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L’UCI alertait les coureurs suspectés de dopage
Hein Verbruggen a-t-il protégé Lance Armstrong ?
L’ancien président de l’Union Cycliste Internationale, Hein Verbruggen, a révélé qu’il prévenait les coureurs, dont Lance Armstrong, suspectés de valeurs sanguines anormales.
Le fonctionnement obscur de l’Union Cycliste Internationale (UCI) commence à s’éclaircir. Même si Lance Armstrong s’est refusé devant Oprah Winfrey à évoquer ses liaisons dangereuses avec l’instance mondiale du cyclisme, les faisceaux de collusion sont de plus en plus nombreux à apparaître. Mardi, Le Monde affirmait que l’UCI avait bel et bien couvert un contrôle positif de l’Américain aux corticoïdes lors du Tour de France 1999. Ce mercredi, Hein Verbruggen lui-même, ancien président de 1991 à 2005 et président honoraire à vie de l’UCI, dévoile quelques dessous de son règne en matière de lutte antidopage. Dans une interview au magazine néerlandais Vrij Nederland, il révèle que l’UCI avait pour habitude de prévenir les coureurs présentant des valeurs sanguines suspectes, pour leur éviter d’être contrôlés positifs !
L’idée était de les convaincre d’arrêter le dopage. Parfois tu pouvais, parfois non
— Hein Verbruggen
Une douzaine de coureurs de renom, et de grands managers d’équipes ont ainsi été personnellement reçus à Aigle, au siège de l’Union Cycliste Internationale. Là, Mario Zorzoli, médecin en chef de l’UCI, leur détaillait les valeurs retrouvées et leur expliquait la stratégie de l’UCI. «L’idée était de les convaincre d’arrêter le dopage. Parfois tu pouvais, parfois non», se défend, d’une manière fumeuse, Verbruggen. D’autres coureurs étaient prévenus par téléphone par Zorzoli ou par Lon Schattenberg, un membre néerlandais de la commission antidopage de l’UCI. Le cycliste néerlandais Karsten Kroon (ex-Rabobank) a ainsi confirmé avoir reçu en 2004 un coup de fil de Schattenberg le mettant en garde contre une dyscrasie sanguine. Expert reconnu de la lutte antidopage, l’Australien Michael Ashenden, qui a travaillé pour l’UCI de 2008 à 2012, a déclaré qu’il ne connaissait aucune autre organisation sportive à agir de la sorte.
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Armstrong a été prévenu en 2001
Ces alertes permettaient aux athlètes concernés de régler leur dopage, condamne Ashenden. De la même manière que le taux d’hématocrite limité à 50 %, mis en place du temps de Verbruggen. Ou l’explication du test de l’EPO à Lance Armstrong en 2001. L’Américain a lui-même été prévenu en 2001 de valeurs sanguines anormales. Quelques semaines plus tard, le Texan faisait l’objet d’un contrôle «suspect» à l’EPO sur le Tour de Suisse. Verbruggen dément avoir couvert son contrôle positif en échange d’une donation de 125.000 dollars. Un épisode qu’Armstrong a également nié lors de son entretien devant Oprah Winfrey.
Les comptes de Verbruggen étaient gérés par l’ancien patron d’Armstrong
Toutefois, les liens entre Verbruggen et Armstrong ne s’arrêtent pas à cette seule «prévenance». Jim Ochowicz, aujourd’hui patron de BMC, a révélé dans le Wall Street Journal que les actifs du Néerlandais ont été gérés entre 2001 et 2004 par la banque d’investissement de Thomas Weisel… également bâilleur de fonds et copropriétaire de l’US Postal à cette époque. Le rôle de ce dernier reste encore flou dans le financement du dopage au sein de l’équipe américaine d’Armstrong. La coïncidence en tout cas, même si Ochowicz, qui fut courtier chez Thomas Weisel Partners, affirme que Weisel n’avait d’accès direct aux comptes de Verbruggen, est pour le moins étonnante. Verbruggen feint la surprise. «Même si j’avais su (que Weisel et Armstrong étaient en business), je n’aurais pas réfléchi à deux fois». La commission indépendante chargée d’évaluer le rôle de la Fédération internationale de cyclisme (UCI) dans le scandale Armstrong se réunira vendredi, avec un rapport attendu le 1er juin.
Thomas Dekker va «tout dire»
Le cycliste néerlandais Thomas Dekker qui a reconnu s'être dopé durant sa carrière a décidé de dire «tout» ce qu'il sait aux autorités antidopage de son pays, a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué. «J'ai choisi de dire tout ce que je sais : les noms, les données, les détails, mes connaissances (concernant les pratiques dopantes)», explique le coureur dans un communiqué publié sur le site internet de son agence de management (SEG).«Vu les valeurs défendues par mon équipe, Garmin, (...) en tant qu'ex-dopé suspendu deux ans, et en tant que militant pour un cyclisme propre : j'annonce que je vais témoigner et coopérer pleinement avec les autorités antidopage pour aider à rendre le monde du cyclisme propre», poursuit Dekker. Selon SEG, Dekker sera entendu dans les deux prochaines semaines par le bureau antidopage néerlandais.
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