Je comprend pas pourquoi Leo et le reste du staff ne décide pas de réattribuer tous les numéros. Beaucoup de clubs font ça quand il y'a beaucoup de boulversements au sein de leur effectif.
Genre l'an passé, Lass Diarra qui cède le N°10 à Özil.
ilyas#3 a dit : Nan mais là, y'en a qui vont devoir faire des concessions. C'est pas possible de voir ce joueur faire des trucs pareils avec un numéro aussi dégueulasse que le 18. Hoarau, Néné, arrangez-vous pour céder un de vos number sinon ça va partir en Kick.
Et que dire de Thiago Silva qui se tape le 2 alors que Tiéné et Camara squattent le 5 et le 6
Nan mais là, y'en a qui vont devoir faire des concessions. C'est pas possible de voir ce joueur faire des trucs pareils avec un numéro aussi dégueulasse que le 18.
Hoarau, Néné, arrangez-vous pour céder un de vos number sinon ça va partir en Kick.
En dépit de ses dépenses faramineuses sur le marché des transferts, le Paris Saint-Germain peut compter sur des retombées économiques conséquentes.
Les ventes de maillot du PSG auraient progressé de 50% par rapport à la même époque la saison passée, selon l'édition du jour du Parisien. L'an dernier près de deux tiers des maillots étaient floqués au nom de Pastore, cette saison les arrivées de Thiago Silva et Ibrahimovic risquent bien de faire des émules auprès des supporters et leur flocage pourrait longtemps arpenter les rues de la capitale. Et le numéro du Suédois n'est même pas encore connu.
(Par Maxime Deloffre)
De retour de vacances et arrivé dimanche aux États-Unis pour assister au match de ses coéquipiers face à Chelsea, Blaise Matuidi a pris part à l’entraînement des Parisiens, lundi, au Roberts Stadium, sur le campus de Princeton (New Jersey). Il en a profité pour évoquer l’arrivée de Zlatan Ibrahimovic dans la capitale.
« C’est la classe internationale, peut-être le meilleur attaquant de pointe du monde, a confié l’international français sur le site du PSG. Il a gagné des trophées partout il est passé. Il va aider le club à remporter des titres car le PSG doit gagner des titres. Le club avance, grandit et on a maintenant envie d’entrer dans la cour des grands. »
Jean-Christophe Bahebeck attise les convoitises en L1. L'attaquant de 19 ans du PSG, qui a joué 8 matches de L1 la saison passée (tous comme remplaçant), est suivi par Ajaccio, Saint-Etienne, Sochaux et Valenciennes. Les quatre formations voudraient un prêt.
Très bon match de prépa du PSG. C'est simple, avec l'équipe, plus ou moins, type, on a balladé Chelsea en première mi-temps. Moins en 2ème avec les Tiéné, Camara, Luyindula ou Hoarau... Pastore semble être prêt à faire une grosse saison. Très bon dans le jeu et dans ce positionnement plus bas qu'il quitte de temps à autre pour apporter le surnombre. Sur le but de Néné, c'est simple, il fait tout.
Verratti, il a quelque chose ce petit. C'était une grosse énigme pour moi et j'attend de voir d'autres matchs de sa part pour définitivement juger son potentiel mais ça semble prometteur.
Lavezzi a été bon mais a raté une grosse occasion en début de rencontre sur une belle ouverture de Néné.
Il a été impressionnant ce Verratti pour un premier match, le mec a aucun déchet dans son jeu avec une très bonne qualité de passe mais le plus impressionnant c'est son sang froid lors des pressings adverses, il arrive à casser cette pression en faisant de petits crochets comme le fait très bien Xavi ou Pirlo.
S'il maintien ce niveau il sera pas très longtemps sur le banc cette saison.
Non, mais surtout, Ménez n'a rien à faire sur cette photographie. Il n'a pas assez de classe pour évoluer au PSG. Transférez-moi ce gigot d'agneau, et plus vite que ça.
Lavezzi, Thiago Silva, Ibrahimovic et Verratti : en ces temps difficiles pour leurs dirigeants, tous les entraîneurs de Ligue 1 rêveraient d’une telle armada. Déjà bien armé la saison dernière, Carlo Ancelotti a désormais sous ses ordres une véritable « dream-team » pour reprendre les propos des deux Milanais. Mais aussi parée soit-elle pour triompher en mai prochain, cette équipe n’arrivera à rien sans un entraîneur qui fera les bons choix. Car contrairement à ce que certains pourraient penser, ce PSG-là ne sera pas des plus simples à gérer. Comme depuis le premier jour, Ancelotti va être confronté à des choix cruciaux sur le plan tactique. Car aucun des quatre joueurs recrutés ne vient transformer l’organisation parisienne et surtout la rééquilibrer dans l’entrejeu..
Quel apport des recrues ?
En allant débaucher Thiago Silva et Ibrahimovic au Milan AC, les dirigeants parisiens ont recruté les deux joueurs qu’ils recherchaient depuis leur arrivée dans la capitale : un défenseur central et un attaquant de pointe de classe mondiale. S’ils vont évidemment apporter toutes leurs qualités à l’effectif parisien, ils ne vont pas transformer l’équipe sur le plan tactique. Thiago Silva sera installé en tant que patron de la défense centrale et Ibrahimovic prendra la pointe de l’attaque parisienne, repoussant Hoarau et Gameiro en bout de banc. Au mieux, le Brésilien va apporter sa science du placement et sa capacité à se montrer intraitable dans sa surface de réparation, sans oublier sa qualité de relance. Devant, Ibrahimovic va considérablement élever le niveau, ajoutant un référent supplémentaire en attaque et un joueur de plus capable de débloquer à lui seul une situation, ce que ne pouvaient pas faire les numéros 9 jusqu’ici.
En vérité, sur le plan tactique et de l’apport au collectif, ce sont les arrivées de Lavezzi et de Verratti qui créent le plus de possibilités à Carlo Ancelotti. Au vu de sa saison à Naples, Lavezzi se pose en concurrent direct de Nenê pour occuper l’aile gauche de l’attaque parisienne. Droitier, il use habituellement de ses qualités techniques et physiques pour percuter vers l’intérieur du terrain et se servir ensuite de son bon pied. A Naples, ses offensives étaient complétées par l’occupation du couloir par le latéral gauche (Zuniga ou Dossena), travail que pourrait effectuer Maxwell. L’Argentin a bien fait quelques matchs à droite, notamment avec la sélection argentine où il devait user des mêmes qualités pour déborder, mais les résultats avaient été moins concluants. Mais que ce soit d’un côté ou de l’autre, Lavezzi se positionne surtout comme un redoutable contre-attaquant, excellant en soutien d’une pointe pesant sur la défense adverse.
En allant chiper Verratti au nez et à la barbe de la Vieille Dame turinoise, le PSG a aussi offert à Ancelotti un profil qu’il recherchait depuis son arrivée au Camp des Loges : le fameux regista autour duquel organiser un milieu de terrain à trois têtes. Après avoir testé Bodmer à ce poste avant de faire avec Thiago Motta pendant la deuxième partie de saison, Ancelotti fera désormais avec un habitué de ce rôle, Verratti évoluant déjà de cette manière à Pescara sous les ordres de Zeman. Reste à savoir quel sera le temps de jeu accordé à ce jeune joueur, et surtout avec qui sera t-il mis en concurrence. Sa présence dans le onze-type entraînerait forcément l’utilisation d’un schéma à trois milieux de terrain (sapin de Noël ou losange). Qui en ferait alors les frais parmi les soutiens à Ibrahimovic : Lavezzi, Ménez ou Pastore, avec qui il partage la capacité à mener le jeu ?
Ci-dessus, les zones d’influence des quatre recrues parisiennes : un schéma qui justifie l’inutilité d’un numéro 10 si les quatre hommes doivent être alignés en même temps par Carlo Ancelotti…
La question du schéma
A l’instar de la saison dernière, la question du schéma de jeu va être primordiale pour le Paris Saint-Germain. Les débuts d’Ancelotti avaient permis l’introduction de son fameux sapin de Noël, qui donnait au PSG une plus grande maîtrise du milieu de terrain et une vraie capacité à étouffer son adversaire, notamment grâce à l’activité de Sissoko et Thiago Motta au pressing. Dans un 4-2-3-1, ces derniers devaient protéger la défense centrale et limiter leurs sorties. Il revenait donc aux attaquants (Pastore et l’attaquant de pointe) de faire le travail de pressing. Or, l’Argentin ne s’est jamais montré efficace dans l’exercice et ce n’est pas Ibrahimovic, libéré de ce type de tâches à Milan, qui devrait y remédier. Du coup, l’association d’un quatuor composé du Suédois, Pastore, Lavezzi et Ménez a beau être séduisante sur le papier, elle n’ira pas de pair avec un PSG maître de son sujet collectivement et capable d’étouffer son adversaire sur de longues périodes. A moins qu’Ancelotti ne réussisse à transcender ses joueurs, à l’instar d’un Mourinho avec Sneijder en 2010 à l’Inter, exemple évoqué il y a quelques mois déjà…
Mais ce procédé prend du temps. Et le PSG n’en aura certainement pas, surtout avec la Ligue des Champions qui arrivera dès le mois de septembre. Le sapin de Noël se pose dès lors comme la solution logique pour l’entraîneur parisien, d’autant plus qu’il s’agit de son schéma de prédilection. Ce dernier a d’ailleurs annoncé la couleur lors du stage effectué il y a quelques jours en Autriche : « L’expérience de la saison passée me fait dire qu’on jouera toujours avec quatre défenseurs, trois milieux axiaux et trois attaquants, un dans l’axe et un sur chaque côté. Il pourrait y avoir des variantes. Parfois, on jouera peut-être avec un meneur de jeu derrière deux attaquants. » Se pose dès lors la question de la concurrence et des profils qui seront choisis par Ancelotti pour faire vivre cette organisation, l’animation étant évidemment primordiale.
Une solution permettrait d’évoluer de cette façon sans avoir à sacrifier l’un des quatre membres du quatuor attendu par les supporters parisiens : faire reculer Pastore. Problème, l’Argentin, qui a débuté sa carrière dans un rôle de neuf et demi en Argentine, n’a jamais convaincu les rares fois où il a été positionné plus bas par son entraîneur. Lui donner un rôle similaire à celui de Seedorf au Milan AC (à gauche du milieu à trois), idée posée par Ancelotti dans la presse italienne, nécessiterait certainement du temps pour que le joueur s’y adapte totalement. L’avantage pour Ancelotti, c’est qu’avec l’arrivée de Ibrahimovic devant et de Verratti dans l’entrejeu, le PSG peut se permettre de prendre son temps pour permettre à Pastore de s’adapter à ce possible nouveau rôle. Son volume de jeu s’en ressentirait un temps, mais Ibrahimovic et/ou Verratti sont deux nouveaux référents possibles pour une attaque parisienne qui n’avait que l’Argentin la saison dernière pour véritablement construire (Nenê et Ménez étant plus dans la percussion, finition).
Pastore en danger ?
Mais la situation peut aussi devenir toute autre pour l’Argentin. Avec Ibrahimovic aspirateur de ballons devant et un joueur qui marche sur les traces de Pirlo dans l’entrejeu, Pastore pourrait aussi se retrouver éjecté du onze de départ s’il venait à ne pas satisfaire son entraîneur. Car collectivement, une équipe avec Ibrahimovic en pointe, encadré par Lavezzi et Ménez (sur lequel Ancelotti fonde beaucoup d’espoirs), et Verratti, protégé par deux milieux de terrain travailleurs dans l’entrejeu, paraît parfaitement équilibrée. Même si personne n’est arrivé pour concurrencer directement Pastore, ses deux recrues le mettent indéniablement sous pression à l’approche de la nouvelle saison. Accepter la transformation voulue par Ancelotti ou sortir de l’équipe-type, voilà les options qui pourraient rapidement se proposer à l’ex-unique vedette du PSG. Et c’est sans doute la meilleure chose qui pourrait lui arriver.
S’il s’agit de faire les comptes, le PSG en est toujours au même point que la saison dernière, malgré son recrutement doré. Avec les arrivées de l’été, la somme des individualités a indéniablement augmenté mais collectivement, ce sont les mêmes questions qui vont se poser. Si la gestion des egos et du vestiaire intéresse aujourd’hui beaucoup de monde (quid de Nenê ?), c’est certainement le cas de Pastore qui sera le plus scruté sur le terrain. Comme évoqué précédemment, le PSG peut faire sans lui. Mais il peut aussi atteindre un tout autre niveau de jeu s’il vient à s’intégrer pleinement dans le projet de Carlo Ancelotti. C’est de cette intégration que dépendra sans doute la qualité de la campagne européenne des Parisiens cette saison. Car si l’addition d’individualités suffira peut-être à faire le trou en L1, elle explosera au premier gros obstacle venu de la cour des grands.