légende, qui fait preuve de beaucoup d’humilité et de pédagogie dans cet exercice.
0
Aucun autre pivot n’a atteint le niveau technique d’Olajuwon. Tous les ans, à draft, les comparaisons avec des anciennes gloires ou des joueurs actuels sont légions, mais jamais un joueur n’a été comparé à Olajuwon. Certes, ce serait osé, mais après tout, on a eu droit pendant des années à des « nouveaux Jordan »… Olajuwon a marqué l’histoire du basket avec un style tellement personnel, que l’on ne voit pas aujourd’hui qui pourrait le remplacer. Il n’y a qu’un seul et unique Hakeem Olajuwon.
Basket USA.
Je connaissais pas l'anecdote sur le Ramadan, énorme. C'est comme Zlatan lorsqu'il était en Italie, il était toujours plus performant en terme de buts marqués durant ce mois-là, il expliquait qu'il le faisait à l'époque parce que ça lui faisait du bien.
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