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Séries spoilers

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Dommages collatéraux…
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Petite cochonne
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Elle ne s'arrange pas
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'Culé
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Merde, le morveux de "Dexter" rapplique dans "Homeland"
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Calm like a bomb
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Je ne supporte plus la tête de cake de Williams
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Aux chiottes Stephen King
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Trop naze
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Construit en un temps record. Et les gens n'ont que ça à foutre
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A chier
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Ridicule
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Grotesque…
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Dommage, elle partait bien cette série…
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Yeah
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L'acteur de "Breaking Bad" R.J Mitte de retour dans une série

Alors que " Breaking Bad " s'est achevée dimanche dernier, le site Internet du Hollywood Reporter nous apprend que l'un des acteurs de la série a trouvé un rôle régulier dans "Switched at Birth".
Il s'agit de R.J. Mitte, le comédien qui incarnait Walter White Jr dans "Breaking Bad". Le jeune homme de 21 ans sera Campbell, un étudiant en médecine paralysé après un accident de snowboard.
Prochainement diffusée sur la nouvelle chaîne de la TNT 6Ter, "Switched" suit le quotidien de deux jeunes filles qui ont été échangées à la naissance.
La troisième saison sera diffusée en janvier prochain sur la chaîne américaine ABC Family.
JMM.com
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Une série pour Lady M
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Sondage : quelle est la fin de série la plus décevante ?
Vous avez été nombreux à répondre à notre sondage Télé-Loisirs : quelle fin de série vous a le plus déçus ? Trois shows se sont rapidement hissés sur le podium, trois shows particulièrement populaires, dont la conclusion n'était pas à la hauteur de vos espérances.

Suite au rejet massif de la fin de Dexter par les téléspectateurs, et quelques jours avant l'enthousiasme suscité par l'épisode final de Breaking Bad, nous vous avons demandé, via un appel sur les réseaux sociaux, de nous citer les séries dont la conclusion vous a le plus déçus. Dix shows sont sortis du lot, dix shows que nous avons ensuite proposé de départager par le biais d'un sondage mis en ligne sur Télé-Loisirs vendredi 27 septembre. Et en moins d'une semaine, vous avez été plus de 53 000 à donner votre avis ! C'est dire comme le débat vous passionne. Car il n'y a pas grand chose de plus frustrant, de plus décevant, que de voir une série que l'on aime profondément, s'effondrer mollement comme un vieux soufflé au fromage. Généralement, l'attente et l'exigence des fans sont à la hauteur de l'addiction que provoque une fiction.
C'est ainsi que sur les dix propositions qui vous étaient soumises, celle qui a reçu le plus de voix est certainement la série la plus addictive de tous les temps : Lost. La création de J.J Abrams a recueilli 20,7% des suffrages (soit 10 959 votes). Durant six saisons, les naufragés de Lost ont tenu en haleine des millions de téléspectateurs dans le monde entier. Flash-back, flash-forward, cliffhangers de malades et coups de théâtre à répétition, du jamais vu ! Lost a réussi ce qui semblait impossible jusqu'alors : rassembler un large public malgré des éléments fantastiques et un scénario complexe. Et c'est justement cette complexité qui a rendu accro tant de "Losties". Parce qu'on n'y comprend rien, mais suffisamment pour avoir envie d'en savoir plus, Lost rendait complètement dingues ses fidèles, excités par la richesse de l'histoire et animés par la soif d'explications.
Le problème de Lost, c'est que tout n'était pas explicable. Comme beaucoup s'en doutaient tout au long de la série, il serait impossible de donner une réponse à la multitude de questions soulevées au fil des épisodes. A la limite, on pouvait pardonner le manque d'éclaircissements. Ce que les fans de Lost n'ont en revanche pas pardonné, c'est de tomber dans la mièvrerie. De donner l'explication la plus bête qu'il soit, celle à laquelle on refusait de croire tant elle était simple : ils sont tous morts. Un peu comme quand on nous dit "ben en fait, tout ça n'était qu'un rêve". Six années d'intense trifouillage de méninges, de recherches sur le net, de débats enflammés avec d'autres fans de la série pour finir dans une église, la lumière de Dieu baignant les lieux, les personnages - les plus charismatiques comme les plus simples - arborant un immense sourire aux lèvres, se serrant dans les bras les uns des autres. Plus cul-cul la praline, tu meurs ! Le final de Lost répond certes à un grand nombre de questions, mais pas les plus intéressantes (et cet ours polaire alors, qu'est-ce qu'il foutait là ?!). Et alors que Lost nous avait fait rêver durant 121 épisodes, nous bluffant chaque fois un peu plus par un imaginaire débordant, la série s'achève dans une happy-end catho, très made in America finalement. Les espérances des fans étaient à la hauteur de la grandeur de Lost, leur déception aussi.
Pour la suite du sondage, la série Lost est suivie de très près par une autre série addictive : Prison Break. Le problème d'une série au rythme effréné, mais qui s'est très vite essoufflée. Deux saisons auraient largement suffi à combler les fans. Sans doute auraient-ils été frustrés de voir la série s'arrêter si vite ; mais mieux vaut être frustrés, que déçus. Avec ses deux dernières saisons qui tournent en rond, la fin de Prison Break recueille 16,5% des suffrages, soit 8 756 votes. Sur la dernière marche du podium, arrive Dr House, avec 7 908 voix et 14,9%.
Découvrez l'intégralité des résultats du sondage :
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Tu me fais une place, chérie ?
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La graisse n'a pas stoppé la balle…
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Putain, Lady D…
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Avec Hannah Ware, l'actrice préférée de Jean-Claude Van Damme
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Betrayal
Une magnifique femme photographe malheureuse dans son mariage débute une relation adultère torride avec l'avocat d'une famille puissante. Lorsque ce dernier prend en charge la défense d'un homme suspecté de meurtre, accusé justement par le mari de celle-ci, leur histoire ainsi que l'affaire entrent dans une spirale infernale aux conséquences cataclysmiques...Adaptation de la série néerlandaise Overspel.
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Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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MC Jean Gab1 a dit : Le plus impressionnant dans BB, c'est la cohérence de l'ensemble, les pièces qui s'imbriquent parfaitement.


+1
Je ne suis pas un mordu des séries comme toi mais je n'ai vu qu'une telle cohésion que dans The Wire et à un degré légèrement moindre dans les Sopranos.
Ce genre de série où le moindre détail à son importance et ou le hasard n'a finalement que très peu sa place. Comme dans la vraie vie en somme.


MC Jean Gab1 a dit :C'est marrant de voir à une semaine d'intervalle la fin parfaitement réfléchie de BB et celle grand guignolesque de "Dexter" où les scénaristes ne savent pas ce qu'ils font


Certes mais y'avait pas besoin d'attendre le final des deux séries pour s'apercevoir que Dexter n’atteignait pas les chevilles de BB.
Le plus triste c'est que dans 10 ans la plupart des gens se souviendront de Dexter mais que presque tout le monde aura oublié BB et WW
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Le plus impressionnant dans BB, c'est la cohérence de l'ensemble, les pièces qui s'imbriquent parfaitement. C'est marrant de voir à une semaine d'intervalle la fin parfaitement réfléchie de BB et celle grand guignolesque de "Dexter" où les scénaristes ne savent pas ce qu'ils font (la … de Debra, quel intérêt ?) ni où ils vont (fin en queue de poisson laissant la porte ouverte à une éventuelle reprise).
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Impossible de me souvenir comment je me suis mis à cette série Pas via Stopweb car on en parlait à peine. Je ne me souviens pas d'un buzz particulier sur les réseaux sociaux... Je ne sais plus, j'ai dû la tester par hasard.
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Matisse a dit : On l'a pas vu finalement.


Si, dans un flashback
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BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
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On l'a pas vu finalement.
Matisse
BARCA BARCA BARCA 6-1 !!
(Mythe)
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MC Jean Gab1 a dit : Bon, maintenant, j'attends une suite avec Jesse qui cherche le fric et Walter Jr qui prend le relais de son père


Très peu probable pour les deux.
Je pense que Jesse va se ranger définitivement des embrouilles, se trouver un petit boulot merdique pépère et tomber dans la dépression et l'alcoolisme
Etant aussi fragile mentalement je vois pas comment il pourra surmonter tout ce qu'il a vu et fait ces deux dernières années.
C'est un peu pareil pour Skyler, malgré le fric qu'elle va toucher je l'a vois pas réussir à redevenir heureuse.
Marie a perdu Hank et elle ne retrouvera jamais la relation qu'elle avait avec sa soeur.
Junior va devoir subir éternellement les commérages de son entourage sur son gangster de père.
Bref, toutes leurs vies sont brisées
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AUDIENCES US : "BREAKING BAD" S'ACHÈVE SUR UN RECORD, "HOMELAND" REVIENT EN FORME
Dimanche soir, les chaînes du câble ont enregistré de bons scores tandis que les grands networks ont connu des retours en baisse de leurs séries.

Dimanche soir, la chaîne américaine AMC faisait ses adieux à l'une de ses séries phares, "Breaking Bad". Le drama de Vince Gilligan, porté par Bryan Cranston et Aaron Paul, s'achevait après cinq saisons. Et si les audiences de ces dernières semaines laissaient présager d'un record pour l'ultime épisode, celui-ci a dépassé bon nombre de prévisions. Baptisé "Felina", l'épisode a en effet captivé 10,3 millions de téléspectateurs, dont 6,7 millions des 18-49 ans. La série pulvérise son record, vieux d'une semaine, avec 3,7 millions de téléspectateurs supplémentaires dont 2,2 millions de plus sur la cible. Il s'agit là du troisième final le plus suivi de l'histoire du câble, derrière "Les Soprano" (11,9 millions en 2007) et "Sex and the City" (10,6 millions en 2004).

"Masters of Sex" démarre correctement
La soirée a également été bonne pour Showtime, dans des proportions bien moins élevées. Une semaine après le final très suivi de "Dexter", la chaîne câblée lançait la saison 3 de "Homeland". Malgré la fuite de l'épisode il y a quelques semaines, la série portée par Claire Danes et Damian Lewis a battu son record pour un lancement avec 1,9 million de téléspectateurs, contre 1,7 million pour la saison 2 et 1,1 million pour l'arrivée de la série à l'antenne. Juste après, "Masters of Sex" a réussi son lancement. Ce drama autour de sexologues des années 50, avec Michael Sheen et Lizzy Caplan, a connu un bon démarrage avec 1,0 million de curieux.

"Once Upon a Time" et "Revenge" en sensible baisse sur un an
Les nouvelles sont en revanche bien moins bonnes pour les grandes chaînes. FOX a connu les pires démarrages de l'histoire des "Simpson", saison 25, et de "Family Guy", saison 12. La première n'a convaincu que 6,3 millions de téléspectateurs (dont 3,7 millions sur la cible) tandis que la seconde en a captivé 5,3 millions (dont 3,4 millions des 18-49 ans). ABC a aussi vécu un dimanche décevant. A 20h, "Once Upon a Time" a réuni 8,5 millions de téléspectateurs, soit une chute de 2,9 millions par rapport au lancement de la saison 2. Sur les 18-49 ans, elle affiche 3,4 millions de fidèles (-1,7 million sur un an). Quant à "Revenge", elle se contente de 8,0 millions de téléspectateurs (-1,7 million sur un an), dont 3,1 millions sur la cible. Seule consolation : il s'agit là des meilleurs scores pour les deux séries depuis janvier. En revanche, la nouveauté "Betrayal" a déçu avec 5,3 millions de téléspectateurs seulement, dont 2,0 millions sur la cible.

Enfin, du côté de CBS, la soirée a également été marquée par des retours en baisse. A 21h, la saison 5 de "The Good Wife" avec Julianna Margulies n'a réuni que 8,9 millions de téléspectateurs, soit une perte de 1,0 million par rapport au lancement de la saison 4. Sur les 18-49 ans, la série reste faible avec 2,0 millions de fidèles (-400.000 sur un an). Puis, à 22h, "Mentalist" saison 6 s'est contenté de 9,7 millions de téléspectateurs (-1,4 million en comparaison au début de la saison 5) et de 2,1 millions sur la cible (-700.000). Toutefois, ces chiffres peuvent encore varier pour CBS, le football ayant décalé la diffusion de tous les programmes.
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Ça y est, j'ai retrouvé
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Bravo Pierrot, sublime post
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30 septembre 2013, par Pierre Sérisier

Breaking Bad – La liberté de l’homme White

Breaking Bad s'est achevée dimanche soir sur la chaîne câblée américaine AMC, offrant un final d'une grande beauté et d'une parfaite logique. Apparue pour la première fois en 2008, la série imaginée par Vince Gilligan, située à la charnière des années 2000 et 2010, a marqué la fiction télévisée de son empreinte comme peu d'autres l'ont fait récemment.

Allongé sur le sol poussiéreux d'un hangar transformé en laboratoire clandestin, Walter White attend avec une joie douce et calme que la mort vienne le délivrer de sa blessure, de son cancer, de sa souffrance, de la douleur d'avoir perdu les siens, qu'elle vienne le délivrer de lui-même. Les sirènes des voitures de police, inaudibles en arrière-fond, lui parviennent comme l'annonce de sa propre fin alors qu'au premier plan résonnent les paroles de l'ultime chanson accompagnant son départ: I guess, I got what I deserve.

Il y a dans cette ultime scène de Breaking Bad une immense tristesse, un intense soulagement et une beauté marquante. Elle résume à merveille les soixante-deux épisodes qui ont composé les cinq saisons de la série. Mister White ne pouvait pas nous quitter sans laisser derrière lui, une dernière fois, une toute dernière fois, ce sentiment de profonde complexité, sans nous répéter en guise de testament combien il fut un personnage contradictoire, combien nous l'avons aimé pour ce qu'il était. Un pauvre type qui parvenu à la cinquantaine s'est vu offrir la chance extraordinaire de pouvoir vivre.

L'aventure du petit prof de chimie d'Albuquerque est certes un mélange de genres, du western au film noir, du drame social aux récits de gangsters. Elle est en partie inclassable parce qu'elle ne connaît aucune limite autre que celle de l'imagination, de la fiction qui est toujours dépassée par la réalité. Mais s'il fallait résumer en une phrase ce qu'est Breaking Bad, on pourrait dire qu'elle est l'histoire d'un homme qui s'est libéré, qui s'est affranchi de son quotidien, de son ordinaire et qui a mis longtemps avant de comprendre que cette liberté avait un prix.

Il a ardemment (parfois d'une manière désespérée) lutté pour vivre ce nouveau présent qui faisait irruption dans son existence à la faveur d'un drame personnel, la maladie, et pour conserver ce passé au nom duquel il prétendait agir. Il était peut-être dupe alors, nous ne le saurons jamais, mais on peut légitimement en douter. Walter White n'est pas le genre d'homme à se tromper sur lui-même.

Lui qui a si souvent menti, lui qui a cherché toutes les excuses pour expliquer chacun de ses actes, lui qui vivait engoncé dans les faux-semblants parvient finalement à exprimer la vérité. Pas celle qui lui a été brutalement révélée, mais celle qu'il a toujours portée au fond de lui.

L'au revoir qu'il vient adresser à Skyler n'est pas synonyme de départ. Cela fait bien longtemps que Walter est parti, qu'il est sorti de la vie de sa femme. Peut-être avant même que tout cela commence, avant même son cinquantième anniversaire, à l'époque où il portait des slips blancs passés de mode. Cet au revoir est l'occasion de faire la paix,de dissiper autant que possible les inévitables regrets que les deux années qu'ils viennent de vivre ont laissés.

"J'ai fait ça pour moi. J'aimais ça. J'étais doué pour ça. J'étais vivant". C'est cet aveu-là qu'elle avait besoin d'entendre pour commencer à lui pardonner, pour recommencer à vivre, pour retrouver l'existence de laquelle il l'avait sortie et à laquelle elle ne demandait qu'à retourner.

L'histoire de Walter White est celle d'un type commun auquel le destin, a priori funeste, offre une chance unique d'éprouver des sentiments qui lui semblaient interdits. Oh, bien sûr, il devient un parfait salopard, un meurtrier de sang-froid, un type sans scrupule que l'on aurait envie de détester.

Le fantôme de Walt
Et pourtant, on ne peut jamais s'empêcher de se demander ce que nous aurions fait à sa place ? C'est là que Breaking Bad est fascinante car non seulement on conserve de l'empathie pour ce héros que nous devrions condamner sans appel, mais on se met à sa place, on en vient presque à se demander ce que cela fait d'être ainsi embarqué dans un camping-car qui roule à tombeau ouvert dans le désert du Nouveau Mexique.

Heisenberg nous hypnotise mais finalement pas plus que Walter White hirsute, crasseux, affublé de guenilles et d'une barbe sans forme. Ils sont un seul et même homme, rien ne peut les dissocier. Ils ne sont pas des incarnations distinctes qui se succèdent et apparaissent à tour de rôle. Ils vivent en même temps.

Breaking Bad restera dans l'histoire des séries télé pour son personnage principal, bien sûr. Mais également pour son style visuel et surtout pour la construction de la narration. La rigueur des scénaristes inspire un grand respect et s'illustre dans cette petite fiole de ricine. Ce qui pourrait être un simple détail perdu dans un récit plus vaste prend tout à coup une importance capitale. Elle devient le châtiment (juste ?) que Walter inflige à Lydia. On jubile à l'idée de cette punition tant le goût de cette femme pour l'argent nous a été présenté de manière détestable.

De même, on jubile à l'idée que Gretchen et son mari vivent dans la peur permanente. Qu'ils se retrouvent enfermés dans leur prison dorée. "Cheer up beautiful people. This is where you get to make it right". Là encore, formidable punition qui satisfait le spectateur, car celui-ci est placé en position de juge lors de ce dernier épisode. D'ailleurs, il a toujours attendu d'occuper cette place, il a toujours attendu de savoir où allait passer la ligne de partage moral.

Il y aurait encore mille choses à dire sur Breaking Bad et ce dernier épisode. Mais les derniers mots doivent aller à Jesse Pinkman car il a été pendant cinq saisons un premier rôle-bis. Il était prévisible que Walter le sauve en raison de la relation filiale qui s'était établie entre eux. Lui aussi est libre, seulement au premier sens du terme. Il échappe à la prison et à la justice mais son destin s'inscrit en point d'interrogation. Ces deux années l'ont métamorphosé.

Il a vécu plus qu'il n'aurait jamais imaginé. Il a souffert au-delà de toute raison. Il est simplement vivant, mais il est déjà un fantôme. Celui de Walter White, qui allongé sur le sol poussiéreux d'un hangar transformé en laboratoire clandestin attend que la mort vienne le délivrer de lui-même.
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MC Jean Gab1
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Dommage, je ne retrouve pas le post de Nicap's a.k.a. Ziug, le scénariste en herbe, expliquant que le seul échappatoire pour Walter était l'Europe (mais je retrouverai, c'est dans mes archives)

Ah ça, pour venir faire le malin en donnant des explications qu'on est allé chercher sur des forums spécialisés, y'a du monde
MC Jean Gab1
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Bon, maintenant, j'attends une suite avec Jesse qui cherche le fric et Walter Jr qui prend le relais de son père
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Ça renvoie au lys dans la vallée dans la saison 4, avec le revolver pointant la plante. En fait, Gilligan a fait très fort en te montrant exactement à l'avance ce qui allait se passer. Et malgré ça, l'effet de surprise était total.
MC Jean Gab1
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D'ailleurs, c'est assez dingue, je n'avais pas percuté là dessus alors que quand il se gare, tu devines tout de suite qu'il y a un truc, scénaristiquement parlant.
Même quand il prend les clés, tu t'attends à une explosion, un truc dans ce genre alors que dans le désert, on te montrait bien la roue pivotante.
MC Jean Gab1
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Matisse a dit : Il a fait aucun repérage des lieux


Les lieux, il les connaît puisqu'il était venu voir Jack pour lui demander de tuer Jesse.
Et du coup, on comprend pourquoi il gare la voiture de la façon dont il veut et pas comme l'homme de main le lui demandait.
MC Jean Gab1
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Matisse a dit : Pour ce final le contre-pied c'est justement de nous donner ce dont on attendait plus ou moins, sans grande réelle surprise. Les deux derniers épisodes, sans être ratés, sont quand même bien moins puissants et surprenants que le reste de la série qui selon moi, aurait pu s'arrêter après un épisode 14 monumental.


Malheureusement, il n'y avait pas de bonne façon de conclure cette série… En un sens, elle était trop bien pour qu'une conclusion, quelle qu'elle soit, donne satisfaction.
MC Jean Gab1
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Matisse a dit : Faut dire aussi que le coup de la mitrailleuse est légèrement tiré par les cheveux à mon sens.


+1, je l'ai relevé dans le play by play
MC Jean Gab1
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Matisse a dit :
MC Jean Gab1 a dit : Putain, la fin de "Breaking Bad" Je n'aurais jamais imaginé un truc pareil…
Bah en fait Vince Gillingan a réussi, tout au long de la série, à prendre tout le monde à contre pied en multipliant les scènes improbables.


Je ne l'avais pas vue quand j'ai posté ça, c'était juste pour provoquer une réaction
MC Jean Gab1
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