FC Barcelone, Real Madrid, PSG, Chelsea... Qui a le plus de chances de recruter Paul Pogba ?

FC Barcelone 80%
"Mon rêve d'enfant, c'était de jouer au Barça ou à Arsenal", révélait la Pioche en janvier 2014. Si les Gunners disposent d'une surface financière suffisante pour le recruter, leurs résultats sportifs inconséquents sont rédhibitoires. C'est donc bien le Barça qui tient la corde (affective). Il dispose, en outre, d'autres solides arguments. D'une, le club fait du Français sa priorité absolue. De deux, son nouveau directeur sportif, Ariedo Braida, est un proche de Mino Raiola, qui apprécie son sens de la diplomatie. Enfin, l'institution catalane est frappée par une interdiction de recrutement jusqu'en janvier 2016. Et c'est un véritable atout. Soucieux de ne pas être parasité d'ici à l'Euro en France cette année-là, Pogba se verrait bien rester dans son cocon turinois jusqu'à cette échéance. Selon El Mundo Deportivo, les dirigeants blaugranas auraient déjà proposé à leurs homologues italiens un deal de bonne facture (80 millions d'euros) consistant à le laisser à disposition de la Juve la saison prochaine. Un compromis qui pourrait bien mettre tout le monde d'accord.

Real Madrid 50%
Il y a peu de certitudes dans le football mais en voici une : quand le Real Madrid veut un joueur, il finit toujours par l'obtenir. Pogba sera-t-il l'exception qui confirme la règle ? On se souvient que Carlo Ancelotti, le coach merengue, avait osé lâcher publiquement : "Nous ne sommes pas intéressés par Paul Pogba." La réplique de Mino Raiola avait fusé : "Alors nous ne sommes pas intéressés par le Real. C'est un club qui a l’habitude d’acheter les joueurs comme on achète des gants de toilette, et de les jeter de la même manière." Un jeu de dupes. "Il est logique que le Real s'intéresse à lui", admettait, par exemple, Zinedine Zidane dimanche. En cas de départ, Pogba a confié à ses proches qu'il privilégierait la Liga. Et comme le Barça est interdit de recrutement, nul doute que son agent adoucirait son propos face à un énorme chèque. Sachant que la fenêtre de tir idéale surviendra cet été, le Real mettra le paquet. La décision n'appartiendra qu'au joueur.

Chelsea 40%
Dans son entourage, il se dit que le milieu de la Juve aime aussi vraiment beaucoup la Premier League. En particulier Chelsea, club qui l'attire juste un peu moins que les deux mastodontes espagnols. Il avait même été surpris, durant la Coupe du monde, en train de coacher virtuellement cette équipe en jouant à Football Manager, allant jusqu'à s'y transférer. Considérant que les droits TV vont bientôt exploser outre-manche et que les Blues viennent de signer un contrat de sponsoring record (55 millions d'euros par an avec le fabriquant de pneus Yokahama), l'affaire a de bonnes chances de se concrétiser. Interrogé à ce sujet il y a dix jours, l'entraîneur José Mourinho déclarait : "Je ne parle pas de Pogba. Tout ce que je peux dire, c’est que nous sommes bien fournis au milieu de terrain. Notre priorité, c'est de donner plus de temps de jeu au jeune Ruben la saison prochaine." Pour mémoire, le même assurait le 30 janvier : "Notre mercato est terminé." Et, le lendemain, Cuadrado signait.

PSG 10%
Désireux de collaborer beaucoup plus régulièrement avec le club parisien, Mino Raiola fait tout son possible pour convaincre son poulain de rallier la capitale française, parlant récemment de "destination naturelle". Mais il ne faut pas négliger la part de bluff dans ses propos. Car l'agent n'ignore pas que deux obstacles majeurs rendent la transaction très compliquée. Premièrement, Pogba et ses proches considèrent que sa ville d'origine le soumettrait à trop de tentations, à même de freiner sa progression. Deuxièmement, le PSG, fair-play financier oblige, ne disposera que d'une enveloppe de 55 millions d'euros cet été. En clair : sauf à vendre un ou deux cadres et à dépenser ce montant tout entier dans le seul but d'attirer le Français, Paris n'a pas les moyens de se l'offrir.

Manchester United 0%
Les Red Devils, eux, sont prêts à toutes les folies financières (on parle de 100 millions d'euros) pour récupérer celui qu'ils avaient laissé partir en fin de contrat (c'est-à-dire gratuitement) à l'été 2012. Problème : l'intéressé ne se voit pas du tout retourner vivre dans cette ville austère où il conserve de très mauvais souvenirs. Surtout, il assimilerait un retour là-bas à une forme de régression.