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Séries spoilers

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J'ai enfin attaqué la saison 5
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C'est reparti, 2 épisodes dispo

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Et si «Better Call Saul» était la preuve qu'on peut réussir le spin-off d'une grande série ?
Sébastien Mauge Culture 15.02.2015 - 14 h 16 mis à jour le 15.02.2015 à 14 h 17



La nouvelle création de Vince Gilligan montre la voie à suivre: «Breaking Bad» est dans «Better Call Saul» mais «Better Call Saul» n’est pas tout à fait «Breaking Bad».

La diffusion du spin-off de Breaking Bad, dont l’action est antérieure aux péripéties narco-tragiques de Walter White, a débuté aux Etats-Unis le 8 février, toujours sur la chaîne AMC (les épisodes sont visibles en France via Netflix). Si les déclinaisons sérielles sont légion sur les grands networks américains, notamment pour les produits calibrés dont la recette de fabrication peut se dupliquer facilement (Les Experts, NCIS, Law and Order et compagnie), c’est en revanche beaucoup plus rare sur le câble, surtout concernant des œuvres exigeantes, à l’identité propre et au ton unique.
Breaking Bad, assurément l’une des meilleures séries de l’histoire, fait partie de ces œuvres dont l’idée qu’elle puisse enfanter des franchises prête à sourire. Tout est d’ailleurs parti d’une blague du créateur Vince Gilligan et des auteurs de Breaking Bad peu de temps avant le début du splendide requiem de l’homme qui se faisait appeler Heisenberg. Une boutade finalement concrétisée deux ans après. Oui, nous allions découvrir les aventures de James McGill, future raclure du barreau pas encore connu sous le nom de Saul Goodman et oui, nous étions inquiets de savoir si l’héritage de Breaking Bad allait être bafoué, si les auteurs allaient pouvoir se délester de l’écrasante référence et s'ils allaient balayer le doute et la crainte qui s’étaient immiscés naturellement chez le téléspectateur.
Le pilote a répondu positivement à ces interrogations grâce à un subtil et savant dosage digne du parfait petit chimiste qu’était Walter White: assimiler les références dans le développement narratif, jouer avec les attentes et injecter de nouveaux ingrédients. Résultat: Breaking Bad est dans Better Call Saul mais Better Call Saul n’est pas tout à fait Breaking Bad.

Combler un manque
Le pilote de Better Call Saul s’ouvre sur un prologue situé après les événements de Breaking Bad, habillé d’une magnifique chanson de The Ink Spots, groupe populaire des années 30 et précurseur du rhythm and blues. Le morceau s’intitule Adress Unknown et, une fois que l’on apprend que nous sommes dans le futur, ce titre et certaines paroles prennent tout leur sens: Saul Goodman a disparu de la circulation pour éviter les représailles («not even a trace of you», dit la chanson) et vit à une «adresse inconnue» de ses ennemis. Mais cette situation future n’est révélée qu’à la fin de ce prologue, lorsque le personnage regarde avec tristesse et nostalgie une VHS des tordantes publicités télévisuelles vantant les mérites de l’avocat Saul Goodman, désormais disparu.



Le flou de la situation du personnage avant cette révélation donne à d’autres paroles de la chanson, qui développent le thème de l’absence, une saveur extradiégétique, ou «méta», particulière. Ainsi, les vers «I'd give anything in the world just to see the face of you/I was a fool to stay away from you and everything else so long» peuvent être attribués à la fois aux créateurs de Breaking Bad et aux fans dans leur envie conjointe de «revoir à nouveau» l’univers et les personnages de la série. Mettre en exergue ce désir de combler un manque devient alors un magnifique aveu justifiant humblement l’existence même de ce spin-off auprès des plus réticents. Les auteurs semblent nous dire que oui, ils prennent un risque à prolonger ainsi leur chef-d’œuvre, mais le manque et l’envie étaient plus forts qu’eux.

«Ne voudrais-tu pas un jour te faire ton propre nom?»
L’autre lien «méta» entre les deux séries concerne la relation entre James McGill et son grand frère Chuck McGill, abordée dans ce pilote. Chuck est un avocat réputé qui a quitté ses fonctions au sein du cabinet qu’il a créé à cause d’une étrange maladie. James, petit avocat fauché, compte bien se faire remarquer et attirer des clients grâce au patronyme qu’il partage avec son illustre frangin. Chuck, bienveillant mais loin d’être dupe, lui dit en substance: «Ne voudrais-tu pas un jour te faire ton propre nom?» (on sait qu’il le fera sous celui de Saul Goodman).
Or, si l’on considère que Better Call Saul est la «petite sœur» de Breaking Bad puisqu’il s’agit de la même famille d’auteurs, le sous-texte de cette réplique devient on ne peut plus clair: Better Call Saul s’appuie logiquement sur la renommée de sa «grande sœur» Breaking Bad pour débuter, mais compte bien s’émanciper par la suite pour se faire son propre nom.



Cette idée de transmission fraternelle se retrouve aussi dans la gémellité formelle des deux séries (le fait que les infortunés acolytes de McGill soient jumeaux n’est, à ce titre, certainement pas un hasard). Réalisé par Vince Gilligan lui-même, le pilote reprend les ingrédients de Breaking Bad: science du rythme, absurdité du destin, détails qui tuent (McGill conduit une poubelle dont la marque est… Esteem!), dérapages surprenants et inquiétante étrangeté pathétique chère aux frères Coen, une des influences flagrantes de Gilligan. Le majestueux noir et blanc du prologue évoque d’ailleurs The Barber, dont le titre original, The Man Who Wasn’t There, colle parfaitement avec la «disparition» de Saul Goodman.
Malgré tout, si Walter White et James McGill sont également des «frères» aux trajectoires similaires, au sens où ce sont des losers qui vont perdre leur humanité pour devenir des monstres sans scrupule, la manière dont ils vont y parvenir sera sans doute différente. C’est là où Better Call Saul devrait trouver son point de rupture. Si la question majeure, au début de Breaking Bad, était «Que va devenir Walter White?», celle de Better Call Saul est plutôt «Comment McGill va devenir Goodman?». Si Walter White était un silencieux ayant du mal à gérer ses mensonges, McGill est une mitraillette besogneuse répétant inlassablement les siens (même dans les toilettes du tribunal!) pour gagner une affaire ou se sortir d’un mauvais pas. Découvrir les «coulisses» de Saul Goodman (il s’encourage d’un «It’s showtime, folks!» en référence à Roy Scheider dans All That Jazz), aller derrière et au-delà du personnage que l’on connaissait dans Breaking Bad, voilà ce qui fera le sel de la série.

Excellentes premières audiences
Better Call Saul a donc réussi son lancement en faisant fructifier respectueusement l’héritage de Breaking Bad pour voler de ses propres ailes. Les auteurs s’appuient sur un savoir-faire revendiqué avec humour: comme l’a judicieusement remarquer Nathan Reneaud, il est fait mention dès le prologue de «certificat d’authenticité» et de «certificat de qualité»!
Nos doutes levés, le petit aspect Menace fantôme (le nom de Dark Vador est lâché au détour d’une scène) de la série parvient même à nous faire saliver quant à une éventuelle troisième franchise qui verrait le retour du Jedi Jesse Pinkman!
En attendant, les premières audiences sont excellentes, malgré une chute logique mais pas alarmante dès le deuxième épisode, le pilote ayant été «boosté» par le retour de The Walking Dead. Cette dernière va elle aussi connaître un spin off prochainement. Il sera intéressant de voir si ses nouveaux zombies vont se «nourrir» de la série mère de manière aussi pertinente. Si c’est le cas, AMC pourrait lancer une tendance qui contaminerait peut-être, on peut toujours rêver, la future défunte Mad Men...
Sébastien Mauge
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10 février 2015, par Pierre Sérisier
Better Call Saul – Proche, très proche du modèle



Pas facile de prendre la suite d'une série aussi cohérente et maîtrisée que Breaking Bad, acclamée par la critique, adulée par une partie du public et qui a réussi sa sortie en emportant une jolie collection de récompenses. D'autant moins facile qu'il demeure une espèce de méfiance à l'égard du spin-off, un soupçon non-dit qui précède parfois l'arrivée d'une fiction dérivée perçue, soit comme le moyen de prolonger artificiellement un succès achevé, soit comme un manque d'imagination de la part des créateurs qui recyclent des personnages secondaires dans une deuxième histoire.

Better Call Saul, rendez-vous le plus attendu de ce début d'année, s'attaque à cette tâche difficile en centrant le récit sur le personnage de Saul Goodman, l'avocat arrangeant apparu dès la deuxième saison des aventures de Walter White et de Jesse Pinkman. Les deux premiers épisodes, disponibles sur Netflix, affichent clairement leur filiation avec la série mère dans l'esthétique saturée de couleurs et dans le ton légèrement teinté d'humour sans jamais virer à la comédie.

Ils laissent toutefois interrogatif sur la capacité de ce personnage, pour l'instant un peu trop isolé dans la narration, à porter dix épisodes cette saison puis treize dans la prochaine, déjà commandée. Breaking Bad avait réussi le tour de force de proposer au départ une histoire d'une grande simplicité qui ne faisait que gagner en complexité au fil des saisons. Better Call Saul semble opérer le chemin inverse: une situation inextricable qui va conduire à une fin qu'on devine bien simple. Cela dit, Vince Gilligan et Peter Gould ont montré tellement de capacité créative dans leur précédente série qu'on reste optimiste pour la suite.

Comme sa devancière Better Call Saul est une parabole sur l'identité, le compte rendu d'une transformation, d'une métamorphose. Une succession d'événements entraîne le personnage principal sur la pente glissante de l'illégalité. Lorsqu'il décidait de "tourner mal" Walter White se glissait dans la peau de Heisenberg. James McGill va, lui, devenir Saul Goodman, avocat sans scrupule, tenaillé par l'envie de réussir et de se faire un nom. Tout commence sept ans avant l'irruption du petit prof de chimie d'Albuquerque.

Ce changement est suggéré dès le premier épisode par Chuck le frère du héros, un type vieillissant en congé d'une grande entreprise dont il possède une part substantielle du capital. Dans une scène qui rappelle furieusement le dialogue entre Mike et Walter dans l'épisode Half Measures, Chuck lui lance: "tu ne ferais pas mieux de te construire ta propre identité ?" (Wouldn't you rather build your own identity ?). La remarque fait office de révélation. James (Bob Odenkirk) va devenir Saul, jouant sur l'expression "S'all good, man" (tout va bien, mec) afin d'attirer le client.

Pour l'instant, James McGill est un avocat aux petits pieds, abonnés aux affaires minables et dépendant de l'aide judiciaire qu'il est obligé de réclamer avec force protestations auprès de l'administration. Il encaisse des chèques faméliques, roule dans une épave et officie dans un bureau borgne à l'arrière d'un salon de beauté où des mères de famille viennent se faire poser un brushing et une "french".

Ce basculement s'opère à la fin du premier épisode par la rencontre avec un personnage déjà connu mais dont on taira le nom pour ne pas gâcher le plaisir des retrouvailles. La situation de James McGill inspire la drôlerie. Ses minuscules mensonges pour convaincre un couple hésitant sont pathétiques, sa pingrerie, sa rage intérieure mais aussi son sens de l'arnaque (on ne la lui fait pas) le dévoilent comme un rongeur: il est animé par ce besoin fiévreux de réussite, il se consume d'impatience et en veut à la terre entière de ses échecs.



Se cogner à la réalité
Le salut vient de la prise de conscience que les autres ne sont pas responsables de ses malheurs. Il est le seul maître de son destin, le seul responsable de sa situation pitoyable et de l'état de ses costumes luisants aux coudes. Si l'humour est bien présent, on reste dans le tragique. Comme le notait The Guardian, cette semaine: like the best comedies, it doesn't make you laugh.

Vince Gilligan (qui a réalisé le premier épisode avant de passer la main) et Peter Gould (à l'origine du personnage) ont compris que la solution pour réussir leur pari était de se montrer fidèle autant que possible à leur précédente créaton. On retrouve l'environnement aveuglant du Nouveau Mexique avec des couleurs explosives. Dans ce cadre, en plans larges, les objets ordinaires du quotidien, ces choses insignifiantes que l'on ne voit plus à force de les regarder, reprennent leur place et leur sens.

En utilisant des angles de prise de vue inattendus, en multipliant les gros plans (sur une boule de désodorisant sanitaire ou sur des poissons prisonniers d'un aquarium), Gilligan et Gould racontent une seconde histoire, celle d'une dure réalité sur laquelle leurs personnages viennent se cogner et blesser leur égo. On retrouve une vieille technique de narration toujours aussi efficace et qui avait fait merveille dans la scène introductive du roman La Moisson rouge de Dashiell Hammett où l'oeil est accaparé par le bouton manquant à la vareuse d'un policier.

Attention petit spoiler
Cette filiation revendiquée s'inscrit également dans la structure du récit. Gilligan et Gould reprennent un principe qui avait fait ses preuves dans Breaking Bad, notamment au début de la cinquième saison: commencer par un flahsforward puis revenir au point de départ pour accaparer le spectateur, le tenir par cette question entêtante: mais comment en est-on arrivé là ?

Better Call Saul s'ouvre sur du noir et blanc. Saul a pris quelques années, il est serveur dans un restaurant fast-food dans le Nebraska, Etat dans lequel il s'est réfugié pour échapper à des ennuis hérités de sa vie passée. Minable dans son costume, il l'est encore plus dans son uniforme de serveur. Sa vie est un naufrage et chaque soir il s'échoue dans son fauteuil lazyboy et se repasse en boucle sur sa télévision les spots publicitaires de sa splendeur enfuie. Il ressuscite l'époque où il expliquait aux gens qu'ils "feraient mieux de passer un coup de fil à Saul". L'efficacité du procédé est évidente.

Fin du petit spoiler



Simplicité et clarté
Cette entrée en matière est réussie car il y a un savoir-faire qui transpire dans chacun des plans et dans la structure de l'arche principale. En revanche, on attend de voir comment se déroule la suite des aventures. Pour l'instant, Saul Goodman/James McGill paraît bien isolé au centre du récit. Tout tourne autour de lui, caméra y compris, afin de donner un sentiment d'enfermement intérieur, de vertige qui vire un peu à la répétition. Better Call Saul met-elle trop d'insistance à revendiquer ses origines au détriment de l'expression de son identité propre ? Peut-être.

La question subsidiaire est de savoir si ce personnage de Saul possède la richesse suffisante pour tenir la comparaison. Breaking Bad avait fait le pari du tandem, donc d'une alternance de points de vue et d'une relation entre deux personnages, Walter White et Jesse Pinkman. Les personnages secondaires étaient présents très tôt et portaient la promesse de ramifications et d'une complexité croissante.

Better Call Saul manque sans doute de cette simplicité et de cette clarté dans la mise en place. Les deux premiers épisodes donnent le sentiment d'une légère confusion qui, pour le coup, appartient au registre classique du polar mais qui n'a pas l'originalité lumineuse qu'apportait Breaking Bad. La comparaison avec la série d'origine est inévitable d'autant qu'elle nous est rappelée avec constance. Peut-être que le meilleur moyen pour aborder la série est d'essayer de s'en détacher légèrement, de regarder cette première saison avec un oeil neuf, en mettant de côté l'idée qu'il s'agit d'un spin-off.

Saul n'est pas Walter même si on anticipe que leurs trajectoires vont être assez similaires (une réussite suivie d'une chute) jusqu'à leur rencontre, puis au-delà. Cela étant dit, Gilligan et Gould ont montré tellement de ressources dans les tournants qu'ils étaient capables de faire prendre à leurs personnages qu'on n'est pas vraiment inquiet sur le sort qu'il réserve à leur créature.

Fiche technique
Tournée à Albuquerque par High Bridge, Crystal Diner and Gran Via Productions en collaboration avec Sony Pictures Television. Producteurs exécutifs: Vince Gilligan, Peter Gould, Mark Johnson, Melissa Bernstein. Co-producteurs exécutifs: Thomas Schnauz, Stewart A. Lyons. Producteurs: Diane Mercer, Nina Jack, Bob Odenkirk. Réalisateur: Vince Gilligan. Scénaristes: Vince Gilligan, peter Gould.
Casting: Bob Odenkirk, Jonathan Banks, Michael McKean, Rhea Seehorn, Patrick Fabian, Michael Mando
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Audiences US : "Better Call Saul", le spin-off de "Breaking Bad", bat des records
http://www.ozap.com/actu/audiences-us-better-call-saul-le-spin-off-de-breaking-bad-bat-des-records/462513


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MC Jean Gab1 a dit : Son action, bien qu’anodine, rappelle une scène du Parrain (film essentiel pour comprendre la série de David Chase) dans laquelle Michael Corleone se rend aux toilettes afin de chercher une arme et tuer sa cible. Ici, l’individu se rend aux toilettes, a-t-il le même objectif en tête ?

Assis confortablement dans son box, Tony lorgne la porte d’entrée attendant l’arrivée de sa femme, son fils, et sa fille. La caméra adopte alors deux points de vue : l'un subjectif (celui de Tony) et l'autre externe qui vont inexorablement se rejoindre.

Tout se coupe brutalement, comme on débranche une prise de courant, comme on meurt ?



Tout est là
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rantanplan a dit : Quelqu'un a regarde Better Cakk Saul ?! J'hesite a laisser passer les 6 episodes de la saison 1pour les regarder d'une traite


Je pense attendre aussi.

Mais je vais regarder c'est certain.

Numb9
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“Better Call Saul” : les débuts réussis du spin-off de “Breaking Bad”

http://www.lesinrocks.com/2015/02/09/cinema/better-call-saul-les-debuts-reussis-du-spin-off-de-breaking-bad-11560704/ … par @ojoyard
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A télécharger ici :
http://www.zone-telechargement.com/series/vostfr/74672-better-call-saul-saison-1.html
rantanplan
M'Benga DPY 2012
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Quelqu'un a regarde Better Call Saul ?!

J'hesite a laisser passer les 6 episodes de la saison 1pour les regarder d'une traite
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“Better Call Saul” : avant la série, le comic book
Publié le 05/02/2015. Mis à jour le 05/02/2015 à 10h22.

Plus que quatre petits jours avant la diffusion du très attendu Better Call Saul, le spin-off de Breaking Bad mettant en scène l'avocat de Walter White. Pour faire patienter les fans, la chaîne AMC a mis en ligne Client Developement un comic book de vingt pages, racontant une histoire se situant pendant la deuxième saison de Breaking Bad : Saul Goodman confie une mission « simple » à son homme de main, Mike, qui évidemment, s'avérera plus compliquée que prévue...
A noter qu'AMC avait déjà mis en ligne un comic consacré à Breaking Bad.


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Sam, si tu nous lis

31 janvier 2015, par Pierre Sérisier
Le final de The Sopranos



par Maxime Leroux Greifenberg

Le débat sur le final de The Sopranos n'a jamais été clos. Sans doute parce que la fin voulue et tournée par David Chase lui-même est totalement ouverte. Sans doute aussi parce qu'elle a pris pour certains admirateurs de la série la forme d'une déception. La conclusion ne leur apparaissait pas tout à fait à la hauteur des six saisons et des 85 épisodes précédents.
Cette scène finale de l'ultime épisode, intitulé Made In America, mérite à elle seule que l'on s'y attarde et que l'on s'interroge sur la manière dont elle est montée. Comment David Chase est-il parvenu à boucler une série qui ne pouvait connaître de dénouement à la hauteur de sa renommée ?
Au cours de ce dernier instant télévisuel, Tony Soprano est censé retrouver sa femme, son fils et sa fille pour un repas de famille au Holstein, un restaurant situé dans le New Jersey. La caméra attend son personnage : dégarni, vêtu d’un blouson de cuir, le regard toujours emprunt d’une certaine tristesse, il arrive à droite du champ de la caméra.
L’homme franchit le seuil de la porte, la cloche d’entrée sonne. Couper à mi-cuisses, au centre de l’écran : Tony scrute l’intérieur du restaurant ; ses serveurs, ses cuisiniers, ses consommateurs… La caméra adopte alors un point de vue subjectif. Elle fixe à nouveau son personnage puis l’expulse de sa position en l’installant directement dans le box. La caméra, elle, prend la place du personnage. A son tour, elle le reflète.
Ce découpage rappelle la scène qui a précédé lorsque Tony rend une dernière visite à son oncle. Devenu sénile, il réside dans une maison de retraite. Il regarde les oiseaux, à travers la fenêtre, ne sachant même pas que son neveu l’observe, doté du même regard que lorsqu’il franchit le seuil du Holstein : ce regard à mi-chemin entre la condescendance et la tristesse.
Ce gros plan cadré sur le visage de Tony Soprano est alors projeté au fond de la salle. Pourtant la caméra semble ne pas avoir bougé, comme si Tony était lui-même resté immobile, comme si une part de lui-même s’était refusée d’aller voir le vieil homme. Peut-être serait-ce sa conscience ?
A travers cette succession de plans identiques : un schéma se répète et semble ne pas vouloir s’arrêter. A deux reprises la caméra donne un effet de miroir. La caméra se détache alors de son personnage sans pour autant l’abandonner.
A quoi d’autre renvoie cette solitude du protagoniste principal, isolé, tout en étant mêlé à la foule du restaurant ?



Un long adieu
Tout au long de ce dernier épisode, le réalisateur – comme le spectateur - semble dire adieu à ses personnages, sans pour autant sceller le destin de chacun d’entre eux. La vie continue, voilà ce que David Chase tente de dire, ni plus ni moins. Mais cette apathie présente dans chaque scène révèle une certaine tension. Un danger semble alors se dessiner. Cette dernière scène agirait alors comme le dénouement à cette tension née de l’inertie de tout l’épisode.
Assis confortablement dans son box, Tony lorgne la porte d’entrée attendant l’arrivée de sa femme, son fils, et sa fille. La caméra adopte alors deux points de vue : l'un subjectif (celui de Tony) et l'autre externe qui vont inexorablement se rejoindre.
Le parrain n’est à l’affût que d’une chose : la porte d’entrée qui s’ouvre et se referme dans un tintement de clochette. Il attend les siens. Il patiente en consultant les différents titres proposés par le moniteur du jukebox. Après avoir parcouru la liste, il se décide pour "Don’t Stop Believin’". Le tube de The Journey) efface la musique de fond et prend une toute autre ampleur, révélatrice du reste de la scène et de ce qui s’ensuivra.
Alors que la caméra oscille entre des prises de vues externes et internes, le spectateur remarque que l’attention de Tony est accaparée par le tintement de la clochette. Elle lui rappelle la nécessité d’être aux aguêts.La caméra nous montre un parrain de la mafia tout à fait extérieur aux dangers que représente une telle occupation. A la manière d’un enfant, il semble s’être isolé, à la lisière de deux mondes, refusant de voir celui des adultes.
Au moment où démarre la chanson de The Journey, Carmella pénètre dans le restaurant et Tony lui rappelle qu'un de ses acolytes est sur le point de témoigner contre lui. Cette précision remet au centre du jeu le caractère dramatique du héros et incite le spectacteur à s'interroger sur la fin de Tony: finira-t-il tué ou incarcéré ?
David Chase continue alors à mener deux "intrigues" parallèles dans ce lieu unique. Par des prises de vue extérieures à la conversation du couple, le réalisateur crée une certaine tension qui jusque-là n’était qu’en filigrane. Toutes les personnes présentes deviennent une potentielle menace.
L'attention se porte alors sur un homme qui est entré au même moment que le fils de Tony et qui s'est installé pour commander un café. Un traveling latéral l'accompagnera lorsqu'il se rendra aux toilettes.
La tension se fait de plus en plus palpable et cela prend une forme tout à fait inattendue et originale. Meadow, la fille de Tony, se révèle incapable de réussir un créneau avec sa voiture et de se garer correctement dans la rue. Cette inaptitude devient elle-même un sujet d'interrogation qui s'exprime en miroir des questions posées en suspens. Tout semble converger vers un point unique qui reste néanmoins à définir.
L’ataraxie finit en fait par devenir le moteur de toute la tension. Deux Afro-Américains entrent dans la salle, se déplaçant avec une grande décontraction. L'action (le créneau qu'essaie d'accomplir Meadow) tente de dissiper un sentiment d'apathie et pourtant la famille Soprano est comme immobilisée physiquement. Les plans se multiplient pour articuler la scène autour de Tony. Son inactivité est révélatrice de la tension qui converge vers lui.



Mouvement latéral
La pièce maîtresse de cette tension est l'homme entré avec le fils de Tony. Le travelling latéral grâce auquel on le suit nous suggère que l'individu est prêt à entrer en collision avec un autre monde, celui dans lequel se trouvent les Sopranos qui sont, eux, immobiles.
Son action, bien qu’anodine, rappelle une scène du Parrain (film essentiel pour comprendre la série de David Chase) dans laquelle Michael Corleone se rend aux toilettes afin de chercher une arme et tuer sa cible. Ici, l’individu se rend aux toilettes, a-t-il le même objectif en tête ?
Le mouvement latéral de la caméra laisse penser que Tony Soprano est peut-être le parrain de la mafia le moins méfiant au monde. Il ne jette qu’un bref coup d’œil à l'homme. Mais dans le temps, ce déplacement apporte une possibilité de résolution. La menace (supposée) n'est plus visible, elle ne n'a pas pour autant disparu. Elle s'est rangée dans notre imaginaire et a rejoint le rayon des hypothèses que l'on pourra plus tard avancer pour donner une explication à la fin de la série.
Les dernières secondes de la série prennent alors une forme allégorique. Un bol d'onion rings est depossé devant les trois membres de la famille. Chacun a son tour, les Soprano piochent dans ce bol comme s'ils participaient à une communion païenne. Une sorte d'acte religieux avant de succomber. Cette scène vient soutenir les hypohtèses mentales suggérées par le déplacement de l'homme aux toilettes.
Toutes les intrigues de cette dernière scène finissent donc par converger vers Tony lui-même. Meadow a enfin réussi à se garer et se précipite vers le restaurant. C'est à cet instant que la caméra reprend le point de vue du parrain qu'elle avait abandonné.
La musique défile, il jette un coup d'oeil machinal vers la porte avant que celle-ci s'ouvre, avant que retentisse la clochette. Tout se coupe brutalement, comme on débranche une prise de courant, comme on meurt ? Tout s'arrête, l’image, la série et la musique. Cette dernière s'interrompt de manière ironique sur les paroles "Don’t stop".
Si l'histoire de Tony Soprano se poursuit, c'est derrière cet écran noir, sur la toile blanche des hypothèses que chacun de nous peut désormais formuler. A chacun sa vérité, à chacun sa fin, à chacun d'imaginer sa résolution. La frustration éprouvée est compréhensible mais l'artifice constitue sans doute le meilleur moyen de continuer à faire vivre Tony Soprano dans la mémoire de chaque spectateur. Avec cette exhortation "Don't Stop".
Avec cet artifice, Chase mêle de manière indissociable la narration et la réalisation. Avec ce final, Chase exclut son spectateur tout comme il exclut la totalité de ses personnages avec la même méthode et au même instant : via la caméra. La caméra nous rejette en tant que spectateur, elle nous force à reconnaître que tout est terminé. Il y a aussi une mise en abyme de la condition du spectateur dans la série.
De la même façon que le pari de Pascal est insoluble et relève de la foi, Chase joue de l’insolvabilité de ce mystère. Le créateur a délibérément mis finà notre état de spectateur de la série et n'a pas simplement arraché chacun d'entre nous des images que nous regardions. Fin du rêve, nous pouvons nous réveiller.
(Images: HBO)
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«The Walking Dead»: Le spin-off en cours de tournage et des indices sur l’épisode 9
SERIES TV Plus que dix jours avant le retour de la série des zombies. AMC a dévoilé un titre et un synopsis, alors que la productrice a donné des détails sur le spin-off, centré sur les familles…



Plus que dix jours avant l’épisode 9, attendu fébrilement dimanche 8 février. «Je pense que les fans vont être assez choqués par la tournure que cela prend», avait confié mi-décembre à 20 Minutes Andrew Lincoln alias Rick Grimes, en titillant comme il se doit l’impatience des fans, en hibernation depuis la fin du premier volet de la saison 5 le 30 novembre dernier.

«Un petit détour» pour les survivants
Toute aussi mobilisée sur ce teasing, la chaîne AMC vient de dévoiler, après le teaser du 20 janvier, un titre et un synopsis pour l'épisode 9. «What Happened and What’s Going On» sera le titre abscons de l’épisode 9, soit littéralement «Ce qu'il s'est passé et ce qui se passe». Ce qui ne nous dit pas grand-chose si ce n’est que l’épisode devrait revenir sur l’événement traumatisant survenu dans l’épisode 8 (spoilers par ici).
Quant au synopsis, il tient en une phrase: «Après les récentes épreuves que le groupe a dû surmonter, un petit détour pourrait bien être la solution qu’ils cherchaient». Andrew Lincoln évoquait également «quelque chose de nouveau qui ouvre la série d'une façon qu’on n’avait pas encore expérimentée jusqu'ici» et louait le «courage» des scénaristes. De quoi donner lieu à toutes les spéculations des fans après lesimages du 20 janvier qui montrent les survivants à nouveau sur la route, trouvant différents refuges dont une grange assiégée par une horde de zombies, avec quelques éléments ayant interpellé les fans comme Tyreese barrant le chemin à Noah aux abords d'une maison.

La productrice contente de «détruire Los Angeles»
Pendant ce temps-là, la productrice de la série Gale Anne Hurd vient de confier à E! Online des détails sur le spin-off, Fear The Walking Dead qui se déroule à Los Angeles au tout début de l’apocalypse zombie. Le tournage a commencé. «Je vais sur le plateau tous les jours. Tout se passe très bien. C’est une autre façon de voir la façon dont l’apocalypse zombie affecte les familles, et on explore cela sous un angle complètement différent, en nous intéressant à la vie des familles à Los Angeles. C'est agréable d'être à la maison et de détruire Los Angeles comme nous le faisons».
Pour un peu plus de zombies avant le 8 février, la saison 4 de The Walking Dead sera diffusée à partir de ce jeudi à 21h sur Sundance Channel. Le second volet de la saison 5 sera diffusé au lendemain de la diffusion américaine, le 9 février sur OCS.
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«Better Call Saul», le spin-off de «Breaking Bad», arrive en France le 9 février
20minutes.frPar 20minutes.fr | 20minutes.fr – il y a 50 minutes



Better Call Saul arrive enfin en France. Très attendue par les fans de Breaking Bad, la série spin-off centrée sur le personnage de Saul Goodman (interprété par l’excellent Bob Odenkirk) sera disponible à partir du 9 février sur Netflix, au lendemain de la première diffusion à la télévision américaine sur AMC.
La plateforme de vidéos en streaming précise que les deux premiers épisodes seront disponibles respectivement le 9 et le 10 février prochain. Ensuite les épisodes seront disponibles tous les mardis à 8h.



Cette série dérivée a été conçue par Vince Gilligan, le showrunner de Breaking Bad, récompensée par de multiples prix prestigieux comme les Golden Globes et Emmy Awards. Elle suivra l’homme de loi crapuleux Saul Goodman avant sa rencontre avec les protagonistes de Breaking Bad, Walter White et Jesse Pinkman.
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MC Jean Gab1 a dit : Je me suis tjrs demandé pourquoi MARGE fonce dans HOMER jusqu'au jour où j'ai vu que c'est pcq elle envoyait un SMS 😱


Oui, les SMS étaient très utilisés à la création de la série il y a 26 ans.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Le premier trailer de "Better call Saul"

MC Jean Gab1
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Je me suis tjrs demandé pourquoi MARGE fonce dans HOMER jusqu'au jour où j'ai vu que c'est pcq elle envoyait un SMS 😱

MC Jean Gab1
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Il y a 16 ans était diffusé le premier épisode des "Soprano"
MC Jean Gab1
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ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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Le dernier épisode de Walking Dead...



Et ces cons nous laissent en chien jusqu'en février.
MC Jean Gab1
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Better Call Saul : Le premier extrait (avec Mike)

http://series-tv.premiere.fr/News-video/Better-Call-Saul-Le-premier-extrait-avec-Mike-4091427
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Le spin-off de "Breaking Bad" sera lancé le 8 février prochain sur la chaîne américaine AMC
La chaîne américaine AMC vient d'annoncer la date de lancement de la série " Better Call Saul ", le spin-off de " Breaking Bad ", comme le rapporte le site TVLine .
Les téléspectateurs américains pourront ainsi découvrir le premier épisode le dimanche 8 février prochain.
"Better Call Saul" sera centrée autour de l'avocat Saul Goodman, six ans avant les événements de "Breaking Bad".
Bob Odenkirk, Jonathan Banks, Michael McKean, Rhea Seehorn, Patrick Fabian ou encore Michael Mando font parties du casting de la série.
La première saison sera composée de dix épisodes.
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Beaman
Houston fait peur !!
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Sympa la fin alternative aussi


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Malcolm in the Middle

Beaman
Houston fait peur !!
(Dieu vivant du forum)
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Je viens de terminer Breaking Bad

Très bonne série, un ton en dessous The Wire à mon avis mais j'ai passé un très bon moment.
bryan cranston est un acteur énorme quand même, j'avais du mal à me défaire de son rôle dans Malcolm mais il a tellement de talent qu'il te le fait oublier.

MC Jean Gab1
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La rentrée des séries américaines 2014 : notre classement des nouveautés
Pierre Langlais Publié le 13/11/2014. Mis à jour le 13/11/2014 à 17h10.

De celles qui nous ont déjà happés à celles aussitôt oubliées, premier bilan de la rentrée américaine.

La rentrée des séries américaines est presque terminée. Quelques-unes restent à voir d'ici Noël, mais l'immense majorité des nouvelles productions de ce début de saison 2014-2015 a fait son débarquement outre-Atlantique. Nous en avons découvert 28, certaines déjà notées sur nos agendas chaque semaine, d'autres écartées aussitôt vues. Il faudra quelques mois pour confirmer nos intuitions, mais en attendant, voici notre classement. En liens, nos critiques après les pilotes.

1. Transparent (Amazon)
C'est une série produite et diffusée sur un site internet qui arrive en tête d'un classement de « séries télé ». Drame familial aux accents de comédie, histoire d'un père se révélant femme, récit du quotidien d'une transsexuelle et de ses enfants, Transparent est subtilement écrite, remarquablement incarnée (Jeffrey Tambor mérite une statuette), joliment mise en scène (et en musique). Emouvante, juste, drôle, elle a été renouvelée pour une saison 2.

2. The Affair (Showtime)
Après avoir réussi la traversée de l'Atlantique avec En Analyse, adaptation de sa série Betipul, l'Israélien Hagai Levi soigne sa première production 100 % made in USA. Un thriller sentimental autour d'une liaison adultérine, qui va déboucher sur un crime. Malgré quelques longueurs et lourdeurs, la richesse des personnages et la qualité de leurs interprètes (Dominic West, Ruth Wilson, Maura Tierney et Joshua Jackson, tous parfaits) font la différence. Une saison 2 a d'ores et déjà été commandée.
A voir sur Canal+ Séries le mardi soir.

3. Olive Kitteridge (HBO)
Fidèle à sa tradition de minisérie « prestige », la fameuse chaîne câblée parvient à traduire en images le Pulitzer 2009, histoire composite, étalée sur trente ans, d'une femme qui peine à profiter de la vie. Elle butte parfois sur une structure narrative qui hésite entre le film choral et le récit intime, brille moins dans quelques scènes plus convenues, mais dégage in fine une belle émotion sans jamais forcer le trait, ni appuyer sur le bouton « tire-larmes ». Là encore, l'interprétation est formidable, de Frances McDormand (l'Emmy est déjà sur sa cheminée) au grand Richard Jenkins, en passant par le (toujours) génial Bill Murray, appelé en renfort sur le dernier épisode.
Diffusée sur OCS City. Rediffusion à venir.

4. Kingdom (DirecTV)
La bonne surprise de cette rentrée, c'est cette petite série du fin fond du câble, dont on attendait pas grand-chose. Une histoire de famille de pros de l'Ultimate Fighting qui semblait lorgner du côté de Ray Donovan mais avec une ambition intellectuelle limitée. Erreur, cette histoire pleine de coups, de déchirures, de personnages autodestructeurs qui disent leurs peines avec leurs poings, tient la route. Ses acteurs (médiocres dans d'autres productions) se dépassent, l'écriture et les dialogues sont bruts, et la mise en scène se glisse au plus près des combats – qu'ils soient dans la « cage » ou dans le salon. A suivre, d'autant qu'une saison 2 a été validée.

5. Black-ish (ABC)
La meilleure comédie de la rentrée repose sur une belle idée, de celles qui font rire et réfléchir en même temps. Son héros, père de famille Afro-Américain, se demande s'il n'est pas devenu trop « blanc », s'il fait honneur à ses racines en s'intégrant complètement, et si ses enfants ne devraient pas être fiers d'être Noirs. La réponse est complexe et, après un pilote très réussi, se développe patiemment dans une comédie enlevée, bien jouée, grand public. Un bon complément à Modern Family, diffusée le même soir sur la même chaîne, aux Etats-Unis.

6. How to get away with murder (ABC)
La nouvelle production de Shonda Rhimes (elle n'est pas sa créatrice) a tout ce qu'il faut pour combler les amateurs de son style, découvert avec Grey's Anatomy et affirmé avec Scandal. Après le médical et le politique, c'est la justice qui passe à la moulinette speedée, clipée, hypertrophiée. On peut trouver ça bourratif et agaçant, mais c'est assez efficace.

7. A to Z (NBC)
Elle est déjà annulée, mais cette comédie romantique, sans rien inventer (elle pique en partie son idée au film (500) jours ensemble), avait un petit casting sympathique (Ben Feldman et Cristin Milioti) et de quoi mettre de la bonne humeur dans une télé sans prétention.

8. Madam Secretary (CBS)
Ça ne sera sans doute jamais aussi bien que The Good Wife, et ça ne remplacera pas A la Maison Blanche (ni Veep), mais ce drame politique sur une mère de famille (ancienne espionne, tout de même) appelée à la tête de la diplomatie américaine n'est pas désagréable. Téa Leoni s'en sort bien, et les scénarios en font des tonnes pour nous divertir.

9. Gotham (CBS)
On aurait aimé mettre plus haut dans ce classement la nouvelle série de Bruno Heller (Rome, Mentalist), préquelle des aventures de Batman centrée sur le futur commissaire Gordon. Mais il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, malgré son univers soigné. Un léger manque d'ambition ?
A voir sur MyTF1VOD.

10. Survivor's Remorse (Starz)
Comme Entourage avec Hollywood, cette comédie dramatique produite par le basketteur LeBron James se demande comment gérer sa carrière quand on est jeune et déjà couvert d'or. Le héros est attachant, la problématique intéressante, mais il va lui falloir un temps pour s'éloigner complètement des stéréotypes. Une saison 2 est déjà confirmée.

11. The Flash (The CW)
Le spin-off de Arrow tente de retourner du côté lumineux des superhéros, et de faire un divertissement volontiers amusé. C'est (paradoxalement) courageux, et le résultat est effectivement divertissant… mais assez lisse, truffé de lieux communs et pas franchement addictif.

12. Marry Me (NBC)
De toutes les « romcoms » (comédies romantiques) de la rentrée, c'est la dernière en vie. Son pilote, porté par l'excellent Ken Marino, valait le détour, avec ses demandes en mariage foireuses. La suite est malheureusement moins drôle…

13. Selfie (ABC)
On s'attendait au pire. On jurait que ce serait la pire horreur de la rentrée. Et pourtant, après des premiers instants assommants, cette comédie romantique s'amusant des ravages des réseaux sociaux sur notre « image » et nos relations, avait de quoi séduire. A commencer par ses héros, Karen Gillan et John Cho. On n'aura guère le temps de confirmer notre impression : elle a été annulée.

14. Benched (USA)
Fraîchement lancée, cette petite comédie sur une juriste, spécialiste en droit des affaires, contrainte de devenir avocat commis d'office a de quoi devenir un sympathique divertissement. Il y a là quelques bonnes blagues, une bonne énergie… mais rien d'assez surprenant pour vraiment nous accrocher.

15. Jane the Virgin (The CW)
Il faut aimer le genre, supporter une narration et une esthétique qui rappelle Ugly Betty, mais accordons à cette telenovela son originalité, et un recul « méta » crânement assumé. C'est chargé, pas à mettre sous tous les yeux, mais assez surprenant.

16. Forever (ABC)
Un médecin légiste qui ressuscite chaque fois qu'il meurt (ça lui arrive souvent) mène l'enquête. N'attendez rien de bien neuf de ce polar formaté aux accents fantastiques, mais le Gallois Ioan Gruffudd a ce qu'il faut de charme (et un copain attachant joué par Judd Hirsch) pour qu'on se laisse avoir un soir de fatigue. C'est gros comme un building et modestement divertissant.

17. Red Band Society (Fox)
Cette adaptation d'un gros succès catalan, produit par Steven Spielberg, ne manque pas de qualités, et offre un filtre original aux habituelles questions ados – ses héros sont tous hospitalisés pour des maladies graves. Pourtant, on l'a vite abandonnée. Comme beaucoup de téléspectateurs américains, ce qui laisse craindre une future annulation.

18. NCIS : New Orleans (CBS)
Tout est dans le titre : c'est NCIS à la Nouvelle-Orléans. Quoi de neuf ? Rien, ou presque. Après tout, il nous arrive de manger des pattes au catch-up, non ? Comme ils sont des millions à aimer aux Etats-Unis, ça devrait durer. Prochain arrêt, une diffusion sur M6 ?

19. Scorpion (CBS)
Le pilote restera comme le moment le plus hilarant de cette rentrée américaine, énorme « WTF », comme on dit en anglais. Après ? Ce thriller dont les héros sont des geeks champions du hacking en tous genres est juste passable. On s'en passera donc. Sauf si on tombe dessus par inadvertance lors d'une future diffusion française.

20. The McCarthys (CBS)
Faut-il continuer à faire des sitcoms à l'ancienne, avec personnages qui parlent forts, rires du public poussés à fond et décors en carton ? Pas nécessairement, même si une comédie qui cite The Good Wife à tout bout de champ ne peut pas être complètement mauvaise.

21. Constantine (NBC)
Il avait l'air cool, sur le papier, Constantine, héros de DC Comics (Batman, Flash, etc.), exorciste en lutte contre les démons (et ses démons). Mais le premier épisode était un tel souk, mal écrit, mal dialogué, moche, qu'on n'a pas voulu voir la suite.

22. Happyland (MTV)
Bonne idée que de raconter les amourettes d'une bande d'ados employés d'un parc d'attraction – le contraste entre le superficiel, les contes de fées, le sourire obligatoire, et les tourments de la jeunesse. Dommage que l’exécution de cette idée soit si timide et proprette.

23. Cristela (ABC)
Elle a la pêche, Cristela, et elle réussit quelques belles blagues, dans cette sitcom très familiale. Mais son univers est tellement poussif et formaté qu'on n'a pas franchement envie de voir grandir cette Mexicaine-Américaine tonitruante.

24. Bad Judge (NBC)
Will Ferrell à la production, Kate Walsh dans le rôle titre ? On était prêt à aimer ce « mauvais juge ». A tort. Forcée, faussement provoc', rarement drôle, la série a fait un flop. Et a été annulée rapidement.

25. Stalker (CBS)
Au cœur d'une grosse polémique sur sa vision des « stalkers », les harceleurs qui traquent souvent jusqu'au meurtre leurs victimes, ce polar bourrin et caricatural ne mérite finalement pas tant de pub. A moins d'être un fan d'Esprits Criminels et d'avoir trouvé The Following géniale, passez votre chemin.

26. Manhattan Love Story (ABC)
Accusée d'être sexiste, cette comédie romantique reposait surtout sur un principe assommant : on entendait toutes les pensées de ses deux tourtereaux. Je parle au passé, car elle a fait long feu. On ne va pas la pleurer.

27. Mulaney (Fox)
Rien de scandaleux dans cette sitcom façon Seinfeld. Mais on s'est tellement peu amusé que ç'en est devenu crispant. Une comédie est censée faire rire. Si elle nous incommode et nous ennuie en seulement vingt minutes, on ne peut que souhaiter sa disparition. Elle est imminente.

28. The Mysteries of Laura (ABC)
L'authentique nanar de cette rentrée, polar familial accablant de banalité, jamais captivant, jamais drôle, vide de toute bonne idée, capable de nous faire piquer du nez au bout de quelques minutes. Une saison complète a été commandée aux Etats-Unis, preuve qu'il y a un public pour ce genre de produit. Nous n'en faisons pas partie.
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L’actrice Sheryl Lee (Twin Peaks) a tout perdu à cause de la maladie
Sheryl Lee a incarné Laura Palmer, la sulfu­reuse héroïne de Twin Peaks. La comé­dienne raconte aujourd’­hui sa descente aux enfers depuis la décou­verte de la mala­die rare dont elle est atteinte.

Vingt-trois ans après sa diffu­sion sur La Cinq, Twin Peaks reste l’une des séries les plus cultes jamais diffu­sée. Série dans laquelle Sheryl Lee jouait Laura Palmer, la jolie lycéenne assas­si­née et dont le meurtre était le point de départ de l’in­trigue. Aujourd’­hui âgée de 47 ans, la star raconte au Evening Stan­dard, comment sa vie a basculé le jour où elle a décou­vert qu’elle souf­frait d’une mala­die du sang très rare.
Dans une inter­view accor­dée au jour­nal britan­nique, Shery Lee raconte le tour­nant tragique qu’a pris sa vie depuis quelques années. Atteinte de neutro­pé­nie – une mala­die du sang carac­té­ri­sée par une baisse des globules blancs et un risque très accru de contrac­ter des infec­tions – l’ac­trice à la santé fragile a vu sa carrière très impac­tée par cette mala­die.
Inca­pable de travailler sur des plateaux de tour­nage à cause de sa patho­lo­gie, l’ac­trice raconte comment sa vie a été détruite par cette mala­die : « J’ai dû tout vendre pour des raisons finan­cières. À partir de 40 ans [âge auquel elle a été diagnos­tiquée, NDLR], j’ai été malade durant quatre ans et demi. J’ai essayé de conti­nuer à travailler autant que possible, mais j’en étais physique­ment inca­pable et c’est diffi­cile de décro­cher un job quand vous avez l’air malade. »
Trou­vant diffi­ci­le­ment des rôles, les problèmes d’argent sont rapi­de­ment venus s’ajou­ter aux soucis de santé. Shery Lee raconte sans détour sa lente descente aux enfers : « J’ai fait quelques films indé­pen­dants, mais ça ne paie pas. Alors j’ai tout perdu – ma santé, ma carrière, mon argent. J’avais une petite maison, et j’ai dû la vendre et démé­na­ger dans un appar­te­ment, ensuite j’ai vendu l’ap­par­te­ment… J’ai dû réduire mon train de vie encore et encore. » Malheu­reu­se­ment pour l’ac­trice, réduire les dépenses au maxi­mum n’a pas suffi à la garder à flots. Aux abois finan­ciè­re­ment, la comé­dienne a été contrainte de vendre tous les souve­nirs qu’elle avait du tour­nage de Twin Peaks. Des objets qu’elle « aurait aimé pouvoir garder », si elle avait eu le choix…
Malgré la diffi­culté, Sheryl Lee fait tout pour rester posi­tive. Une force qu’elle puise dans l’amour qu’elle porte à son fils de 14 ans, Elijah, qu’elle tient abso­lu­ment à « voir gran­dir. » Et c’est tout ce qu’on lui souhaite.
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"Être musicien a fait de moi un meilleur acteur"
SÉRIES TV | Avant d'être comédiens, Steven Van Zandt ("Lilyhammer") et Miguel Ferrer ("NCIS : Los Angeles") ont été, et sont encore des musiciens. Rencontrés au dernier Festival de Télévision de Monte Carlo, ils m'ont parlé du lien entre leurs deux jobs.

Le 30/10/2014 à 09h06- Mis à jour le 30/10/2014 à 09h18
Pierre Langlais

l n'y a pas que les stars du hip-hop qui s'incrustent dans les séries. Les rockeurs aussi jouent la comédie. Bien avant d'être le Silvio Dante des Soprano, bien avant de produire et incarner Lilyhammer, Steven Van Zandt était le guitariste du E Street Band de Bruce Springsteen -- il l'est toujours. Miguel Ferrer, lui aussi, est un musicien pro. Vu dans Twin Peaks, Preuve à l'appui, des dizaines de séries le temps d'un épisode, et désormais NCIS : Los Angeles, il a été batteur sur l'album solo de Keith Moon (lui-même batteur des Who), "Two Sides of the Moon", en 1975.
Ils étaient tous les deux invités du dernier Festival de Télévision de Monte Carlo. Je leur ai demandé en quoi leurs savoir-faire de musicien pouvait les aider à être de bon comédien -- et auteur, pour Van Zandt. Deux visions très différentes du lien musique - comédie.

Miguel Ferrer : Avoir été musicien a fait de moi un bien meilleur acteur. Il n'est pas nécessaire d'être un prodige de tel ou tel instrument, mais de connaître la musique, la technique, le solfège. Lire et comprendre un scénario, c'est comme comprendre un morceau. Il faut anticiper les notes qui viennent, les harmonies, saisir s'il faut jouer fort, doucement ou rapidement. Tout est une question d'interprétation, le mot est lourd de sens. Interpréter, c'est mettre en lumière une œuvre, disparaître derrière elle. Un acteur, même seul à l'écran, est là pour servir une scène, pour y trouver sa place. Se mettre en avant, ne penser qu'à soit alors qu'il est question d'une œuvre de groupe, est une terrible erreur. Les musiciens qui en font des tonnes, essayent de jouer le plus de notes possible en un minimum de temps, ceux-là ne servent pas la musique, ils se servent eux-mêmes. Ce sont de mauvais musiciens. Même chose avec un comédien : ceux qui ne pensent qu'à comment bien pleurer ou crier, qui se regardent en permanence, sont de mauvais comédiens.

Steven Van Zandt : La musique m'a d'abord apporté une capacité à fouiller mes entrailles, à mieux me connaître, parce qu'il s'agissait d'écrire sur moi-même. Dans ma conception du monde, tous les personnages possibles existent en nous. Il s'agit d'aller les chercher, en nous, et de leur donner vie. C'est le même travail que j'effectue quand je compose de la musique : je cherche des personnages en moi. La similitude des processus ne m'apparait clairement qu'aujourd'hui que je suis non plus seulement acteur, mais aussi scénariste et producteur – sans parler de ma casquette de compositeur, évidemment. Faire de la musique, pour moi, c'est tenir en main son destin artistique – je ne parle pas de son destin financier ! Quand je travaillais sur Les Soprano, c'était tout l'inverse, c'était une question de lâcher prise. A l'époque, je devais accepter une philosophie totalement différente de celle qui guide ma vie de musicien : s'ils sont content, alors je suis content.

Lilyhammer, le jeudi à 20h45 sur Arte (saison 1), et sur Canal+ à 22h40 (saison 2)
NCIS : Los Angeles, saison 5, le samedi à 20h50 sur M6
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jbtahiti
Stopweb
(Légende)
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Putain, entre spin offs, prequels, suites, reboots, remakes, les financiers d'Hollywood exploitent leurs filons jusqu'à l'épuisement...et l'écoeurement
MC Jean Gab1
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Walking Dead : Le spin off trouve un réalisateur
Premiere.fr – il y a 1 heure 37 minutes

Alors que la saison 5 de la série The Walking Dead vient de commencer, on reparle du projet de spin off. Un réalisateur pour son pilote vient d’être annoncé : Adam Davidson
La saison 5 de la série The Walking Dead à peine entamé (explosant les records d'audience comme de piratage) que le pilote du spin off fait de nouveau parler de lui.
Ainsi, Deadline nous apprend qu'AMC a donc chargé le réalisateur Adam Davidson de la création de l'univers visuel de cette nouvelle série et donc de la réalisation du pilote
Adam Davidson a principalement travaillé à la télévision et réalisé des épisodes de séries telles que Community,Lost,Deadwood, Grey's Anatomy, Six Feet Under ou encore Fringe.
Co-créé par Robert Kirkman à l'origine du roman graphique The Walking Dea) et Dave Erickson (Marco Polo), ce spin off se déroulera au cours de la même apocalypse zombie représenté dans The Walking Dead, mais dans un endroit différent.
Le producteur exécutif seront Dave Erickson (également showrunner), Robert Kirkman, Gale Anne Hurd et David Alpert.
MC Jean Gab1
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272 people died in the Breaking Bad Series.
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Ces trois mystères qui consument les fans de “Twin Peaks” seront-ils éclaircis en 2016 ?
SÉRIES TV | Lorsque, en 1991, la série de David Lynch s'arrête brutalement, elle laisse ses fans désemparés face à tant d'énigmes irrésolues. La troisième saison apportera-t-elle des réponses ?
Le 18/10/2014 à 00h00- Mis à jour le 21/10/2014 à 09h22
Sophie Bourdais et Pierre Langlais - Télérama n° 3379

Dans l'ultime épisode de Twin Peaks, Laura Palmer, la reine du bal assassinée, annonçait à Dale Cooper, agent du FBI en charge d'élucider son meurtre : « Rendez-vous dans vingt-cinq ans. » David Lynch et Mark Frost viennent de le confirmer : leur chef-d'œuvre, précurseur des séries d'auteur, reviendra pour neuf épisodes inédits en 2016. Soit précisément un quart de siècle après son annulation, en 1991. Cette troisième saison inattendue devrait poursuivre la fascinante histoire, entre polar et onirisme, et redonner vie aux inquiétantes demeures de la petite ville de Twin Peaks, à l'étrange « loge noire » et à ses esprits maléfiques. Un retour historique du thriller métaphysique et parodique, et une occasion de résoudre une foule de mystères laissés sans réponse. Trois exemples.

Elle ressemble à quoi, cette fameuse « loge blanche » ?
Les scénaristes ont dû laisser de côté un pan essentiel du riche univers métaphysique de la série, celui de la mystérieuse « loge blanche », opposé de la « loge noire ». « On en parle dans tous les épisodes qui suivent la résolution de l'affaire Laura Palmer, mais elle n'est jamais montrée. C'est très frustrant ! Est-ce qu'elle existe, peut-on l'atteindre, est-ce un endroit différent de la loge noire ? s'interroge l'écrivain Pacôme Thiellement, fin connaisseur de Twin Peaks. Les deux loges sont présentées comme des mondes supérieurs, peuplés de personnages comme Bob ou le nain, qui sont des incarnations d'esprits. On connaît ceux de la loge noire, pas ceux de la loge blanche. Si ça se trouve, ce sont les mêmes, qui officient autrement ! Prenez le nain, on ne sait pas à quel point il est mauvais ou pas. »

Qu'est-il advenu de l'agent Dale Cooper ?
Notre héros féru de café noir s'était dédoublé dans la loge noire, et la dernière image de la série le montrait la tête en sang, pris de fou rire, face à un miroir brisé où apparaissait… Bob, l'un des esprits les plus maléfiques de la série. Côté fans, on a failli en devenir dingues.
our Pacôme Thiellement, la principale énigme à résoudre réside dans cet insupportable cliffhanger : « On ne sait pas si on peut se libérer de Bob. Bob est un principe du mal, qui se transmet et ne peut s'éteindre. Dale Cooper peut-il revenir en arrière ? Que va-t-il se passer avec les deux Cooper, celui qui est dans la loge noire, et celui qui est Bob, et se trouve à l'extérieur ? » Ce serait une bonne idée de nous éclairer sur leur sort, sachant que, si Frank Silva (Bob) est mort, Kyle Mac­Lachlan (Cooper) pourrait reprendre du service. « Je ferais mieux d'allumer la cafetière et de chercher mon costume noir », twittait-il début octobre.

Mais où sont passés Chester Desmond et Phillip Jeffries ?
Ces deux agents du FBI n'apparaissaient pas dans la série mais dans le film Twin Peaks. Fire walk with me, sorti en 1992. Ils ont enquêté sur des affaires annonciatrices du meurtre de Laura Palmer. Desmond, joué par Chris Isaak, y disparaît sans explications (a-t-il été enlevé par la loge noire ?), et Jeffries, incarné par David Bowie, n'y fait qu'une brève apparition, où il s'emporte dans un monologue énigmatique, suite d'histoires absconses « qui devaient être explicitées dans une suite, télévisée ou cinématographique, explique Pacôme Thiellement. Lynch pensait pouvoir se servir du film pour relancer la série, il l'a donc truffé de mystères ». Malheureusement, l'échec au box-office de Fire walk with me nous a privés de réponses. Jusqu'en 2016 ?
MC Jean Gab1
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Les jouets Breaking Bad font polémique
ElleElle – il y a 25 minutes

Toys "R" Us s'attire les foudres des parents avec ses jouets Breaking Bad. L'Américaine Susan Schrivjer a lancé une pétition pour demander à ce que les figurines à l'effigie des héros de la série ne soient plus vendues dans l'enseigne. Cette mère de famille estime que les produits dérivés de ce programme, racontant l'histoire d'un professeur devenant trafiquant de drogue, n'ont pas leur place dans les rayons de l'enseigne. " Leur décision de vendre ces poupées, accompagnées de leurs sacs de billets et de meth, aux côtés de jouets pour enfants, est une transgression des valeurs familiales promues par la marque ", écrit-elle.

La réponse de Toys "R" Us
Invitée dans le " Today Show ", Susan Schrivjer a expliqué avoir été " surprise et consternée " en tombant sur ces figurines. " Tout ce qui est en relation avec la drogue n'a pas sa place là-bas. Ils devraient examiner à nouveau leurs visions et leurs valeurs ", a-t-elle ajouté. Sa pétition a recueilli jusqu'ici 2 000 signatures. De son côté, Toys "R" Us estime être dans son bon droit. " L'emballage du produit indique clairement qu'il est destiné aux 15 ans et plus. Les jouets se trouvent dans la section pour adultes ", a déclaré la marque à NBC news.
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LeBu
Because
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http://sabotagetimes.com/reportage/top-four-seasons-of-the-wire/

Ici, pareil.
Dans les commentaires, ellle s'en sort même plutôt bien la saison 2 si on fait un classement des classements
LeBu
Because
(Historique)
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http://www.reddit.com/r/television/comments/2bk322/rank_seasons_15_of_the_wire/

Ici, par exemple, les avis sur la saison 2 varie beaucoup d'un post à l'autre.
LeBu
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(Historique)
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Je me suis fait The Wire récemment (merci Stopweb ).
Et je regardais les classements et les impressions des fans justement.

Si la 5ème saison fait quasi l'unanimité sur le fait qu'elle soit la moins réussie, je trouvais les avis très partagé sur la 2ème saison en fait. Pour certains très bonne, pour d'autres très mauvaises. Y'a pas cet effet là sur les autres saisons.

Perso, elle m'a plu. Ca permettait de voir Baltimore un peu plus dans son ensemble.

La 1ère saison de Fargo est pas mal sinon.
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The Number 9 a dit : La saison 2 n'est pas raté. Elle est même très bien. Que tu ne l'ai pas aimé est une chose, je ne pense pas que cela reflète l'avis général et surtout la qualité de la saison.


A chaque fois que je tombe sur des impressions/classements laissés par les fans, la 2 est presque tout le temps mal perçue. Ce qui est carrément logique
Après la qualité de la saison...difficile à juger.


The Number 9 a dit :Ce n'est pas que Simon a perdu son talent (il n'y a qu'à voir ce qu'il a fait après, Treme ayant reçu de très bonnes critiques par exemple) mais une association de choses qui ont fait que cette saison 5 sentait mauvais dès sa production. On peut au moins reprocher à Simon de ne pas avoir su donner une fin à la hauteur à sa série majeure (même si, encore une fois, tout n'est pas sur son compte. HBO ne l'a pas beaucoup aidé sur le coup).


Selon le livre, le principal problème a été qu'au contraire des saisons précédentes où Simon était sur The Wire avec d'autres scénaristes, là par exemple Ed Burns n'était plus présent sur la saison 5, et en gros Simon n'avait plus personne pour le recadrer quand il faisait fausse route. On parle souvent des showrunners, ces fameux gars qui dirigent une série tout seul, mais évidemment il y a tout un tas d'autres personnes derrière. Et là selon le livre, Simon était un peu le seul maitre à bord dans la saison 5, et du coup (comme en plus le journalisme était son sujet de prédilection) il n'y avait personne pour contre-balancer ses bonnes et ses mauvaises idées.



The Number 9 a dit :The Wire est une très grande série. Comme The Sopranos, 6 feet Under ou Breaking Bad (et j'aime ajouter The Shield à tout ça parce que j'avais adoré). Peut être pas la meilleure mais qu'est ce qu'on en a à foutre. Tu as aimé ? Moi oui et c'est le principal.


Ca va, je te citais dans le message précédent parce que tu es le premier fan de The Wire qui m'est venu à l'esprit, c'est tout
Toujours selon le livre, les 7 séries qui ont marqué/révolutionné le petit écran sont dans l'ordre chronologique : Les Soprano, Six Feet Under, The Wire, The Shield, Deadwood, Mad Men, Breaking Bad.



The Number 9 a dit : Tu as regardé Sons of Anarchy ? Pas commencé cette dernière saison moi mais je suis bien content que ça se termine. C'était moins bien quand même.


Non pas encore, j'ai un peu loupé le début de saison, en ce moment je suis dans le début de saison de Homeland et je me suis lancé dans The Good Wife, histoire de voir, vu que la série reçoit depuis des années de très bonnes critiques.
SoA j'ai toujours trouvé cette série très inégale !
J'ai beaucoup aimé la saison 4, certaines saisons (la 2 je crois) étant bien quelconques.

Sinon c'est marrant (je ne savais pas, je l'ai lu dans le livre), Sutter était un des scénaristes de The Shield, et déjà à l'époque c'était toujours LE scénariste...qui voulait constamment du trash
The Number 9

(Mythe)
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Anonyme a dit : La saison 2 repart sur des personnages complètement nouveaux, le téléspectateur est dérouté, les 3/4 de la saison sont chiants à mourir (qu'est-ce qu'on en a à branler de 3 syndiqués polonais qui travaillent sur le port ?).


J'ai adoré ce passage.
The Number 9

(Mythe)
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Anonyme a dit : Un article de branlette comme j'en ai jamais vu, même Number 9 ne l'aurait pas écrit de cette manière


Je ne sais pas, je n'ai pas lu. Je n'en ai rien à branler de quelle est la meilleure série de tous les temps.

La saison 2 n'est pas raté. Elle est même très bien. Que tu ne l'ai pas aimé est une chose, je ne pense pas que cela reflète l'avis général et surtout la qualité de la saison.
La saison 5 est moins bonne c'est vrai. Raté je ne sais pas, en tout cas, c'est celle que j'ai le moins regardé. Ce n'est pas que Simon a perdu son talent (il n'y a qu'à voir ce qu'il a fait après, Treme ayant reçu de très bonnes critiques par exemple) mais une association de choses qui ont fait que cette saison 5 sentait mauvais dès sa production. On peut au moins reprocher à Simon de ne pas avoir su donner une fin à la hauteur à sa série majeure (même si, encore une fois, tout n'est pas sur son compte. HBO ne l'a pas beaucoup aidé sur le coup).

The Wire est une très grande série. Comme The Sopranos, 6 feet Under ou Breaking Bad (et j'aime ajouter The Shield à tout ça parce que j'avais adoré). Peut être pas la meilleure mais qu'est ce qu'on en a à foutre. Tu as aimé ? Moi oui et c'est le principal.

Et sinon tu vas bien ?
Tu as regardé Sons of Anarchy ? Pas commencé cette dernière saison moi mais je suis bien content que ça se termine. C'était moins bien quand même.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
us
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
MC Jean Gab1 a dit : "Pourquoi The Wire est la meilleure série de tous les temps"



Un article de branlette comme j'en ai jamais vu, même Number 9 ne l'aurait pas écrit de cette manière

Les arguments sont bidons :
- "Sur Ecoute est la meilleure série de tous les temps parce qu'elle est idéale", ah bon, idéale alors que les audiences n'ont jamais décollé ? Une série idéale c'est une série que personne ne regarde ?
- "Elle est la série du consensus. Celle à qui on ne reproche rien parce qu'il n'y rien à reprocher.", mais de quoi il parle le mec ? Son consensus à lui, certainement, mais c'est tout. The Wire est parfoit lent, chiant, inintéressant. La saison 2 repart sur des personnages complètement nouveaux, le téléspectateur est dérouté, les 3/4 de la saison sont chiants à mourir (qu'est-ce qu'on en a à branler de 3 syndiqués polonais qui travaillent sur le port ?). La saison 5 ? Dans le livre "Des Hommes tourmentés" dont tu as parlé l'autre jour Bith, ils disent que la saison 5 est ratée. 2 saisons sur 5 ennuyeuses ou ratées, on est loin de la série "sans reproche" hein.
- "Mais la série de David Chase, aussi admirable soit-elle, ne peut rivaliser vraiment: elle s'inscrit dans le sillage de Coppola et la filiation d'un Philip Roth. Elle se permet des anecdotes, elle s'autorise des épisodes pour rien (voire un peu moins bons)", humpf...dans le sillage de Coppola ? Parce que Coppola a fait 3 films sur un mafieux fictif et que la série de Chase est basée sur l'histoire d'un mafieux fictif ? Donc The Wire est dans le sillage d'un NYPD Blues car ce sont 2 séries sur l'intérieur d'une équipe de police non ? C'est quoi ce genre de lien foireux sans déconner.
Et s'autoriser des anecdotes, c'est censé rabaisser la qualité d'une série ? Depuis quand ? Et des épisodes pour rien ? C'est sûr que quand dans The Wire, tu commences un épisode dans le bureau du chef qui dit "on va les mettre sur écoute", et qu'à la fin de l'épisode, ils sont dans le camion en train de commencer à écouter, tu te dis que t'as vécu quelque chose de très, très grand...


Et pour finir, "Car l'affirmation est remarquable d'abord par son unanimité"... Ah bon ? D'où est-ce qu'il sort ça ce guignol ? Des classements, des jugements, des "titres", j'en ai vu un paquet, et il n'y avait aucune unanimité.


Ah et histoire d'amener (moi), quelques arguments, au lieu de se contenter des "tout le monde le dit"...tiré de "Des Hommes Tourmentés" :
"Tout ceci (la saison 5) mena à quelque chose d'unique dans l'histoire de The Wire : une avalanche de mauvaises critiques. Dans le Washington City Paper, une chronique tout à fait représentative de l'ensemble des réactions s'écriait dès son titre : "Qu'est-il arrivé à Notre Série ?" "Simon peut encore redresser la barre", indiquait l'article, mais The Wire "marchait à pas lourds vers sa fin, les pieds englués dans un monde de stéréotypes télévisuels qu'elle évités héroïquement jusqu'à maintenant"".

En effet, rien à reprocher, série idéale, toutes les critiques sont unanimes, jamais un épisode pour rien, un vrai consens
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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Aucun problème, c'est juste la soudaineté et la manière dont McNulty se fait malmener au pieu qui me font rire dans cette scène.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Elle est très bien, la scène avec la serveuse, c'est quoi le problème ?

- Vous pouvez me demander n'importe quoi…

Et plan suivant, ça ramone sec
-

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ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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C'est juste que les scènes où McNulty se fait une serveuse alors qu'il est torché comme jamais et celle où il se farcie je ne sais combien de putes pour le "bien" d'une mission me font encore rire.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
Pour les scènes de baise, je te recommande "Masters of sex", y'en a 8 par épisode
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Pas compris, tu cherches des scènes de baise dans une série ou une série à mettre en fond pour baiser ?
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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Et pour la baise, The Wire, nan ?
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Pas vraiment comparable. BB est une œuvre de fiction pure, TW est plus une fresque-documentaire. Après, en série-divertissement-création artistique, je préfère BB qui est une réussite totale (scénario, acteurs, réalisation, bande son).
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