PSG Champion de France 2014 / 2015...

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 posté par Matisse : 
Il y a quelques jours déjà, le site LMDPSG, rare site à sortir de la lignée officielle souvent proposée par l’ensemble des médias, vous proposait un article introductif dans l’objectif de dénoncer, de commenter et d’argumenter le traitement que subissent actuellement les « anciens abonnés historiques » du Parc des Princes.

Ce traitement particulier relève de plusieurs domaines : les médias, les pouvoirs publics et le club sous la direction qatarie. C’est donc en trois parties que ce dossier s’attardera sur ce problème, mais avant il parait évident qu’un court rappel historique permettrait de se situer sur la situation actuelle.

• Rappel historique

L’élément déclencheur a certainement été, en tout cas officiellement, le décès d’un supporter parisien (Yann Lorence) le 28 février 2010 à l’occasion du classico PSG-OM. Ce décès n’est pas le premier. On pense évidemment à Julien Quemener. Ces violences récurrentes ne cessent de faire la Une de la presse nationale. Une partie de l’opposition Auteuil-Boulogne se radicalise et s’affronte.

Sous la pression des pouvoirs publics de l’époque, du gouvernement, emmené par le ministre de l’Intérieur Hortefeux, les dirigeants parisiens sont dans l’obligation de réagir durement pour faire stopper ces violences.

Brice Hortefeux, alors ministre et ami du président de l’époque Sarkozy, voit dans ce drame l’occasion idéale de mettre un terme au mouvement Ultra à Paris, en espérant généraliser cette fin du mouvement dans la France entière (Nice et Saint-Etienne en tête), d’autant plus qu’à cette période la France espère décrocher l’organisation de l’Euro 2016.

Avant d’en arriver au fameux plan Leproux, des mesures dures sont imposées par les pouvoirs publics et approuvées par les dirigeants parisiens de l’époque : interdiction de déplacement, interdiction de stade à la chaîne (interdiction clairement contestable juridiquement) …

Mais la « cerise sur le gâteau » intervient le 18 mai 2010 avec l’annonce du plan intitulé : « Tous PSG ». Ce plan se veut radical en supprimant les abonnements en tribunes Auteuil, Boulogne, G et K. Il instaure par ailleurs un système d’abonnements aléatoires dans ces mêmes-tribunes. Ce plan vient donc pénaliser des milliers de vrais supporters qui n’ont aucun lien avec la minorité de voyous.

Si Leproux avait eu l’intelligence de vouloir s’attaquer à la violence (minoritaire mais visible) qui gangrène le Parc, il n’a pas su différencier la majorité de supporters, de la minorité de « voyous ».

Ce plan vient donc priver des milliers de supporters de leurs abonnements et les pousse à procéder à un véritable boycott du Parc des Princes, boycott qui se fera extrêmement sentir la saison suivante avec un Parc bien trop souvent vide. Ce boycott n’est plus visible depuis l’arrivée des Qataris mais il s’entend toujours par le manque d’ambiance qui règne dans ce stade mythique.

• Des dirigeants sans pitié ?
Qu’ils soient Américains (via Bazin) ou Qataris avec Al-Khelaifi, peu importe : la politique reste la même. Une ligne directrice qui se veut intransigeante avec les groupes de supporters, anciens piliers de l’ambiance du Parc des Princes mais qui seraient selon les dirigeants à l’origine de tous les problèmes du club.

Les dirigeants ne font pas la distinction entre les hooligans, minoritaires, et les Ultras, majoritaires. D’ailleurs à en croire un ancien abonné de la tribune G, le traitement entre les dirigeants de l’époque ou actuels reste le même voire pire : « Avec Bazin, on pouvait communiquer, dans le vide c'est vrai car ils recevaient les représentants plus pour faire "bon genre" qu'autre chose [..]. Aucun dialogue avec la nouvelle direction ! »

Aucun dialogue ni avec le président, Al-Khelaifi, ni avec Jean-Claude Blanc, pourtant en charge de ce dossier épineux. Aucun dialogue avec cette nouvelle direction et pourtant en décembre 2011, une lueur d’espoir était perceptible, lueur vide effacée. Effectivement en 2011, une réunion a eu lieu entre Blanc et certains dirigeants en présence d’anciens abonnés, dont Youssef, porte-parole de la K-Soce Team, qui expliquait alors : « Jean-Claude Blanc nous a dit que l’ambiance actuelle ne lui convenait pas, que les Qataris n’étaient pas satisfaits. Il veut un stade imprenable, où les équipes adverses ont peur de venir. Il nous a dit qu’il voulait notre retour. ».
Les dirigeants qataris ont donc conscience qu’actuellement l’ambiance du Parc, auparavant magique et incontestée, n’est pas à la hauteur des investissements. Le public actuel ne permet pas à ce stade de briller en tribunes, les chants, banderoles, tifos … étant absents.
A cette période, certains supporters croyaient encore à un possible retour au Parc mais leurs espoirs ont vite été douchés par les propos de Jean-Philippe d’Hallivillée, en charge de la sécurité, qui a ainsi affirmé : « Jean-Claude Blanc leur a dit qu’il acceptait de recevoir leurs propositions mais aucun calendrier n’est encore fixé. Il leur a aussi dit qu’il fallait inventer un nouveau modèle. La situation telle qu’elle existait avant est impossible à remettre en place aujourd’hui au Parc des Princes. »

Reviendront, reviendront pas ? Il semble que pour l’instant la deuxième option prime.

A l’heure actuelle, aucune avancée n’est envisagée, aucune réunion n’a eu lieu récemment, aucun dialogue n’a été entrouvert depuis 2011. Le mépris est donc de rigueur à l’égard de milliers de supporters, si précieux pendant des années pourtant notamment lors des crises qui ont traversées ce club.

Et malgré tout, la majeure partie des supporters expulsée de leur « maison » ne renonce pas à faire valoir leur droit de supporter leur club, comme l’affirme un autre ancien abonné de la Tribune G : « Ils veulent faire le ménage, mais on ne lâchera pas. » Le combat continue donc pour ces supporters notamment à travers des déplacements, périlleux pour eux, mais qu’ils continuent de faire par amour de ce club.

Aujourd’hui, se déplacer pour supporter le PSG est risqué dès lors que l’on refuse de suivre les restrictions imposées par le club : transports et suivis pris en charge par le club avec des prix abyssaux. C’est en s’opposant à ce système de déplacement imposé par la direction parisienne que beaucoup d’anciens abonnés organisent entre eux des déplacements en France et à l’étranger, tout en le faisant « dans la discrétion » comme le rapporte un supporter qui est souvent de la partie en déplacement. Un autre ancien abonné d’Auteuil s’explique sur la préparation des déplacements : « Vu les mesures drastiques aujourd'hui tout se fait en "sous-terrain". Et lorsque la répression est trop grande nous faisons les déplacements en indépendant comme à Valence suite à la mauvaise expérience de Porto. »

Les « mauvaises expériences » sont fréquentes pour ces supporters en déplacement, notamment face à la répression des forces de l’ordre, que nous évoquerons plus bas.

Les anciens abonnés n’ont donc pas l’occasion de supporter leur équipe à domicile et doivent aussi faire face à de nombreuses restrictions à l’extérieur. Les dirigeants invoquent le problème des débordements pour justifier cette politique en déplacement. Et pourtant, les débordements (rares et souvent amplifiés par les médias, sujet qui sera aussi évoqué plus bas) sont souvent mieux encadrés quand les associations de supporters peuvent prendre en charge les déplacements or en imposant des restrictions, le club empêche un encadrement intra groupes.

Ce sont donc des combats difficiles à mener à domicile comme à l’extérieur lorsque des dirigeants vous méprisent mais encore plus difficiles lorsqu’en plus de cela, les pouvoirs publics se veulent complices d’un système d’exclusion.

• Des pouvoirs publics complices ?
Comment ne pas parler des pouvoirs publics, des forces de l’ordre, des gouvernements successifs lorsque l’on traite de ce sujet ? Les gouvernements de l’époque comme d’aujourd’hui suivent de près la situation parisienne.

Tout d’abord, ce plan de fin des abonnements intervenait à un moment essentiel de la politique sportive française. En effet, la France, par l’intermédiaire de son président de l’époque Nicolas Sarkozy, se démenait pour réussir à décrocher l’organisation de l’Euro 2016. Euro que la France a décroché à coup de sacrifices notamment pour les supporters qui paient un « nettoyage » voulu des tribunes et des Ultras car ces derniers pourraient donner une mauvaise image des passionnés de foot à la française … La crédibilité du gouvernement de l’époque aurait pu en prendre un coup …

Cette première étape franchie, elle n’en reste pas moins que le début d’une politique de plus en plus contestable.

La politique sécuritaire appliquée au Parc des Princes est le reflet de la politique menée par le Ministère de l’Intérieur au niveau national à savoir toujours plus de répressions quitte à ce que certains dérapages puissent arriver, et c’est bien ce qui arriva à Paris notamment lors des déplacements de supporters. Beaucoup d’anciens abonnés ont été les tristes témoins de ces probables « dérapages » : « Il y a une répression énorme envers nous " les historiques " », un autre ancien abonné s’explique au sujet de ce traitement policier : « Je pense que leur consigne c'est qu'au moindre petit pas de travers c'est gazage en règle et sortie de matraque ! Ils n'ont jamais été tendres avec nous et ne le seront jamais ! C'est une habitude à prendre et il faut être plus malin qu'eux. »
Ce même supporter a vécu ces dérapages et raconte ce qu’il a vu lors d’un déplacement à Lyon la saison dernière : « A Lyon l'an passé, nous avions nos places et nous étions partis de Paris avec 3 bus. Arrivés aux abords de Lyon vers 12h, on se fait arrêter par les CRS qui nous parquent dans une aire de repos ! Nous ce qu'on veut ce n’est pas rester sur l'aire jusqu'à l'heure du match ! On a faim, on veut aller manger en ville ! Donc notre leader en parle au chef des crs mais il refuse ordre du préfet ! On vient de faire 8h de car sans manger et on a faim ! On commence donc à tous descendre du bus pour tenter de mettre la pression aux crs pour aller manger ! Même pas le temps de discuter ou quoi que ce soit, les crs nous chargent et nous gaz ! Ils nous menacent avec des flash Ball lorsque l'on veut aller s'essuyer les yeux aux toilettes et nous font remonter dans le bus ! Dans la confusion un crs lance du gaz lacrymogène dans le bus ! Et nous sommes bloqués à l'intérieur ! Une lacrymogène en endroit clos c'est juste infernal ! Suite à ça ils nous emmènent au stade il est 15h le match est à 21h ! On n’a pas mangé et nous n'aurons pas le droit ! 6h d'attente ensuite dans le froid de Lyon en cette fin février. » Ce genre de témoignages font peu parler, ce genre de propos ne sont presque jamais relatés par la presse. Et pourtant, ils existent.

Alors oui, il y a aussi des dérapages du côté des supporters qui font les déplacements seuls mais cela est en quelque sorte inévitable et ceux qui font ces déplacements ne peuvent être accusés de laxisme en vers les fauteurs de trouble car comme l’explique un ancien abonné, qui a l’habitude de faire des déplacements : ils essaient « de faire en sorte quoi tout se déroule sans le moindre dérapage... » Mais comment ne pas être en colère quand face à soi certains policiers reçoivent des ordres de préfets pour ne rien laisser passer et ne pas hésiter à être bien trop ferme ? Combien de jeunes supporters ont été blessés lors de ces déplacements ? Combien ont vécu la violence de certains et vivent encore aujourd’hui avec ces séquelles ? Bien trop, et ces supporters ne sont pas que Parisiens car des Montpelliérains, des Stéphanois … ont aussi fait les frais de cette violence.

Et cette violence n’est parfois pas exposée quand France, bien au contraire. Dernière exemple en date : Valence, qui aurait dû être un moment de plaisir pour ces supporters parisiens qui ont fait le voyage. Un moment de plaisir suite à la belle victoire parisienne. Selon So Foot, 600 supporters (anciens abonnés ou pas) parisiens ont fait le déplacement en Espagne. Certains se sont vus refuser l’entrée du stade malgré le fait qu’ils aient des places. La cause de ce refoulement ? Leur identité : française supportant le PSG …Par ailleurs, toujours selon So Foot, les supporters qui ont réussi à rentrer dans le stade et qui se sont regroupés en deux groupes ont tout simplement été expulsés du stade, sans raison apparente. Si certains quotidiens expliquaient cela par le fait que des supporters soient impliqués dans des bagarres entre anciens groupes du Parc, selon les différents témoignages, rien de ce qui a été relaté n’est vrai … Supporter le PSG était certainement le seul crime que ces supporters avaient commis …

Cette répression subie par des supporters parisiens n’a cependant pas lieu qu’en aval, bien au contraire, elle est souvent visible en amont à travers les fameux arrêtés préfectoraux.

En effet pour tenter de dissuader tout déplacement de supporters de façon indépendante, les pouvoirs publics enchaînent arrêté sur arrêté. Objectif ? Empêcher toute personne se disant supporter parisien de circuler aux alentours du stade où joue le PSG sauf ceux qui ont acheté leurs places via le site officiel à des prix mirobolants.

Les arrêtés sont souvent dévoilés la veille d’un match du PSG à l’extérieur. Dernier exemple en date : celui concernant le déplacement parisien à Reims où le préfet de la région Champagne-Ardenne et le préfet de la Marne ont ainsi expliqué que : « la présence sur la voie publique, aux alentours du stade […] et dans le stade, de personnes démunies de billet et se prévalant de la qualité de supporter du club du Paris Saint-Germain […] comporte des risques sérieux pour la sécurité des personnes et des biens ».
Ce type de propos se répètent au fil des matchs du PSG et cela pose toujours le même problème : où est passée la liberté ? Empêcher toute personne de circuler est une privation de liberté. Comment se fait-il qu’aujourd’hui en France, pays démocratique et libre, on en vienne à priver des personnes de leur liberté simplement parce qu’elles ne cachent pas leur passion pour un club ? L’excuse de possibles troubles à l’ordre public est fausse et déplacée car les faits relatés dans les différents arrêtés évoquant des problèmes lors d’anciens déplacements sont faux ou erronés. Les préfets qui rédigent ces arrêtés en se basant sur des anciens faits sont-ils sûrs de leurs sources ou ne répètent-ils uniquement que les propos d’une presse dont on sait qu’elle ne porte pas les anciens abonnés dans son cœur ? Ces arrêtés sont-ils contestables ? Probablement, mais pour l’instant aucun arrêté n’a été contesté devant un tribunal administratif et seul ce dernier est compétent pour juger de la légalité de ces arrêtés.

Que ce soit en amont à travers les décisions d’un ministère ou d’un préfet ou en aval à travers la police, les anciens abonnés se sentent bien trop souvent non respectés et victime d’une stigmatisation : être supporter parisien est un crime, le revendiquer encore plus. Et cette stigmatisation, les supporters parisiens vivent avec au quotidien comme l’a raconté un ancien abonné : « J'ai pu me sentir stigmatiser à une époque c'est vrai, mais tout celà j'en fais abstraction désormais. Je ne suis pas plus supporter qu'un autre. Je vis ma passion le week end en déplacement et la semaine en coupe d'Europe. » Les pouvoirs publics ont donc beaucoup à faire pour tenter de redorer leur image vis-à-vis de supporters qui ne réclament qu’un peu de liberté. Etre libre de supporter son club, cela devrait être possible en France et pourtant, on est loin du compte …

• Et la presse dans tout cela
Les médias : ce sont souvent eux qui diffusent une idée, une pensée unique à travers une population. Ils peuvent parfois se révéler dangereux pour une démocratie car beaucoup de ces médias ne sont pas des médias d’opposition, de nuance vis-à-vis du discours unique que l’on souhaite nous imposer. Ils sont dangereux lorsqu’ils ne sont pas dans la nuance mais ils peuvent se révéler tout autant importants s’ils réalisent leur véritable travail : critiquer, attaquer, argumenter, défendre, se positionner à l’opposé de ce que ne cessent de raconter nos dirigeants. Or parfois, ils semblent partager l’idée qu’il n’y a qu’une seule vérité, sans nuance. L’exemple des anciens du Parc des Princes est assez révélateur de ce phénomène de la pensée unique. Oui, dans ce cas-là il y aurait d’un côté les méchants (les anciens supporters) et d’un autre côté les gentils : les pouvoirs publics et les dirigeants qui ne souhaitent que le bien de tous. Cette image est peut-être caricaturale mais elle est souvent vraie. Très peu de médias de masse ne se sont positionnés contre les décisions des dirigeants parisiens. Très peu de ces mêmes-médias de masse n’ont dénoncé la stigmatisation de tous les supporters parisiens qui seraient soit racistes soit voyous. Seuls certains journaux et journalistes sont sortis de ces clichés notamment So Foot, rare média footballistique à avoir fait dans la nuance en enquêtant réellement, en menant un travail de fond, en donnant la parole aux deux parties. Certains journalistes, anciens footballeurs ou dirigeants ont tenté d’expliquer qu’aujourd’hui l’ambiance n’est plus ce qu’elle était et qu’actuellement ce Parc ne fait plus peur à l’adversaire. Et malgré tout, les clichés perdurent dans l’opinion publique. Il suffit de discuter avec son entourage pour comprendre qu’aujourd’hui un supporter parisien est souvent mal perçu. Les médias ont contribué à cette image péjorative du supporter parisien.

Cette stigmatisation du supporter parisien est un fait que dénonce les anciens abonnés, très peu écoutés et interrogés par cette presse : « Il est vrai que les médias y sont pour beaucoup concernant la dégradation de l'image du supporter parisien en hooligan raciste et xénophobe. Mais les médias opèrent ainsi avec toute la frange dite 'ultra' du mouvement supporter en faisant des amalgames divers et variés. Si certains journalistes faisaient mieux leurs boulot... » explique un ancien abonné.

Et pourtant aujourd’hui, les choses changent, progressent (lentement). Certains médias évoquent de plus en plus ce manque d’ambiance et en viennent même parfois à en regretter les anciens qui faisaient du Parc un stade à frisson. Dernièrement I-Télé a consacré un micro-reportage à ce problème, en interrogeant pour la première fois des anciens abonnés, qui boycottent aujourd’hui encore le Parc. Ces derniers continuent de lutter pour se faire entendre.

La presse est souvent habituée à déformer certains faits pour les gonfler, les rendre plus impressionnants, et ainsi faire vendre mais surtout dégrader une fois de plus l’image de ces Ultras. Certains exemples sont assez révélateurs de la situation comme le raconte un ancien : « L'an dernier au retour de Evian, nous sommes dans une station-service pour un arrêt pipi/sandwich. Un gars de chez nous essaye de voler un sandwich et une boisson ! La dame de la station le voit et lui demande de payer ! Notre leader voit là scène et passe un savon au voleur, en lui disant de payer ce qu'il veut ! Bref tout rentre dans l'ordre après quelques cris. Le lendemain dans le Parisien "un station-service pillée par des supporters parisiens". Donc une tentative de vol c'est du pillage ? » Ce sont ce genre de faits déformés par la presse qui contribue donc à porter une image négative des supporters parisiens et qui ne les aident pas dans leur lutte et qui ne favorisent pas le dialogue entre eux et les dirigeants.

Aux médias donc de faire leur boulot de journalistes en enquêtant et en ne relatant que ceux qu’ils ont vu. Aux journalistes d’être sûrs de leurs sources, aux journalistes de nuancer leur propos en sortant de la pensée unique pour enfin permettre de rétablir certaines vérités.
Enfin, là aussi les journalistes ne sont pas tous les mêmes, si certains contribuent à la nuance de la situation, d’autres jouent de ce cliché mais ce sont ceux qui jouent de cette image qui sont le plus lus et le plus entendus …


Dirigeants, pouvoirs publics, médias, anciens abonnés, nouveaux supporters : les oppositions sont nombreuses et ne font que compliquer une situation déjà complexe et difficile à comprendre. Les anciens ne demandent qu’une chose : la liberté. La stigmatisation de certaines personnes, de certains groupes sont de nature à renforcer le cliché du supporter parisien qui serait raciste, xénophobe ou bien voyou. Ce genre de clichés sont dangereux et ne sont que le reflet de notre société actuelle : une société qui se dégrade, une société qui prône le tout-sécuritaire au détriment de la liberté … et perdre la liberté, c’est basculer dans un système dangereux …



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