PSG Champion de France 2014 / 2015...

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LE QATAR NE VEUT PLUS D’EUX !

La défaite à Nice (1-2), samedi, a été celle de trop : au sommet du club, on estime que Leonardo et Carlo Ancelotti ne sont plus les hommes de la situation. La recherche des successeurs est lancée.

Dix-huit mois après l’entrée de Qatar Sports Investments dans le capital du PSG, désormais 4e de Ligue 1, une nouvelle révolution est en marche. Exaspéré par la crise actuelle de l’équipe parisienne, Doha a acté l’échec de Leonardo et de Carlo Ancelotti. Le directeur sportif et l’entraîneur ne sont plus sur la sellette ; ils sont sur l’échafaud. Des discussions ont été entamées avec Josep Guardiola pour son arrivée l’été prochain. Le nom d’Éric Gerets est étudié pour assurer, dans l’intervalle, un intérim.
LA COLÈRE EST NOIRE. Et l’impatience est décrite comme ayant atteint ses limites. Depuis samedi soir, il vaut mieux ne plus prononcer devant le cheikh Tamim les noms de Leonardo et Carlo Ancelotti. Le prince héritier du Qatar – qui a investi 250 M€ sur les seules indemnités de transferts en un an et demi – et une partie non négligeable de ses conseillers considèrent que le directeur sportif brésilien et l’entraîneur italien n’ont pas répondu aux attentes placées en eux. Une exaspération qui se traduit par des actes : à Doha, désormais, on prépare l’après-« Leo-Carlo » sans pouvoir dire, pour l’instant, si la page sera tournée à court ou moyen terme.

Samedi soir, des signes laissaient déjà augurer une possible révolution. Il y avait, d’abord, l’absence étonnante de Nasser al-Khelaïfi à Nice alors que le club traverse de fortes turbulences en L 1, son objectif majeur de la saison. Le président du PSG et de QSI est reparti à Doha dans la foulée de son passage à Saint-Étienne, où il avait assisté, mardi soir, à l’élimination en quarts de finale de la Coupe de la Ligue (0-0, 3-5 t.a.b.). Ce week-end, il se trouvait toujours dans la capitale du Qatar au moment où beIN Sport, une chaîne dont il assume également la présidence, révélait, le soir de la défaite à Nice, la présence à Doha de Josep Guardiola.

Guardiola ne veut pas venir en cours de saison

Des proches de l’actionnaire qatarien ont confirmé, hier, l’existence de discussions avec l’ancien entraîneur du FC Barcelone. Selon les mêmes sources, « Pep » serait réfractaire à l’idée de rejoindre le PSG en cours de saison. Le Catalan (41 ans) tient à aller au bout de son année sabbatique à New York, notamment pour ne pas perturber à nouveau la scolarité de ses enfants, inscrits à… l’Institut français. Mais pour une venue l’été prochain, l’entraîneur aux quatorze trophées en quatre saisons à la tête du Barça (2008-2012) semble à l’écoute du « projet » de QSI, malgré la présence de Zlatan Ibrahimovic, qui l’avait sérieusement égratigné dans son autobiographie après son passage à Barcelone (2009-2010).

Le nom s’ajoute désormais de façon certaine à une short-list de managers rêvés, où Arsène Wenger et José Mourinho sont toujours apparus au sommet. Dorénavant, c’est parmi ces trois superstars du banc que les propriétaires du club parisien espèrent trouver l’homme qui fera véritablement du PSG une hyperpuissance sportive, et pas seulement financière.

Consultant depuis plusieurs années pour Al-Jazira Sports, Wenger (63 ans) – sous contrat à Arsenal jusqu’en 2014 – a pour lui une relation de confiance profonde avec les Qatariens. Lié au Real Madrid jusqu’en 2016, Mourinho (49 ans) reste l’autre cible majeure. Son agent, Jorge Mendes, qui entretient des relations compliquées avec Leonardo, est aussi celui de Cristiano Ronaldo et de Falcao, entre autres.

Ces successeurs potentiels présentent un point commun : en l’état, il semble inconcevable de les voir débarquer à Paris avant l’été prochain… et de travailler avec Leonardo. Mais la question se pose forcément de savoir si Ancelotti finira la saison à son poste. En coulisses, on évoque une piste d’intérim menant à un certain Éric Gerets. Depuis le 8 octobre, l’ancien entraîneur de l’OM (2007-2009) et de la sélection du Maroc (2010-2012) a succédé à Djamel Belmadi sur le banc de Lekhwiya, le club cher au Cheikh Tamim. Réputé comme un excellent meneur d’hommes, le Belge (58 ans) au caractère bien trempé possède, au moins sur le papier, le profil d’un coach capable de reprendre en main un vestiaire de plus en plus déchiré par les tensions entre les francophones et les italophones.

Ancelotti se retrouve aujourd’hui dans la position d’un condamné sous l’accumulation des résultats négatifs, hormis la qualification déjà assurée pour les 8es de finale de la C1. Sous l’effet, également, d’une image déplorable sur le plan du jeu, ennuyeux et désordonné, d’un coaching rarement lumineux, pour ne pas dire souvent brumeux, et d’une incapacité manifeste à assurer l’unité du groupe autour d’un projet commun, ciment nécessaire aux grandes conquêtes.

L’écroulement de l’équilibre social du vestiaire débouche sur un manque de solidarité flagrant sur le terrain voire, peut-être, sur des choix politiques de l’entraîneur, notamment autour du cas Nene. Joueur majeur des deux dernières saisons, le Brésilien est resté inexplicablement sur le banc à Nice, où « Carletto » préférera lancer Pastore en fin de match même s’il s’était dit « déçu » , la veille, par l’Argentin...

L’Italien apparaît aujourd’hui dépassé par la lourdeur du climat interne, dont il n’a pas enrayé la dégradation malgré son expertise supposée dans la gestion des hommes. Ses choix de la dernière semaine ont chargé sa barque, entre sa décision de procéder à un seul changement à Saint-Étienne en 120 minutes et la reconduction de neuf joueurs de champ sur dix au coup d’envoi à Nice, quatre jours plus tard.

Aux yeux de sa hiérarchie du Golfe, il se voit aussi décrédibilisé par l’inefficacité des changements promis après le fiasco contre Rennes (1-2, le 17 novembre), à onze contre neuf. Quels changements dignes de ce nom, d’ailleurs ? Le brassard confié à Thiago Silva ? La préférence désormais affirmée pour Alex dans sa concurrence avec Sakho ? Un travail tactique plus poussé à l’entraînement, sans prolongement palpable en match ? Trop peu pour convaincre, jusqu’ici.

À Doha, on apprécie... Michel Denisot

Du temps, Doha estime que Leonardo en a eu aussi suffisamment pour porter le club au sommet. Mais la relation de confiance semble profondément abîmée (voir L’Équipe du 29 novembre). Plus que le dossier Javier Pastore, acheté 42 M€ à Palerme – un montant qui intrigue souvent dans le milieu –, le Brésilien subit aujourd’hui un effet boomerang : il y a un an, alors que QSI avait obtenu un accord de principe d’Arsène Wenger pour succéder à Antoine Kombouaré, il avait alors contacté directement le cheikh Tamim pour lui expliquer que Carlo Ancelotti serait un meilleur choix.

Le grand paradoxe, depuis, c’est que son rapport avec Ancelotti n’est pas toujours aussi harmonieux qu’imaginé, assombri notamment par des désaccords sur certains dossiers de transferts. Deux exemples : début janvier, « Carlo » avait enterré le dossier Beckham, le coup médiatique dont rêvait « Leo » ; dans la dernière ligne droite du marché estival, le directeur sportif a recruté Gregory Van der Wiel, dont ne rêvait pas l’entraîneur.

Dans cette période de crise, sa communication confuse face aux médias et son mutisme face aux joueurs l’ont affaibli. Vu du Qatar, « Leo », qui agaçait déjà le Cheikh, au printemps, lorsqu’il lui répétait que Massimo Moratti voulait le faire revenir dans son club (Inter Milan), incarne aussi le manque d’autorité qui gangrène aujourd’hui la vie du groupe et son rendement sur le terrain. En négociant son arrivée au club, en juin et juillet 2011, « Leo » avait exigé de ne pas être sous la tutelle d’un « vrai » président au quotidien afin d’être le véritable homme fort au siège du club. Problème : en ces temps troublés, il n’affiche pas l’étoffe d’un capitaine capable d’empêcher la dérive du paquebot.

À Doha, un nom remonte désormais discrètement à la surface, comme celui d’un dirigeant consensuel, expérimenté et capable de redonner au club un équilibre des pouvoirs efficace : celui de Michel Denisot, l’ancien président délégué des années dorées de l’ère Canal + (1991-1998). Jusqu’à présent, le présentateur du Grand Journal n’a jamais été tenté de revenir aux commandes du club. Mais, à chaque crise de gouvernance depuis son départ, il revient à chaque fois parmi les recours possibles. À ce stade, le « projet » envisagé autour de Leonardo et d’Ancelotti tourne à vide. Même s’ils pourraient rester en place à court terme, leur lien avec QSI semble considérablement fragilisé. La recherche entamée de leurs successeurs potentiels est le signe d’une page qui va se tourner, à court ou moyen terme. Dans ce contexte, leur situation n’est-elle pas déjà devenue intenable… comme celle de Kombouaré un an en arrière ? Samedi soir, Ancelotti promettait un « changement radical » après la défaite à Nice. Au même moment, à Doha, on ne disait pas autre chose.

Le licenciement d’Ancelotti coûterait au minimum 11 M€

EN ARRIVANT À PARIS, Leonardo avait expliqué avoir signé un contrat à durée indéterminée tout en affirmant qu’il ne gagnait pas plus que sur le banc de l’Inter Milan entre janvier et juin 2011. En Italie, on parlait alors d’un salaire de 200 000 € net d’impôts par mois. En théorie, après un an et demi de présence au club, le Brésilien ne pourrait prétendre, dans le cadre d’un CDI, à des indemnités stratosphériques. Mais il pourrait avoir négocié un parachute doré avant de s’engager, après de longs atermoiements, dans le projet de QSI.

Ancelotti, lui, gagne 595 000 € net par mois. S’il était limogé en décembre, à dix-neuf mois du terme de son contrat, il toucherait ainsi un minimum de 11 305 000 €. À cette somme s’ajouteraient les indemnités à verser aux membres de son staff. L’Italien a recruté une dizaine de proches collaborateurs depuis son arrivée, dont certains perçoivent autour de 40 000 € net par mois. Makelele, lui, est un cas à part : son contrat de reconversion jusqu’en juin 2013 – à 200 000 € brut par mois – a été négocié du temps de Colony Capital. – J. T.

L'Equipe



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