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Cinéma

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MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Tu vas aimer, Air1

Beaman
Houston fait peur !!
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J'ai bien aimé "le mytho".
Raffraichissante comme comédie.
AiR1
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Ouais, bof. Ca va être une jolie resucée d'un concept épuisé, mais parait que la fin surprends bien
MC Jean Gab1
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Scream 4 ?
AiR1
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Grave, j'suis pas allé au ciné depuis quelques semaines à la vue des affiches...
Peut être Le Chaperon Rouge et Source Code à venir la semaine prochaine, mais bon...
MC Jean Gab1
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On est dans le creux de la vague au niveau sorties…
jbtahiti
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Bah écoute, je critique son jeu d'acteur mais il fait ce qu'il veut de son fric. Tant qu'à faire qu'il l'investisse dans des projets intéressants (si tant est que BE le soit).
MC Jean Gab1
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JB, tu ignores sans doute que ton ami Mark est executive producer de la série "Boardwalk empire". Avec Scorsese. Je sais, ça fait mal au cul
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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J'ai vu Wahlberg samedi, donc Damon ce soir, non. Les acteurs inexpressifs, j'ai donné

En plus, j'ai le film sur mon bureau.
AiR1
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Ce soir, avant première de L'Agence sur les Champs.
On se retrouve pour les petits fours, bith ?
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Bullet in the head a dit : Sinon, il paraît que Aaron Eckhart est très bon dans "World invasion". Je ne comprends pas pourquoi il n'obtient pas des premiers rôles plus flamboyants. C'est un peu le croisement de Robert Redford, Paul Newman et Steve McQueen Toutes proportions gardées évidemment. C'est comme dire que George Clooney est le nouveau Gary Cooper
--


moi il me rappelle

MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Il a un regard magnétique et une certaine intériorité. Gueule vraiment à part. Il ne faut pas non plus chercher le nouveau Bogart à chaque fois…
jbtahiti
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-- Bullet in the head a dit : Sinon, il paraît que Aaron Eckhart est très bon dans "World invasion". Je ne comprends pas pourquoi il n'obtient pas des premiers rôles plus flamboyants. C'est un peu le croisement de Robert Redford, Paul Newman et Steve McQueen Toutes proportions gardées évidemment. C'est comme dire que George Clooney est le nouveau Gary Cooper --

Houla ! J'aime vraiment Eckhart, mais il est très loin d'avoir le charisme des acteurs que tu cites. D'ailleurs il y a presque que des seconds rôles dans sa carrière comme tu le rappelles.
jbtahiti
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J'ai vraiment aimé ce film que je n'avais jamais vu. A mi-chemin entre le film noir et le conte de fée avec des enfants pourchassés par le monstre (d'ailleurs Mitchum pousse à plusieurs reprises des cris de bêtes pendant le film), avec une très belle utilisation du N&B dont la scène sublime des gosses dans la grange avec Mitchum qui passe sur l'horizon à cheval en surimpression, un clin d'œil appuyé au Nosferatu de Murnau lors de la scène de l'assassinat de l'épouse ou le plan surréaliste de la même épouse morte et figée sous l'eau.

Vraiment très bon mais un film quasi inclassable !
MC Jean Gab1
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Sinon, il paraît que Aaron Eckhart est très bon dans "World invasion". Je ne comprends pas pourquoi il n'obtient pas des premiers rôles plus flamboyants. C'est un peu le croisement de Robert Redford, Paul Newman et Steve McQueen

Toutes proportions gardées évidemment. C'est comme dire que George Clooney est le nouveau Gary Cooper


MC Jean Gab1
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Un peu surfait, "La nuit du chasseur"

L'image magique : la barque dérivant la nuit à la belle étoile… Ça sent le décor en carton pâte mais ça reste un moment de cinéma sublime. Après, je trouve qu'on s'est un peu enflammé sur la mystique du film, enrichie par le jeu très bestial de Mitchum… Me semble aussi que le réalisateur n'a fait que ce film, d'où une certaine indulgence. Je veux dire qu'il y a un petit côté "légendaire" bon marché.
jbtahiti
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Il me semble avoir déjà pondu un couplet au sujet de Marco, mais je suis proprement sidéré par la réussite de sa carrière d’acteur. Il a un physique (bien qu’il fasse un peu nabot surgonflé) qui le prédestine aux premiers rôles de blockbusters hollywoodiens, et pourtant il arrive à tourner pour des metteurs en scènes « en marge du système » comme on dit. PTA, James Gray (que je trouve assez surestimé), Scorcese pour ne citer qu’eux.

Alors je ne sais pas, il doit y avoir une subtilité dans son jeu qui ne me touche pas.

Assez d'accord avec ce que tu dis sur Christian Bale. Pas un mauvais acteur lui, mais assez horripilant.

Sinon rien à voir mais il y a la nuit du chasseur ce soir sur Arte, une semaine après « Les nerfs à vif », certainement dans le cadre d’un cycle Robert Mitchum, belle trempe et excellent acteur.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Je crois que je vais faire une pause cinéma. Voir et revoir la BA de "Tous les soleils" m'a saoulé…

Comme "Fighter".

Je donne raison à JB : Mark Wahlberg est une calamité… Aucune expression sur le visage, toujours la même gueule d'ahuri. J'ai l'impression de voir un sosie de Mike Delfino encore plus inexpressif (bel exploit).

Christian Bale : je ne suis pas fan et son numéro de pitre façon Nicolas Cage dans "Volte face" m'a plus saoulé qu'autre chose. Il faut accrocher un minimum à l'acteur et avec sa tête à claques, ce n'est pas gagné.

Reste un film auquel on s'intéressera soit pour la boxe, soit pour la chronique sociale. Chronique ratée avec des personnages caricaturaux et de grosses ficelles.
Et côté boxe, quelle déception… Le premier combat est magnifiquement filmé, on sent toute la puissance des coups, on a quasiment l'impression d'être sur le ring et de les encaisser. Le réalisateur a la bonne idée de ne pas montrer le combat directement mais les images de télé.
Et dès les suivants, c'est la cata… Celui contre le Mexicain est grotesque (même coup au foie montré sous 7 angles dfférentes sauf que le 7e n'est plus du tout identique au 1er). Et le pompon, c'est le dernier… Un combat, c'est comme une scène d'amour, il faut que ça monte en intensité, il faut retarder la jouissance, il faut que le KO soit orgasmique… Là, rien de ça, il n'y a aucune émotion et on en ressort frustré.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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-- AiR1 a dit : Ouais. Pas mal, mais pas là où il a été placé, je trouve. Archi classique dans sa construction. Rush et Firth sont par contre très bon et portent le film, dialogues savoureux par moment. --

Je l'ai enfin vu vendredi et c'est éblouissant. Vu le sujet (l'aristocratie britannique), on ne peut quasiment pas sortir d'un schéma classique.
Evidemment, ça manque d'originalité mais le "face-à-face" Firth-Rush balaye tout. C'est un pur bonheur de voir deux acteurs aussi bons (du moins dans ce rôle pour CF).

Une pure merveille, vraiment. Couronnement mérité aux Oscars (le meilleur réal était sans doute de trop). Un classique sur la cour d'Angleterre, au même titre que "The queen" de Stephen Frears.
jbtahiti
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Pas grand-chose à dire même si je ne les ai pas tous vu (16/20 c’est quand même pas mal), je suis d’accord avec le podium. Il y a un peu de tout, des classiques liés à la tragédie, des crépusculaires, des spectaculaires, des intimistes, du N&B et du technicolor. Je regrette néanmoins qu’il n’y ait pas « 3h10 pour Yuma ».

En ce qui concerne la période dite moderne, il y a aussi Silverado dans les années 80 qu’on a tendance à oublier mais qui était très efficace dans le genre.

A quand Mark Wahlberg dans un western ?!
i33

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Sinon, toujours dans les westerns, est-ce que quelqu'un a vu "the proposition", film australien de John Hillcoat, sorti en 2005 ?
i33

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Ah ok, "Impitoyable" est 15ème...
C'est donc le seul western relativement récent de ce classement. Je pense qu'il y avait la place d'en mettre au moins un autre des années 90 ("danse avec les loups"?)...
i33

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Sinon, j'aime beaucoup les 7 mercenaires mais ça m'énerve un peu que les Ricains aient fait les crevards à peine 3 ou 4 ans après la sortie des 7 samouraïs.
Ca n'enlève rien à la qualité du film mais bon...
i33

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-- Bullet in the head a dit : Pour i33 Les 20 meilleurs westerns 28 fév 2011 Par Fabien Hagege --

Merci.

A part "le bon, la brute et le truand", hors-catégorie, mes préférés dans cette liste sont "l'homme qui tua Liberty Valance" et "la charge fantastique".
Après, difficile de faire un classement, tous ces films ont leur qualités et leur défauts.
Sinon, 2-3 trucs assez étonnants : aucun western récent, "Josey Wales hors-la-loi" de Eastwood mais pas "Impitoyable" et si j'avais fait le classement, j'en aurai volontiers écarté quelques-uns pour placer "le fils du désert", "la poursuite infernale" et, surtout, "mon nom est personne".
AiR1
Golden State of Mind
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Pas mal, Fighter.
Basée sur une histoire vraie (Dicky Eklund) et prévisible dans son déroulement, le film est un peu un mix de Rocky (pour son scénario) et The Wrester (pour le côté drame).
Bale est impeccable dans son rôle de camé, et néanmoins attachant en grand frère. Wahlberg se fait d'ailleurs voler la vedette, justement comme dans le scénario.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Pour i33

Les 20 meilleurs westerns
28 fév 2011 Par Fabien Hagege


Alors que True Grit vient de sortir, l'occasion est trop belle de revenir sur les plus grands westerns du cinéma. Le choix fut difficile, les votes ne se firent pas sans affrontements et âpres négociations. Le grand dilemne qui s'était posé lors de nos précédents tops (horreur et science-fiction), est revenu encore plus duremment ici : devait-on s'en tenir qu'à un seul film par réalisateur afin d'offrir un panel plus large ? Il a été impossible de le faire car, ici plus que dans tout autre genre, certains cinéastes ont réalisé des incontournables. Nous ne pouvions pas parvenir à occulter par exemple L'Homme qui tua Liberty Valance d'un top 20 sous prétexte que John Ford a également signé La Prisonnière du désert.

En résulte un classement où de grands noms et beaucoup de grands films manquent à l'appel (à partir de la 10ème place et jusqu'à la 35ème, ça se joue parfois à pas grand chose, une poignée de points) mais qui prouvent en tout cas bien que le western est sans aucun doute un des genres qui a apporté le plus de chefs d'oeuvre au 7ème art. Voici selon la rédaction d'Ecran Large, les 20 westerns les plus indispensables...

20. Duel au soleil (Duel in the sun, 1946) de King Vidor

Ce film étonnant et multiple de King Vidor (entre autres) a pour narrateur pas moins qu'Orson Welles dont la voix fait passer le récit de la fable à la tragédie. Les caractères des personnages peut rappeler par moment la pièce la plus noire de Corneille, Rodogune. Deux frères se disputent l'amour d'une femme au beau milieu d'un drame familial, la jeune Pearl est une métisse indienne, dont le père est emprisonné pour avoir assassiné son épouse infidèle. Un mélodrame qui gagne en intensité jusqu'à un climax qui est encore aujourd'hui un aboutissement de la passion vénéneuse au cinéma. Ce récit baroque doit beaucoup à la participation de plusieurs réalisateurs : Otto Brower, William Dieterle, Josef Von Sternberg, David O. Selznick...

19. L'Homme de la plaine (The Man from Laramie, 1955) d'Anthony Mann

Pierre angulaire d’une œuvre qui définissait complètement le héros dit « mannien », L’Homme de la Plaine fut le dernier des westerns qu’Anthony Mann tourna avec James Stewart. Dépeignant à nouveau l’histoire d’un solitaire qui est à la fois aux prises aux passions humaines, qu’il tente d’éviter sans succès, et à une nature parfois hostile, mais dont il fait intiment partie, L’Homme de la Plaine est la forme d’expression la plus pure du western, magnifiée par des prises de vue au Cinémascope qui supplantent en beauté même celles de John Ford, et dominée de la tête et des épaules par un acteur qui réussit à faire oublier son style « all-american » pour incarner un des héros les plus ambivalents du genre.

18. Josey Wales, Hors-la-loi (The Outlaw Josey Whales, 1976) Clint Eastwood

Abandonnant les oripeaux du western italien qui imprégnaient encore L’Homme des Hautes Plaines, son précédent film dans le genre, Clint Eastwood signe ici le retour à une certaine forme de lyrisme non exempt de vérité, qui emprunte autant à John Ford qu’à Arthur Penn. Non exempte d’humour, cette odyssée dans un Ouest dont la sauvagerie est désormais du ressort de l’homme blanc (les indiens étant présents mais réduits au niveau de spectateurs goguenards) marqua un tournant indéniable dans la carrière de cinéaste de l’ancien homme sans nom. Il complètera par la suite son costume de héros ultime du western avec des œuvres comme Pale Rider et Impitoyable, mais c’est celui du outlaw Josey Wales qui reste le plus parfait.

17. Les Sept mercenaires (The Magnificent seven, 1960) John Sturges

50 plus tard, le film est toujours d'une force évidente. Plus que le plaisir d'assister à un remake américain du chef d'oeuvre de Kurosawa, Les 7 samouraïs, le spectateur a le droit à une véritable relecture à l'aune des valeurs américaines, servie par un casting exceptionnel. Yul Brynner, loin d'être un habitué du genre, s'y révèle exceptionnel, à ses côtés, Steve Mcqueen et Charles Bronson habitent leur personnage de leur charisme. Tout ce beau monde bénéficie du talent de cinéaste de John Sturges (La Grande Évasion) et de la partition de Bernstein, qui rend le long-métrage reconnaissable entre mille tout en lui conférant un véritable souffle.

16. La Chevauchée fantastique (Stagecoach, 1939), John Ford

Western matriciel à plus d’un titre, à l’influence capitale pour bon nombre de cinéastes (Welles ayant avoué l’avoir vu 40 fois à l’époque du tournage de Citizen Kane pour comprendre comment raconter une histoire au cinéma), La Chevauchée fantastique est le film qui a imposé mondialement le nom de John Ford. En s’inspirant d’une nouvelle de Guy de Maupassant (Boule de suif), le cinéaste offre à son western l’une des narrations les plus américaines qui soit : le road movie.
Avec une économie de mouvements de caméra qui nous fait rêver aujourd’hui, Ford parvient néanmoins à créer un dynamisme et une tension extrême au cours de cette poursuite spectaculaire entre une diligence et les indiens. Huis clos le plus majestueux du monde (ah ces plans grandioses de Monument Valley que le réalisateur sait et saura filmer comme personne), La Chevauchée fantastique est à plus d’un titre comme l’écrit si justement Jacques Lourcelles, « la quintessence du western classique ».

15. Impitoyable (Unforgiven, 1992) Clint Eastwood

Clint Eastwood parvient avec Impitoyable à transcender le genre qui fit de lui une star, le western. Par cette oeuvre, il redonne vie à un mythe moribond, autant qu'il le dépasse et en acte la disparition. Avec ce film, il clôture en beauté son cycle sur l'Ouest à l'aune de ses thèmes favoris, à savoir révéler la part d'humanité, de faiblesse et donc de vérité, que cachent les mythes et légendes. Le réalisateur détourne sciemment la symbole du duel pour abattre la figure chevaleresque et noble du pistolero. Muny, cowboy vieilli, rattrapé par la réalité, marque le spectateur, et lui offre un chant du cygne mémorable. Morgan Freeman n'est pas en reste, ni Gene Hackman, à qui sa prestation vaudra un Oscar.

14. La Rivière rouge (Red River, 1948) de Howard Hawks et Arthur Rosson

Devant la prestation de John Wayne, John Ford aurait déclaré : "I didn't know the big son of a bitch could act !" ( Je ne savais pas que le grand con pouvait vraiment jouer !). Le fait est que le comédien confère une profondeur psychologique peu commune à La Rivière rouge. La relation de son personnage avec son fils adoptif (Montgomery Clift) injecte une dose de psychologie rarement aussi présente dans le genre. Il s'agit du premier western de Howard Hawks, qui, comme l'indique ce classement, s'apprêtait à rentrer dans la légende du western.

13. La Porte du Paradis (Heaven's gate, 1980) Michael Cimino

Film maudit qui fit beaucoup couler d’encre autant qu’il coula la vénérable United Artists, le western épique de Michael Cimino est l’expression la plus extrême de la mauvaise conscience de l’Amérique, et le constat amer et sanglant qu’au pays de la bannière étoilée c’est la volonté du plus riche qui prime d’abord. Mettant en relief des héros ambigus et en souffrance, La Porte du Paradis rejoint par certains côtés la vision jusqu’au-boutiste de Sam Peckinpah et reste en mémoire par le biais de séquences tout proprement hallucinantes de beauté et de sauvagerie, et dont le summum est la bataille finale dont le déroulement meurtrier et concentrique n’est que la concrétisation d’une société américaine qui sera ainsi stratifiée. A voir et à revoir inlassablement.

12. Rio Grande (1951), John Ford

Rio Grande est le dernier des trois films de Ford sur la cavalerie américaine après Le massacre de Fort Apache et La charge héroïque. C'est aussi la première rencontre du couple mythique John Wayne/Maureen O'Hara. Au travers des codes du western, John Ford laisse ici parler ses sentiments et particulièrement son humanisme. Au détriment de l'action, il s'intéresse au couple. Il met en opposition leur amour et le devoir du soldat. Kirby (Wayne) est ainsi rongé entre son amour pour sa femme qu'il se refuse de laisser transparaitre et son obligation envers le drapeau.
John Wayne joue là un de ses meilleurs rôles, le plus humain, celui où ses sentiments sont les plus visibles. A l’image de la relation avec son fils, touchante et admirable de retenue. Western poignant, Rio Grande conclue avec maestria une « trilogie » d’exception. Ford délaissera alors le genre pour y revenir 5 ans plus tard pour ce qui est pour beaucoup, son chef d’œuvre : La Prisonnière du désert.

11. Johnny Guitare (Johnny Guitar, 1954) Nicholas Ray

Le film de Nicholas Ray occupe une place à part parmi les autres westerns. Oeuvre baroque et féministe, son véritable personnage principal est une femme (Joan Crawford), à moins qu'il ne s'agisse du décor, un immense saloon vide, à flanc de montagne, semblable à une grotte. La photographie rougeoyante dûe au procédé Truecolor confère à Johnny Guitare une identité visuelle immédiatement reconnaissable, qui accentue encore la tension de l'ensemble. Cette dernière parcourt tout le film pour atteindre son paroxysme lors des scènes entre Crawford et Sterling Hayden.

10. Winchester 73 (1950) Anthony Mann

Premier des westerns du cycle Stewart-Mann (initialement prévu avec Fritz Lang à la réalisation), Winchester 73 a gagné la postérité grâce à son scénario astucieux, basé sur la fameuse arme qui passe de main en main et traverse la grande légende de l’Ouest, que par son côté sec et sans fioriture. Violence et exacerbation de la nature sont aussi au rendez-vous mais c’est surtout la définition d’un nouvel héros américain qui est notable ici, presque antipathique par sa volonté d’indépendance absolue mais dont on admire au final la résolution et la volonté de justice.

9. Le Bon, la Brute et le Truand (il bono, il brutto, cattivo, 1966) Sergio Leone

La mise en scène iconique de Sergio Leone rencontre trois personnages hors-normes, troubles et ambigus, pour un affrontement mortel devenu mythique. Clint Eastwood et Lee Van Cleef n'en sont pas à leur première collaboration avec le cinéaste, mais c'est celle de Eli Wallach qui impressionne véritablement la pellicule, entre fulgurances comiques et répliques cultes. Son interprétation de Tuco est formidable de force, de truculence et d'énergie, après Les sept mercenaires, c'est pour lui l'heure de la consécration. Le rythme haletant du film est enrichi par la partition d'Ennio Moricone, faisant du long-métrage une des plus belles réussites du western spaghetti.

8. La Captive aux Yeux Clairs (The Big sky, 1952) Howard Hawks

Exaltation de ces trappeurs qui défrichèrent les territoires inconnus au-delà de la dernière frontière, La Captive aux Yeux Clairs est un des modèles les plus « hawksiens » du genre. En s’appuyant sur la rivalité de deux aventuriers aux caractères trempés qui s’affrontent pour les beaux yeux d’une indienne à la séduction sauvage, Howard Hawks s’amuse à assoir la représentation du mâle moderne américain. Mais il n’oublie pas le côté picaresque de l’aventure, avec ses excellents seconds rôles et un merveilleux catalogue d’images, et le relief philosophique qui affleure par moment trouve des échos dans une période qui prône le respect de la nature.

7. La Charge héroïque (She wore a yellow ribbon, 1949), John Ford

Des trois films que Ford consacra à la cavalerie (Le Massacre de Fort Apache ouvrant le bal et Rio Grande le fermant), La Charge héroïque est sans doute celui où transparaît le plus l’humanisme du cinéaste. A l’image de son titre anglais infiniment plus juste (une femme amoureuse dans l’univers de la cavalerie se pare d’un ruban jaune pour indiquer à tous que son cœur est pris), ce sont ici les rapports humains qui priment, bien plus que cette fameuse charge. A ce titre, la performance de John Wayne noue plus d’une fois les tripes. Et Ford de le filmer avec une tendresse et admiration qui n’ont peut être jamais paru aussi évidentes. Picturalement splendide (quel technicolor) et dotée d’une charge émotionnelle rare explosant dans un final inoubliable, She wore a yellow ribbon mérite amplement de figurer dans le top 10 des meilleurs westerns du monde.

6. La Charge Fantastique (They died with their boots on, 1941) de Raoul Walsh

Raoul Walsh n'a cure de la vérité historique du personnage de Custer et profite donc de sa rencontre avec Errol Flynn (ils feront encore 6 films ensemble) pour délivrer sa vision du héros et des valeurs morales qui l'accompagnent. Western épique, tragique et politique qui donne toute la mesure du génie de son auteur et marque la dernière -et probablement la plus belle- collaboration du couple mythique de la Warner formé par Olivia de Havilland et Errol Flynn (quelle scène d'adieu), They die with their boots on est aussi une sublime et bouleversante histoire d'amour

5. Il était une fois dans l'Ouest (Once upon a time in the west, 1969) Sergio Leone

La vision de Sergio Leone est purement fantasmagorique, et c'est en cela qu'elle touche au grandiose. Le réalisateur transforme son western en fresque épique et accouche d'une oeuvre d'une ampleur phénoménale. Le film est parcouru de scènes à l'intensité remarquable (de la séquence d'ouverture au flash-back de l'Harmonica) qui impriment immédiatement la rétine du spectateur. Leone, à la limite de la parodie, rassemble les ingrédients du western pour les magnifier et amener le genre jusqu'à sa limite. Peut-être le western qui fait définitivement basculer l'Ouest dans le mythe.

4. La Horde Sauvage (The Wild bunch, 1969) Sam Peckinpah

Film mythique dont la portée dépasse le cadre du western, La Horde Sauvage est autant une épopée furieuse et nihiliste que le portrait intime de héros vieillissants que le changement de siècle a affecté. Au zenith de son art, Sam Peckinpah imprime un nouveau style au cinéma d’action avec son usage extrême du ralenti et du montage éclaté, tout en appuyant à fond sur la violence au limite du sadisme, et en renvoyant définitivement les bons et les méchants dos à dos. Rompant définitivement une forme de règle implicite qui faisait du cowboy américain un chevalier sans reproche, La Horde Sauvage peut être perçu comme une œuvre crépusculaire sur un certain Hollywood et aussi une forme de renaissance qui continue à faire des émules maintenant. C’est à cela que l’on reconnait un chef d’œuvre.

3. L’Homme qui tua Liberty Valance (The Man who shot Liberty Valance, 1961), John Ford

L'Homme qui tua Liberty Valance possède un attrait particulier, celui d'être tout simplement le dernier immense western de celui qui personnifie le mieux le genre. Pour l'occasion, John Ford retrouve le noir et blanc de ses débuts (celui de La Chevauchée fantastique) tout en continuant d'explorer les thèmes qui lui sont chers. C'est sans doute avec Liberty Valance qu'il aura su le plus magnifiquement mettre en évidence son profond et viscéral attachement à la justice et aux valeurs humaines. Formidable évocation d'un Ouest en pleine mutation, le film met en balance et dans la plus intense des confrontations la violence des armes (John Wayne vs. Lee Marvin) face à la volonté d'imposer un état de droit en la personne de l'avocat Stoddard (James Stewart dans un rôle proche de celui qu'il tenait chez Capra).
Habilement construit autour d'un flash-back, L'Homme qui tua Liberty Valance est empreint d'une fascinante mélancolie qui explose lors des derniers instants au détour d'une phrase lancée par le contrôleur du train (« On n'en fera jamais assez pour l'homme qui tua Liberty Valance »). C'est seulement à ce moment que Stoddard, et plus encore le spectateur, réalise que sa vie et donc par là même en filigrane l'Histoire de l'Amérique, s'est construite sur un mensonge, sur un secret enfoui et jamais révélé. Western intimiste, profondément humain et terriblement touchant, L'Homme qui tua Liberty Valance est tout simplement l'un des plus grands films qu'Hollywood ait jamais produit.

2. La Prisonnière du désert (The Searchers, 1956) de John Ford

Un film puissant qui détonne avec le reste de l'oeuvre de Ford. Plus pessimiste, plus noir, John Wayne y interprête Ethan, un homme à la recherche de sa nièce enlevée par les indiens après que sa famille eut été massacrée. Héros fordien de par sa quête et sa volonté inflexible, Wayne en est aussi la négation, un homme qui renoncera à ses valeurs pour atteindre son but. Doté d'une ouverture exceptionnelle, le film illustre sans pareil la mutation et la déréliction d'un certain Ouest, alors en pleine transformation.
Fable philosophique et politique, La Prisonnière du désert transcende pas à pas les codes du cinéma dont il est issu, jusqu'à un final poignant en forme d'adieu. L'image de John Wayne s'éloignant de dos n'est d'ailleurs pas devenue célèbre sans raison, elle est le meilleur héraut de ce film à part, comme de la filmographie de son auteur.

1. Rio Bravo (1959), Howard Hawks

La bataille entre Rio Bravo et La Prisonnière du désert fut plus que rude. Seuls films cités par tous nos votants, les deux westerns ne sont séparés au final que de 8 points. C’est donc Hawks qui devance dans nos cœurs Ford. On peut s’en réjouir quelque part tant dans Rio Bravo, il y a tout ce qui fait l'essence du genre : shérif droit et juste, méchants retords prêt à abattre lâchement le héros, longue rue déserte et poussiéreuse, saloon où l’on se prélasse, gunfights éclairs, suspense crescendo jusqu'à un final où tout le monde fait parler la poudre. Mais Rio Bravo, c'est aussi une histoire de rédemption émouvante, une romance pittoresque sublime et un humour truculent sans oublier un aparté musical anthologique.
Allant de scènes d'exception en moments inoubliables : l'entrée par devant du saloon de Dude tentant de surmonter son alcoolisme, les joutes verbales entre Chance et Feathers, éternels tourtereaux qui ont du mal à avouer leurs sentiments, le sauvetage éclair de Chance par Colorado, le duel final à coups de dynamite, cadré de manière aussi stupéfiante qu'évidente avec une musique lancinante magique de Dimitri Tiomkin, Rio Bravo respire le Cinéma à chaque plan. Plus que d’être à nos yeux le meilleur western de l’Histoire, Rio Bravo est tout simplement l’un des films les plus essentiels jamais tournés.

Dossier réalisé par Patrick Antona, Nicolas Thys, Renaud Moran, Fabien Hagege, Simon Riaux et Laurent Pécha.

Ecran large
jbtahiti
Stopweb
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-- Bullet in the head a dit : -- Pour "The Fighter", emmène JB, il adore Mark Wahlberg. --

Carrément
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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-- i33 a dit : Ou plutôt, pas un western comme je les aime --

Toi, tu préfères les westerns homos comme Brokeback Mountain
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Bullet in the head a dit : Euh... quelle histoire ? Je viens de le voir et comme toi, je ne suis ni emballé, ni déçu. Bon petit film mais le scénario tient sur un mouchoir. Le film repose entièrement sur l'interprétation de la fille et de Jeff Bridges, qui sont effectivement parfaits. Mais l'histoire, même moi j'aurais pu l'écrire... --

Ouais, le scénar est light mais ça reste malgré tout agréable à regarder. L'ambiance, les dialogues, l'humour... C'est jamais génial mais ça glisse tout seul. C'est pour ça que je dis qu'ils savent raconter une histoire.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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-- AiR1 a dit : Tant qu'on passe un bon moment --

Sans plus. Tu n'es pas scotché par l'histoire et à l'arrivée, tu restes sur ta faim. Y'a quand même pas mal de scènes où les frères Coen jouent la montre… Et puis boum, cassure, alors que la quête dure depuis 1 heure et ne donne aucun résultat, elle tombe sur Chaney comme par enchantement dans la rivière. Et puis boum, comme le film touche à sa fin, on accélère dans les 20 dernières minutes et le récit devient complètement bancal… La fin est bâclée, le début interminable. On aurait pu facilement couper une demi-heure.

Comme i33, je trouve que c'est un petit cru dans la filmo des Coen.

Pour "The Fighter", emmène JB, il adore Mark Wahlberg. J'ai vu la bande-annonce tout à l'heure, ça a quand même l'air archi-survendu
AiR1
Golden State of Mind
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Tant qu'on passe un bon moment, j'vois pas le problème. L'histoire est classique, un contrat de vengeance, on se rends compte qu'il se passe pas grand chose durant leur quête, mais pour autant on ne s'ennuie pas car c'est bien conté je trouve et la gamine et Bridges portent vraiment le film.

Bon demain avant première de The Fighter, merci de ne pas squatter chez oim
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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-- i33 a dit : Ni déçu, ni vraiment emballé. Un bon film, oui, mais pas forcément un bon western. Ou plutôt, pas un western comme je les aime. L'ambiance est bonne et les frères Cohen savent raconter une histoire --

Euh... quelle histoire ?

Je viens de le voir et comme toi, je ne suis ni emballé, ni déçu. Bon petit film mais le scénario tient sur un mouchoir. Le film repose entièrement sur l'interprétation de la fille et de Jeff Bridges, qui sont effectivement parfaits. Mais l'histoire, même moi j'aurais pu l'écrire...
jbtahiti
Stopweb
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Cela ne m’a pas vraiment choqué. Elle a beau être prisonnière de fantasmes avilissants, à cause de cette dépendance affective à une mère asphyxiante et destructrice, elle est tout autant prisonnière des apparences (avant le basculement), ce qui la rend très maladroite dans l’expression même de ses fantasmes. La scène de la lettre est très touchante à cet égard d’ailleurs.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Moi, ce que je n'aime pas, c'est quand elle s'enferme dans sa chambre avec Magimel et qu'elle lui fait lire sa lettre de "fantasmes". On sent que Haneke s'est retenu pour ne pas choquer encore plus parce qu'il lui fait dire un truc comme : "Je veux que tu introduises ta langue (ou ton doigt, peu importe) dans mon derrière."

Toute la retenue est dans mon derrière. Et elle est déplacée. Vu le contenu de la lettre et le personnage, elle aurait dû dire un truc du genre "Je veux que tu introduises ta langue dans mon anus" ou "mon trou de balle"

Sinon, plein de scènes cultes comme quand elle s'enferme dans la cabine de sex shop et qu'elle renifle un mouchoir plein de sperme

Ou quand elle observe le mec en train de troncher la nana dans la voiture

Sans parler de la fellation
jbtahiti
Stopweb
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Arte diffusait La Pianiste mardi en hommage à Annie Girardot, un film que je n’avais pas encore vu. Si j’ai trouvé le film assez frustrant par moment (je trouve que le basculement de la relation Huppert/Magimel est un peu trop rapide à mon goût), la performance d’Isabelle Huppert est juste incroyable. Faut dire que ce rôle lui va comme un gant. S’en est flippant d’ailleurs.
AiR1
Golden State of Mind
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The Complete List of Oscar Winners!
Source: ComingSoon.net
February 27, 2011


The 83rd Academy Awards were presented Sunday night at the Kodak Theatre and we will be posting the winners as they are announced! The show was hosted by James Franco and Anne Hathaway. Let us know what you thought of the show and the winners by using the comments below!

You can view the complete list of winners and nominees below:

BEST PICTURE:
**Winner** The King's Speech (The Weinstein Company), Iain Canning, Emile Sherman and Gareth Unwin, Producers
Black Swan (Fox Searchlight Pictures), Mike Medavoy, Brian Oliver and Scott Franklin, Producers
The Fighter (Paramount Pictures), David Hoberman, Todd Lieberman and Mark Wahlberg, Producers
Inception (Warner Bros. Pictures), Emma Thomas and Christopher Nolan, Producers
The Kids Are All Right (Focus Features), Gary Gilbert, Jeffrey Levy-Hinte and Celine Rattray, Producers
127 Hours (Fox Searchlight Pictures), Christian Colson, Danny Boyle and John Smithson, Producers
The Social Network (Columbia Pictures), Scott Rudin, Dana Brunetti, Michael De Luca and Ceán Chaffin, Producers
Toy Story 3 (Disney•Pixar), Darla K. Anderson, Producer
True Grit (Paramount Pictures), Scott Rudin, Ethan Coen and Joel Coen, Producers
Winter's Bone (Roadside Attractions), Anne Rosellini and Alix Madigan-Yorkin, Producers

DIRECTING:
**Winner** Tom Hooper - The King's Speech (The Weinstein Company)
Darren Aronofsky - Black Swan (Fox Searchlight Pictures)
David O. Russell - The Fighter (Paramount Pictures)
David Fincher - The Social Network (Columbia Pictures)
Joel Coen and Ethan Coen - True Grit (Paramount Pictures)

ACTOR IN A LEADING ROLE:
**Winner** Colin Firth - The King's Speech (The Weinstein Company)
Javier Bardem - Biutiful (Roadside Attractions)
Jeff Bridges - True Grit (Paramount Pictures)
Jesse Eisenberg - The Social Network (Columbia Pictures)
James Franco - 127 Hours (Fox Searchlight Pictures)

ACTRESS IN A LEADING ROLE:
**Winner** Natalie Portman - Black Swan (Fox Searchlight Pictures)
Annette Bening - The Kids Are All Right (Focus Features)
Nicole Kidman - Rabbit Hole (Lionsgate)
Jennifer Lawrence - Winter's Bone (Roadside Attractions)
Michelle Williams - Blue Valentine (The Weinstein Company)

ACTOR IN A SUPPORTING ROLE:
**Winner** Christian Bale - The Fighter (Paramount Pictures)
John Hawkes - Winter's Bone (Roadside Attractions)
Jeremy Renner - The Town (Warner Bros. Pictures)
Mark Ruffalo - The Kids Are All Right (Focus Features)
Geoffrey Rush - The King's Speech (The Weinstein Company)

ACTRESS IN A SUPPORTING ROLE:
**Winner** Melissa Leo - The Fighter (Paramount Pictures)
Amy Adams - The Fighter (Paramount Pictures)
Helena Bonham Carter - The King's Speech (The Weinstein Company)
Hailee Steinfeld - True Grit (Paramount Pictures)
Jacki Weaver - Animal Kingdom (Sony Pictures Classics)

ADAPTED SCREENPLAY:
**Winner** The Social Network (Columbia Pictures), Screenplay by Aaron Sorkin
127 Hours (Fox Searchlight Pictures), Screenplay by Danny Boyle & Simon Beaufoy
Toy Story 3 (Disney•Pixar), Screenplay by Michael Arndt; Story by John Lasseter, Andrew Stanton and Lee Unkrich
True Grit (Paramount Pictures), Written for the screen by Joel Coen & Ethan Coen
Winter's Bone (Roadside Attractions), Adapted for the screen by Debra Granik & Anne Rosellini

ORIGINAL SCREENPLAY:
**Winner** The King's Speech (The Weinstein Company), Screenplay by David Seidler
Another Year (Sony Pictures Classics), Written by Mike Leigh
The Fighter (Paramount Pictures), Screenplay by Scott Silver and Paul Tamasy & Eric Johnson; Story by Keith Dorrington & Paul Tamasy & Eric Johnson
Inception (Warner Bros. Pictures), Written by Christopher Nolan
The Kids Are All Right (Focus Features), Written by Lisa Cholodenko & Stuart Blumberg

FOREIGN LANGUAGE FILM:
**Winner** In a Better World (Sony Pictures Classics), Denmark
Biutiful (Roadside Attractions), Mexico
Dogtooth (Kino International), Greece
Incendies (Sony Pictures Classics), Canada
Outside the Law (Hors-la-loi) (Cohen Media Group), Algeria

ANIMATED FEATURE FILM:
**Winner** Toy Story 3 (Disney•Pixar), Lee Unkrich
How to Train Your Dragon (DreamWorks Animation), Chris Sanders and Dean DeBlois
The Illusionist (Sony Pictures Classics), Sylvain Chomet

ART DIRECTION:
**Winner** Alice in Wonderland (Walt Disney Pictures), Production Design: Robert Stromberg; Set Decoration: Karen O'Hara
Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 1 (Warner Bros. Pictures), Production Design: Stuart Craig; Set Decoration: Stephenie McMillan
Inception (Warner Bros. Pictures), Production Design: Guy Hendrix Dyas; Set Decoration: Larry Dias and Doug Mowat
The King's Speech (The Weinstein Company), Production Design: Eve Stewart; Set Decoration: Judy Farr
True Grit (Paramount Pictures), Production Design: Jess Gonchor; Set Decoration: Nancy Haigh

CINEMATOGRAPHY:
**Winner** Inception (Warner Bros. Pictures), Wally Pfister
Black Swan (Fox Searchlight Pictures), Matthew Libatique
The King's Speech (The Weinstein Company), Danny Cohen
The Social Network (Columbia Pictures), Jeff Cronenweth
True Grit (Paramount Pictures), Roger Deakins

COSTUME DESIGN:
**Winner** Alice in Wonderland (Walt Disney Pictures), Colleen Atwood
I Am Love (Magnolia Pictures), Antonella Cannarozzi
The King's Speech (The Weinstein Company), Jenny Beavan
The Tempest (Touchstone Pictures), Sandy Powell
True Grit (Paramount Pictures), Mary Zophres

FILM EDITING:
**Winner** The Social Network (Columbia Pictures), Angus Wall and Kirk Baxter
Black Swan (Fox Searchlight Pictures), Andrew Weisblum
The Fighter (Paramount Pictures), Pamela Martin
The King's Speech (The Weinstein Company), Tariq Anwar
127 Hours (Fox Searchlight Pictures), Jon Harris

DOCUMENTARY FEATURE:
**Winner** Inside Job (Sony Pictures Classics), Charles Ferguson and Audrey Marrs
Exit Through the Gift Shop (Producers Distribution Agency, Banksy and Jaimie D'Cruz
Gasland (Rooftop Films), Josh Fox and Trish Adlesic
Restrepo (National Geographic Entertainment), Tim Hetherington and Sebastian Junger
Waste Land (Arthouse Films), Lucy Walker and Angus Aynsley

MAKEUP:
**Winner** The Wolfman (Universal Pictures), Rick Baker and Dave Elsey
Barney's Version (Sony Pictures Classics), Adrien Morot
The Way Back (Newmarket Films), Edouard F. Henriques, Gregory Funk and Yolanda Toussieng

ORIGINAL SCORE:
**Winner** The Social Network (Columbia Pictures), Trent Reznor and Atticus Ross
How to Train Your Dragon (DreamWorks Animation), John Powell
Inception (Warner Bros. Pictures), Hans Zimmer
The King's Speech (The Weinstein Company), Alexandre Desplat
127 Hours (Fox Searchlight Pictures), A.R. Rahman

ORIGINAL SONG:
**Winner** "We Belong Together" from Toy Story 3 (Disney•Pixar), Music and Lyric by Randy Newman
"Coming Home" from Country Strong (Screen Gems), Music and Lyric by Tom Douglas, Troy Verges and Hillary Lindsey
"I See the Light" from Tangled (Walt Disney Pictures), Music by Alan Menken Lyric by Glenn Slater
"If I Rise" from 127 Hours (Fox Searchlight Pictures), Music by A.R. Rahman Lyric by Dido and Rollo Armstrong

SOUND MIXING:
**Winner** Inception (Warner Bros. Pictures), Lora Hirschberg, Gary A. Rizzo and Ed Novick
The King's Speech (The Weinstein Company), Paul Hamblin, Martin Jensen and John Midgley
Salt (Columbia Pictures), Jeffrey J. Haboush, Greg P. Russell, Scott Millan and William Sarokin
The Social Network (Columbia Pictures), Ren Klyce, David Parker, Michael Semanick and Mark Weingarten
True Grit (Paramount Pictures), Skip Lievsay, Craig Berkey, Greg Orloff and Peter F. Kurland

SOUND EDITING:
**Winner** Inception (Warner Bros. Pictures), Richard King
Toy Story 3 (Disney•Pixar), Tom Myers and Michael Silvers
TRON: Legacy (Walt Disney Pictures), Gwendolyn Yates Whittle and Addison Teague
True Grit (Paramount Pictures), Skip Lievsay and Craig Berkey
Unstoppable (20th Century Fox), Mark P. Stoeckinger

VISUAL EFFECTS:
**Winner** Inception (Warner Bros. Pictures), Paul Franklin, Chris Corbould, Andrew Lockley and Peter Bebb
Alice in Wonderland (Walt Disney Pictures), Ken Ralston, David Schaub, Carey Villegas and Sean Phillips
Harry Potter and the Deathly Hallows - Part 1 (Warner Bros. Pictures), Tim Burke, John Richardson, Christian Manz and Nicolas Aithadi
Hereafter (Warner Bros. Pictures), Michael Owens, Bryan Grill, Stephan Trojanski and Joe Farrell
Iron Man 2 (Paramount Pictures, Marvel Studios), Janek Sirrs, Ben Snow, Ged Wright and Daniel Sudick

DOCUMENTARY SHORT:
**Winner** Strangers No More, Karen Goodman and Kirk Simon
Killing in the Name, Jed Rothstein
Poster Girl, Sara Nesson and Mitchell W. Block
Sun Come Up, Jennifer Redfearn and Tim Metzger
The Warriors of Qiugang, Ruby Yang and Thomas Lennon

ANIMATED SHORT FILM:
**Winner** The Lost Thing, Shaun Tan and Andrew Ruhemann
Day & Night, Teddy Newton
The Gruffalo, Jakob Schuh and Max Lang
Let's Pollute, Geefwee Boedoe
Madagascar, carnet de voyage (Madagascar, a Journey Diary), Bastien Dubois

LIVE ACTION SHORT FILM:
**Winner** God of Love, Luke Matheny
The Confession, Tanel Toom
The Crush, Michael Creagh
Na Wewe, Ivan Goldschmidt
Wish 143, Ian Barnes and Samantha Waite


AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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Regarde un peu la BA, même s'ils y parlent pas beaucoup, j'aime beaucoup leur phrasé d'époque qu'ils ont tous dans le film. Un bon kiff.
Je viens de mater la même BA en VF juste après, les voix sont trop classiques, dictées.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19175598&cfilm=145213.html

Et pour ceux qui demandent, la zik, c'est Johnny Cash, God's Gonna Cut You Down
i33

(Dieu vivant du forum)
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-- AiR1 a dit : Mec, j'veux pas faire mon relou mais t'as maté le film en VF ? Jeff Bridges et son timbre de voix avec son accent est vraiment énorme. C'est gâchi. --

Ca m'avait vraiment fait chier pour Gran Torino. J'avais vu la BA en VO et quand j'ai commencé à regarder le film en VF, j'étais un peu dégoûté, ouais...
i33

(Dieu vivant du forum)
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-- AiR1 a dit : Mec, j'veux pas faire mon relou mais t'as maté le film en VF ? Jeff Bridges et son timbre de voix avec son accent est vraiment énorme. C'est gâchi. --

Ouais, en VF, j'avais pas le choix.
Mais le doublage était bon. Sauf le vieux dans sa peau d'ours, doublé, si je dis pas de bêtise, par le mec qui fait Pierce Brosnan, d'habitude. Heureusement qu'on le voit pas longtemps.
AiR1
Golden State of Mind
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Mec, j'veux pas faire mon relou mais t'as maté le film en VF ? Jeff Bridges et son timbre de voix avec son accent est vraiment énorme. C'est gâchi.
i33

(Dieu vivant du forum)
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Ni déçu, ni vraiment emballé. Un bon film, oui, mais pas forcément un bon western. Ou plutôt, pas un western comme je les aime.
L'ambiance est bonne et les frères Cohen savent raconter une histoire mais ça manque de hauts et de bas, c'est trop linéaire. Avant le combat final, ça ne monte jamais en pression et c'est un peu dommage pour un western.
Appaloosa et Open Range, dans les westerns récents, ont sans doute moins de qualités que TG mais sont plus prenants parce qu'ils font bien monter la sauce jusqu'au duel final, bruyant et bien violent à chaque fois, même si celui d'Open Range est assez long (15-20 minutes?)...

Mais sinon, ouais, bon film. Pas mon préféré des frères Cohen (je lui préfère Fargo et No country for old men) mais un bon film malgré tout, avec un très bon Jeff Bridges (bien doublé, en plus) et un humour efficace.
AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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True Grit.

Franchement pas déçu ! Le plaisir d'un bon western, de l'humour, et Jeff Bridges et la jeune fille qui sont juste parfaits.
jbtahiti
Stopweb
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-- Bullet in the head a dit : -- jbtahiti a dit : Bref un égo trip de plus dans le cortège des films issus de ces francs tireurs du cinéma français qui font tant bander Canal+. -- Je préfère encore l'intelligentsia pseudo-branchée à la beaufitude de masse… --

Quitte à ne pas choisir je préfère aucun des deux.
AiR1
Golden State of Mind
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t'es trop ratal toi, il ne mérite même pas son poids en Go
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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Vous l'attendiez tous : le lien pour choper "Halal, police d'Etat"

http://www.megaupload.com/?d=YLF28S4H
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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-- jbtahiti a dit : Bref un égo trip de plus dans le cortège des films issus de ces francs tireurs du cinéma français qui font tant bander Canal+. --

Je préfère encore l'intelligentsia pseudo-branchée à la beaufitude de masse…
jbtahiti
Stopweb
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-- AiR1 a dit : -- J'imagine bien les effets que ça doit provoquer après un gros buz ou une teille de vodka. --

Putain, comment t'as deviné ?
AiR1
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-- jbtahiti a dit : Quelqu’un a t’il vu Enter the Void ici ? Vu ce WE avec mes potes qui avaient été assez dithyrambiques à son sujet, j’en suis sorti avec une impression mitigée. Si la forme est captivante (très bonne réalisation), le schéma narratif assez original, le fond du sujet m’a laissé de marbre (il s’agit d’une digression sur Le livre des morts Tibétain). Bref un égo trip de plus dans le cortège des films issus de ces francs tireurs du cinéma français qui font tant bander Canal+. Très bonne direction d’acteurs en revanche. --


Très, très spécial. Je l'ai vu au ciné, et au générique final, la moitié de la (petite) salle avait quitté la séance.
C'est long, ça aurait bien mérité une petite coupe, mais j'ai trouvé le concept méritant et assez envoûtant par moment, notamment les 2 premières heures environ.
Un film qui marque, à coup sûr. J'imagine bien les effets que ça doit provoquer après un gros buz ou une teille de vodka.
jbtahiti
Stopweb
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Quelqu’un a t’il vu Enter the Void ici ?

Vu ce WE avec mes potes qui avaient été assez dithyrambiques à son sujet, j’en suis sorti avec une impression mitigée. Si la forme est captivante (très bonne réalisation), le schéma narratif assez original, le fond du sujet m’a laissé de marbre (il s’agit d’une digression sur Le livre des morts Tibétain). Bref un égo trip de plus dans le cortège des films issus de ces francs tireurs du cinéma français qui font tant bander Canal+. Très bonne direction d’acteurs en revanche.

RIP
(Mythe)
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-- Dice a dit : Après, il n'y a pas de topic cinéma de merde, partant de ce postulat j'ai mis mon post ici. --



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