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posté par MC Jean Gab1 : | Stephenson, Faried, Jennings… Gros plan sur les dix plus grosses déceptions du début de saison
Par Emmanuel Laurin — Le 13 décembre 2014 à 15:30
On vous a parlé récemment de l’effet positif que peut avoir une participation aux compétitions internationales, mais l’inverse peut être tout aussi vrai. Kenneth Faried, Andre Drummond voire Derrick Rose et Ricky Rubio peuvent en attester !
Après un quart de la saison régulière, Basket USA a effectivement décidé de vous proposer une liste à 4 niveaux et 10 joueurs qui ont particulièrement déçu par rapport aux attentes placées en eux en début de saison. Alors, évidemment, la faute en revient aussi à ceux (les médias généralement) qui créent ces attentes mais, avec environ 20 matchs joués par équipe, on peut tout de même commencer à dégager des tendances. Négatives en l’occurrence.
Plus que dans les chiffres purs et durs, il s’est agi d’analyser l’impact de ces joueurs sur leur équipe respective. Les choix sont parfois discutables, voire sévères, mais ça fait partie du jeu. On est déçu oui, mais pas pessimistes ! Les joueurs incriminés peuvent encore retourner la situation mais il ne faut plus traîner…
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Lance Stephenson
Stats l’an passé: 14 points à 49% de réussite dont 35% à trois points, 7 rebonds, 5 passes, 1 interception
Stats cette saison: 10 points à 39% de réussite dont 15% à trois points, 7 rebonds, 5 passes, 1 interception
Transfert surprise de l’été, Lance Stephenson est resté dans la catégorie des surprises… mais dans le mauvais sens du terme ! Recruté à grand frais pour insuffler un vent de fraîcheur au sein des Hornets ressuscités, Born Ready est en train de passer à côté de sa première saison en Caroline du Nord. Avec un pourcentage de réussite tout bonnement atroce à trois points (15% !), Stephenson tâtonne encore avec son nouveau rôle à Charlotte. « Facteur plus » d’une attaque bien rodée à Indiana, il est devenu le « facteur moins » d’une attaque complètement déphasée chez les Hornets. Le pire, c’est qu’il fait bel et bien partie des raisons principales pour lesquelles Charlotte joue moins bien que l’an passé. Espérons simplement que le temps fera son office et remettra à sa place le chevalier Lance.
Kenneth Faried
NBA: Playoffs-Denver Nuggets at Los Angeles Lakers
Stats l’an passé: 14 points à 54% de réussite, 9 rebonds, 1 contre
Stats cette saison: 11 points à 51% de réussite, 7 rebonds
Attendu comme un All Star au sortir d’un été magnifique (et doré) avec Team USA, le Manimal déçoit énormément en ce début de saison. Serait-ce son contrat de 50 millions de dollars qui pèse désormais sur ses épaules ? En tout état de cause, le début de saison catastrophique a certainement dû perturber le rendement de Faried ; surtout que ce dernier sortait fraîchement du jeu léché de coach K. Joueur d’équipe par excellence, car formidable ramasse-miettes et energizer de luxe, Faried est revenu aux affaires contre le Heat pour un match honnête à 13 points et 8 rebonds. Enfin, le réveil de la Bête ?
Eric Gordon
Stats l’an passé: 15 points à 43% de réussite dont 39% à trois points, 3 rebonds, 3 passes
Stats cette saison: 9 points à 40% de réussite dont 34% à trois points, 2 rebonds, 2 passes
Déjà dans le dur la saison passée, on se disait en début de saison qu’Eric Gordon ne pouvait pas tomber plus bas… Eh bien, si ! L’ancien des Clippers a réussi à faire pire. Ce n’est pas compliqué, Gordon poste actuellement ses pires stats en carrière. Il n’était jamais descendu en-dessous des 10 points de moyenne; c’est fait cette année ! Poursuivi par la malchance depuis sa signature en Louisiane, Gordon est à nouveau blessé, à l’épaule, et il devrait être absent un moment… Une nouvelle saison à oublier pour l’ancien arrière prometteur des Hoosiers.
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Josh Smith
Stats l’an passé: 16 points à 42% de réussite dont 26% à trois points, 6 rebonds, 3 passes, 1 contre
Stats cette saison: 13 points à 38% de réussite dont 27% à trois points, 7 rebonds, 5 passes, 2 contres
S’il y a bien un cas incompréhensible en NBA, c’est Josh Smith ! Dans la fleur de l’âge à 29 ans, l’ailier des Pistons a été recruté il y a un an pour devenir un des leaders de la nouvelle ère à Detroit. Mais l’ancien des Hawks n’arrive toujours pas à prendre son envol ! Au contraire, il réalise au scoring sa pire saison en carrière depuis sa saison sophomore… en 2006 ! Lycéen talentueux, Smith n’a jamais vraiment réalisé toutes les promesses qu’on voyait en lui à ses débuts. Sans formation universitaire, le gaucher peine encore à placer son jeu malgré 10 ans de carrière en NBA. Ca ressemble fort à un cas désespéré (et c’est bien dommage avec autant de polyvalence) !
Dion Waiters
Stats l’an passé: 16 points à 43% de réussite dont 37% à trois points, 3 passes, 3 rebonds
Stats cette saison: 9 points à 40% de réussite dont 27% à trois points, 2 passes, 1 rebond
Proclamant en début de saison que Kyrie Irving et lui-même formait le meilleur duo d’arrières de la ligue, Dion Waiters s’est mis la pression sur le dos tout seul, comme un gland grand. Et visiblement, l’ancien de Syracuse n’arrive toujours pas à l’assumer. Avec des stats en chute libre, et 7 minutes de moins par match, Waiters ne porte pas bien son nom en jouant de manière impatiente au sein du nouveau dispositif des Cavs. Relégué sur le banc, ce brave Dion a un vrai beau rôle à jouer au relais de Shawn Marion, celui du booster offensif à la Jamal Crawford ou Lou Williams. Le pire, c’est qu’il a tout pour réussir, mais pour le moment, dans la tête comme dans le jeu, ça ne fonctionne pas !
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Carmelo Anthony
Stats l’an passé: 27 points à 45% de réussite dont 40% de réussite à trois points, 8 rebonds, 3 passes
Stats cette saison: 23 points à 46% de réussite dont 34% à trois points, 7 rebonds, 3 passes
Il avait perdu du poids cet été et on s’enthousiasmait de l’arrivée de l’ordre incarné par la doublette des Lakers, Phil Jackson – Derek Fisher, aux commandes des Knicks… mais ça va de mal en pis à NYC ! Avec des échos de rififi entre Carmelo Anthony et Tim Hardaway Jr, l’ambiance est pesante dans la Grosse Pomme. Et en tant que leader, Melo déçoit. Loin de ses standards de l’an passé, aux points notamment, Anthony n’est plus aussi influent dans le jeu. Surtout, il force le jeu dans le triangle et donne ainsi le mauvais exemple à ses troupes. De resigné cet été, Melo risque fort de passer à résigné cet hiver…
Brook Lopez
Stats l’an passé: 21 points à 56% de réussite, 6 rebonds, 2 contres
Stats cette saison: 16 points à 49% de réussite, 6 rebonds, 2 contres
Lui prend un peu pour toute son équipe. Malgré leur train de vie pharaonique, les Nets restent encore cette année une belle bande de bras cassés. Entre les grands blessés et les joueurs en méforme, voire ceux qui demandent carrément à partir, il ne fait pas bon vivre à Brooklyn. Et Brook Lopez en est l’expression la plus singulière avec une nouvelle saison au rabais. Moins de points car moins d’adresse et une présence toujours aussi faiblarde en dissuasion, le jumeau de Robin est lentement mais sûrement en train de se faire doubler par son double des Blazers. Ancien All Star en 2013, Brook doit désormais retrouver la forme physique avant d’espérer retrouver son niveau d’antan.
Brandon Jennings
Stats l’an passé: 16 points à 37% de réussite dont 34% à trois points, 8 passes, 3 rebonds
Stats cette saison: 13 points à 37% de réussite dont 33% à trois points, 6 passes, 3 rebonds
Dans le marasme de Motown, Brandon Jennings n’est pas différent des autres Pistons : il coule à pic ! Avec des pourcentages de réussite qui doivent rendre fou le pauvre Stan Van Gundy, le meneur de Detroit est encore moins bon que l’an passé… Et il était déjà moins bon à l’époque que l’année précédente, sa dernière à Milwaukee. En résumé, Jennings n’arrive toujours pas à assumer le rôle de meneur d’hommes qui lui a été confié depuis sa signature chez les Pistons. Loin par exemple de Chauncey Billups dans la gestion du ballon (et des hommes), la natif de Compton semble régresser dans cette bouillie de basket offerte chaque soir par les Pistons.
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Vince Carter
Stats l’an passé: 12 points à 41% de réussite dont 39% à trois points, 3 rebonds, 3 passes
Stats cette saison: 5 points à 32% de réussite dont 28% à trois points, 2 rebonds, 1 passe
Ayant quitté les Mavs à la surprise générale cet été, Vince Carter se morfond à Memphis. Revenu en pleine forme l’an passé, Air Canada avait semble-t-il retrouvé une deuxième jeunesse dans le Texas. Malheureusement, ça se passe beaucoup moins bien dans le Tennessee même s’il a été le héros de la victoire de cette nuit face aux Hornets. La baisse statistique est évidente pour le vétéran mais Vince Carter a, pour sa défense, qu’il vient de débarquer dans un club à la culture collective très forte. Pas forcément encore bien intégré au groupe, l’ancien dunkeur fou des Raptors est l’arrière sage qui sort du banc pour (essayer) de planter des tirs de loin. Malheureusement, Carter n’a pas encore trouvé la mire. Pour le moment, ce déménagement chez les Grizz ressemble bien à un mauvais choix de (fin de) carrière.
Luol Deng
Stats l’an passé: 16 points à 43% de réussite dont 30% à trois points, 6 rebonds, 3 passes
Stats cette saison: 14 points à 49% de réussite dont 39% à trois points, 5 rebonds, 1 passe
Viré comme un malpropre de sa franchise de toujours en janvier dernier, Luol Deng n’a pas fait de vieux os à Cleveland. En fait, le soudanais a fait le chemin inverse de LeBron James… mais sans les stats qui vont avec ! Certes, ça reste encore très correct pour le nouvel ailier du Heat mais son impact est bien moindre que pendant ses années Bulls. Encore en plein apprentissage du collectif floridien, Deng totalise actuellement ses plus faibles moyennes en carrière aux rebonds et à la passe. Des signes qui ne trompent pas… Gageons qu’avec le temps, c’est-à-dire d’ici les playoffs, coach Spoelstra et son staff auront trouvé des solutions pour mieux rentabiliser la présence du double All Star. |
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