 Equipe de France - Champions d'Europe 2013 |
Dernier message
posté par i33 : | «Le passé ne va pas nous aider»
On dit «2005» comme on citerait un nom propre. «2005» est le Séville du basket français. Une défaite en demi-finale (67-66) malgré sept points d'avance à 47 secondes de la fin. A jamais dans les coeurs... «Ca va maintenant avec 2005», semblait dire Elias Zouros, l'actuel sélectionneur hellène, quand il a été interrogé sur le sujet. «C'est quelque chose du passé. On le sait mais il faut travailler pour le match prochain. L'histoire, c'est l'histoire, maintenant c'est un match totalement différent.» Zouros est dans sa logique et dans celle-ci, les victimes, ce ne sont pas les Français et leur cortège de revers, treize consécutifs contre la Grèce en compétition officielle entre 1983 et 2006, mais bien ses joueurs, petits outsiders face aux favoris français.
Plus étonnante est la pointe d'agacement perceptible chez certains Bleus à l'évocation du match de 2005. Cela est dû, en partie, à la répétition des questions s'y rapportant. «Ca fait longtemps quand même, répond Joakim Noah, pas forcément très au fait des détails du revers. Maintenant on est en 2011. Le passé ne va pas nous aider à gagner. Il y a des gars dans l'équipe qui s'en souviennent mais pas tout le monde. Moi, ce n'est pas quelque chose qui me motive.» «Moi non plus je n'ai pas besoin de ça pour être movivé. Pour moi, 2005 c'est derrière», rebondit Tony Parker, l'un des quatre Bleus présents à Belgrade avec Boris Diaw, Mickaël Gelabale et Florent Pietrus.
«Il faut arrêter de vivre dans le passé», assène Ali Traoré. Pourtant, il venait d'affirmer que «i>France-Grèce, ça réveille deux ou trois petites tensions. Ils ont été un peu traumatisants les Grecs.» Mais pour lui, «c'est moins une vengance que l'envie de changer de cycle, que la roue tourne.» De 2005, il ne reste que trois joueurs grecs, Bourousis (qui n'était pas entré en jeu), Fotsis et Zizis. «Ce ne sera pas une revanche, estime Boris Diaw. Les années se suivent et ne se ressemblent pas. Cela fait six ans, ce n'est plus le même contexte, les mêmes équipes. On peut s'en souvenir, mais il n'y a pas de quoi comparer.»
Les Bleus en position de force, une rareté
Ce qui n'était presque jamais arrivé pendant au moins deux décennies, c'est que l'équipe de France arrive clairement en position de supériorité face aux Grecs. C'est de cela dont les Bleus profitent. Ils jouissent de «se sentir forts», dixit Traoré, et d'ignorer magnifiquement la pression d'être favoris de ce match, au moins en apparence. «Je suis plus motivé par le but ultime que les Grecs», prévient Parker. Evoquer le passé n'est donc pas bien grave puisqu'il semble incertain qu'il rejaillisse comme une malédiction. Mais le ressasser est vain, un peu pénible aussi, car les points communs sont assez légers. «c'est le France-Grèce de 2011, une autre histoire, résume Vincent Collet avec un ton n'invitant pas à y revenir. On va se concentrer sur la Grèce de cette année.»
Xavier COLOMBANI (lequipe.fr) |
|
|
Votre commentaire ou votre réponse : |
|
Voici à quoi doit ressembler une simple quote :
<blockquote class="citation"><cite><strong>Untel</strong> a dit :</cite> Son message</blockquote>
Vous pouvez mettre votre message directemment à la suite.
On doit donc toujours avoir une seule balise "<blockquote class="citation">" et elle doit forcément être refermée par "</blockquote>" avant le début de votre message.
Tout ce qui se trouve entre le premier <cite><strong>Untel</strong> a dit :</cite> et le message que vous souhaitez conserver peut être effacé.
|
|
Joindre une photo
Depuis votre ordinateur
(cliquez sur parcourir pour choisir une photo sur votre ordinateur, inférieure à 500ko)
|
| Auteur : |
Vous allez poster en Anonyme, si tel n'est pas votre souhait,
merci de vous inscrire !
|
|
Afin de lutter contre le SPAM, vous devez répondre à cette question pour pouvoir poster
|
|
|
