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NBA History

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MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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C'est qui le plombier polonais moustachu ?

RIP
(Mythe)
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Sérieux Rodman...
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Rodman aurait été retenu pour le Hall au Fame, au fait. Le joueur, pas le forumer

Verdict le 4. Et les Pistons retirent son maillot le 1er je crois.

Bith
Wormy
Team Building...
(Historique)
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J'ose espérer que mon homonyme (le sale copiteur, soit dit en passant ) sera enfin reconnu à sa juste valeur... Mais le doute m'habite, une nouvelle fois.
i33

(Dieu vivant du forum)
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Les deux y seront : Rodman au HaF NBA et Rodman au HoS stopweb.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Tout simplement un scandale s'il n'y est pas cette année.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Verdict le 4 avril pour le Hall of fame. Rodman y sera ou pas d'après vous ?
Philly thing
Sayonara
(Reconnu)
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-- Bullet in the head a dit : Mais d’où vient ce crossover, exactement ? Hardaway était freshman à UTEP quand il vit l’arrière de Syracuse Pearl Washington utiliser ce move dans un match retransmis à la télé. C’était en 1986. --


Ca a du donner des iddées à Sedale Threatt aussi, vu qu'il l'utilisait dans la fin des 80's quand il était à Chicago. Je croyais qu'il était le pionnier du geste d'ailleurs...
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Bidul', si jamais tu passes par là, t'apprendras des choses

Tim Hardaway, le Bug de l’an 2000 (première partie)
5 mars 2011

Le killer crossover de Tim Hardaway a fait rêver des milliers de fans de basket à travers le monde. Et jusqu’aux meilleurs point guards de la Ligue.
Pendant une décennie, « Tim Bug » a dynamité les défenses NBA avec un mélange inouï de puissance, de vitesse et d’explosivité.
Dommage que le meneur emblématique des Warriors et du Heat, champion olympique en 2000 à Sydney, ait terni ce souvenir étincelant avec les déclarations les plus crasses à l’occasion du coming-out de John Amaechi…


Imaginez un insecte minuscule lâché dans une végétation hostile. Une punaise qui se faufile partout en évitant de se faire écraser. Alerte, tenace et résistante, elle évite tous les pièges et parvient à survivre dans la jungle, masquée par sa carapace colorée. Transposez la scène en NBA et vous aurez une idée du quotidien de « Tim Bug » (bug = insecte) dans les années 90. « Tim Bug », c’est Tim Hardaway. Un meneur fabuleux, roi du crossover – le dribble entre les jambes – qu’il popularisa auprès d’une génération entière d’apprentis basketteurs.

Le guerrier des Warriors est un spectacle à lui seul. Avec son 1,83 m pour 79 kg, il possède un centre de gravité assez bas qui lui permet de dribbler près du sol. Ajoutez un maniement de balle étourdissant, une vitesse d’exécution folle, de gros biscotos et une explosivité ahurissante… La combinaison est mortelle ! Tim file le tournis au moindre défenseur qui se présente sur son chemin. Son killer crossover est à montrer dans toutes les écoles de basket. Le geste sera souvent copié mais jamais imité.

Ce crossover rebaptisé « UTEP Two-step » par les commentateurs télé (UTEP pour University of Texas El Paso), il en est le spécialiste mondial. Personne en NBA ne l’utilise aussi souvent – et bien – que lui et personne ne peut l’arrêter, de l’avis même de Magic Johnson.

« C’est bang, bang et vous êtes mort. »

Sous le maillot des Warriors, il s’agissait toujours de mettre en position de tir Mitch Richmond ou Chris Mullin. Pas d’en mettre plein la vue au public, même si le geste est hyper spectaculaire. Résultat le plus visible des heures passées sur les playgrounds de Chicago où Donald Hardaway, le papa, fut une légende. C’est ici-même que le fiston s’éveilla au jeu.

« Mon père ne m’a pas seulement donné le goût du basket, il m’a appris à avoir confiance en mon jeu, à ne pas avoir peur d’être agressif ou de faire des erreurs. »

« Tim voulait être plus grand mais il a fini par comprendre que c’est le talent qui compte », raconte Gwendoline, la maman, qui travailla à la Poste. Elle ne mesurait elle-même que 1,49 m.

Au milieu des années 2000, Hardaway ne voit toujours aucun crossover se rapprochant de près ou de loin du sien.

« Personne ne peut rivaliser », s’exclame-t-il en riant. « Les autres portent la balle différemment, dribblent différemment. Personne n’a exactement mon geste. S’il y a un joueur en qui je me retrouve un peu, c’est Baron Davis. Sinon, j’adore regarder Wade, Kobe, LeBron, Iverson, Duncan, Dirk, Nash. Ils jouent avec une grande confiance en eux et ils comprennent réellement le jeu. »

Hardaway-Iverson, le match des crossovers

En mars 1998, « Sports Illustrated » s’amuse à opposer les deux maîtres de l’exercice, Tim Hardaway et Allen Iverson.

« Hardaway est meilleur », tranche Jim O’Brien, l’ancien coach des Pacers. « Son crossover paralyse complètement le défenseur. »

Kenny Smith reproche à Iverson de porter le ballon et d’être à la limite de l’irrégularité. Mais « A.I. » a ses partisans. Comme Jim Paxson :

« Iverson donne une dimension dramatique au crossover. Celui d’Hardaway est davantage fonctionnel. Il donne toujours le même résultat. Allen, lui, a plus de style. »

En clair, pour le spectacle, avantage « The Answer ». Ce que résumait Tyrone Corbin, le nouveau coach du Jazz, par cette formule :

« Peut-être qu’il porte la balle mais je m’en fiche. Avec lui, ça devient de l’art. »

Mais d’où vient ce crossover, exactement ? Hardaway était freshman à UTEP quand il vit l’arrière de Syracuse Pearl Washington utiliser ce move dans un match retransmis à la télé. C’était en 1986.

« Je n’étais pas sûr d’avoir bien vu ce qu’il avait réalisé mais j’ai su que si j’arrivais à perfectionner cette figure, elle deviendrait une arme redoutable dans mon jeu. »

A son retour à la maison durant l’été 1986, Tim s’entraîne contre son frère cadet Donald. Pendant deux jours, il répète inlassablement le même move. Dribble entre les jambes. La balle va de la main droite à la main gauche et vice versa. Puis il dribble devant lui. Le ballon part de l’arrière, à gauche, pour gicler côté droit. L’exécution est si rapide que le défenseur n’a pas le temps de réagir. Après Donald, ce sont les potes du quartier qui sont mis dans le vent.

Flashback. Timothy Duane Hardaway naît dans la « Windy City » le 1er septembre 1966. Il grandit à South Side où on le surnomme « Bug » à cause de sa petite taille. Le basket, il est tombé dedans bébé. On raconte qu’à 6 mois, sa mère mit un camion dans son berceau et son père un ballon de basket. Il balança le premier et s’amusa avec le second… C’est l’un des rares contes d’une enfance pas vraiment dorée.

« Pour grandir à Chicago, il faut être costaud », expliquera Tim.

La violence n’est pas seulement dans la rue. Elle fait aussi irruption à la maison. Donald, son père, se débat avec des problèmes d’alcool. Le couple Hardaway divorce quand Tim a 12 ans. Avec ce papa éloigné par la distance, « Bug » partage un amour immodéré pour la balle orange. C’est dans le basket qu’il se réfugie pour oublier les turpitudes du quotidien. Donald lui fout la honte en se présentant en état d’ébriété aux matches. Tim se venge sur les adversaires.

Scolarisé à la Carver Area High School, il part étudier le droit criminel à UTEP en 1985. Durant sa quatrième saison, en 1988-89, ses stats explosent. De 13.6 points de moyenne, il dépasse allègrement les 20 (22 pts, 4 rbds, 5.4 pds). Les joueurs de Don Haskins sortent LSU (85-74) au premier tour de la « March Madness » avant de s’incliner contre Indiana (92-69).

La belle progression de Tim est récompensée par l’attribution du trophée Frances Pomeroy Naismith qui distingue les basketteurs seniors performants malgré leur petite taille (1,83 m ou moins chez les hommes, 1,73 m ou moins chez les femmes). Deux ans plus tôt, Muggsy Bogues inscrivit son nom au palmarès. Deux ans plus tard, ce sera au tour de Keith Jennings, futur Manceau.

Avec 1 586 points, « Tim Bug » a dépassé Nate Archibald comme meilleur scoreur de l’histoire des Miners. Chaque été, il s’est entraîné avec des joueurs pros à Chicago. Il est « NBA ready ».

Le premier rookie patron de l’attaque n°1 depuis 1974

Hardaway est retenu en 14e position de la draft 1989. Son n°10 fétiche est l’apanage de Manute Bol. Aussi, Tim se rabat sur le 5. Il en changera après le départ du pivot soudanais en août 1990. Et sa carrière pro démarre à un rythme endiablé. Celui de ce dribble déroutant. Oakland aligne l’attaque la plus prolifique de la Ligue avec les deux gâchettes Chris Mullin (25.1 pts) et Mitch Richmond (22.1 pts). Ce ne sont pas les seuls à profiter du run and gun : six joueurs de l’équipe tournent à plus de 11 points.

Au volant du bolide, on retrouve donc Tim Hardaway (14.7 pts). Depuis Ernie DiGregorio en 1974 avec les Buffalo Braves, aucun rookie n’avait mené le jeu de la meilleure attaque NBA. « Tim Bug » se classe 9e meilleur passeur de la Ligue (8.7 pds) et 10e voleur de ballons (2.1 ints). Dans l’élection du Rookie de l’année, il termine 2e derrière David Robinson. Consolation avec une citation dans le premier cinq des débutants, attribuée à l’unanimité.

L’ancien Miner a fait son trou à la vitesse de l’éclair. Avant lui, deux rookies seulement avaient été plus prolifiques au nombre de passes : Mark Jackson et Oscar Robertson. Quatre se classèrent, comme lui, dans le Top 10 des distributeurs et des intercepteurs : Mark Jackson, Magic Johnson, Isiah Thomas et Phil Ford. Joueur de la semaine courant février (20 pts, 8 rbds et 10.7 pds sur 3 matches), il devient le premier Warrior depuis Rick Barry en 1972-73 à compiler trois triple-doubles en l’espace d’une saison. Débuts royaux.

Le hic, c’est que les équipes de Don Nelson sont aussi brillantes en attaque que poreuses en défense. L’absence d’un big man intimidateur se paie cash : Golden State termine 5e de la division Pacific (37-45) et regarde les playoffs à la télé.

Evidemment, les débuts flamboyants de Tim incendient la Baie. On voit l’avenir en grand avec ce meneur intenable, passeur diabolique et shooteur insatiable. Et pourtant, ça débuta très mal… La nouvelle de sa titularisation fut fraîchement accueillie par les fans. Il souffrit d’une angine avant le coup d’envoi de la saison et loupa ses premières sorties.

« Tout le monde me sifflait et je faisais pas mal de turnovers », raconta-t-il à « Sports Illustrated ». « Je n’avais qu’une envie : rentrer chez moi et ne voir personne. »

Six mois plus tard, ses coéquipiers le désignaient Warrior de l’année.

« Il n’a jamais joué comme un rookie », résume Don Nelson.

« A ma sortie de Texas El Paso, je pensais connaître le banc durant mes deux premières saisons », raconta Hardaway. « J’espérais devenir titulaire lors de la troisième. Mais les choses ne se sont pas déroulées comme ça. On m’a fait confiance très rapidement et ça a bien marché pour moi. Jouer régulièrement contre Magic, Jordan, Isiah, Kevin Johnson fut le moyen le plus efficace de progresser. J’ai le sentiment d’avoir rejoint le rang des meilleurs meneurs. J’ai prouvé ce que je valais. Il va falloir désormais compter avec moi. »

Trop perso, parfois, l’ami Tim ?

« Je suis un joueur d’équipe, quoi qu’on en dise. J’essaie toujours de donner le ballon dès que l’opportunité se présente. Mais il s’agit aussi de créer des ouvertures. J’ai tendance à forcer le jeu en shootant le plus possible. Je suis souvent trop agressif, physiquement et verbalement. C’est vrai. Mais c’est parfois nécessaire. Par exemple avec les Bulls. »

Run TMC, walk this way !

Dans l’immédiat, il est surtout question des playoffs et du titre de M.I.P. C’est l’objectif clairement déclaré. Mais il faut remplacer le « I » par un « V » puisqu’en cette année 1990-91, Hardaway s’affiche carrément à 22.9 points de moyenne, 4 rebonds, 9.7 passes (n°5 NBA) et 2.6 interceptions (n°4). Ils ne sont que quatre – dont Rick Barry – à avoir fini une saison dans le Top 10 aux points, aux passes et aux steals. Tim fait son entrée au club.

Run DMC, groupe précurseur de hip-hop, inspire la création du nickname « Run TMC ». Pour Tim, Mitch et Chris, le trio de pistolets mitrailleurs. Aux 22.9 points d’Hardaway, il faut ajouter les 25.7 de Mullin et les 23.9 de Richmond. Tim apporte sa vitesse en contre-attaque, son excellent passing game et sa science du one on one. Sa façon de driver jusqu’au cercle est unique, comme son crossover. Richmond est un slasher-shooteur. Mullin un shooteur pur. Les trois gus se complètent à merveille.

Auteur de quelques cartons – 40 points chez les Sixers, 37 chez les Celtics, 35 chez les Nets – Hardaway obtient, à 24 ans, de disputer le All-Star Game de Charlotte (5 pts, 4 pds), la première de ses cinq sélections All-Star. Il est choisi par les coaches.

« Il a réussi plus de big games, renversé plus de matches et provoqué plus d’écarts que n’importe lequel de nos joueurs », clame Don Nelson dans « Sports Illustrated ». « Il nous a fait gagner trois matches où nous étions à la rue. Quand le soleil se couche, il maintient la lumière. Je pense que c’est Mighty Mouse. »

Au printemps 1991, une fiche positive (44-38) envoie les Warriors en playoffs. Au premier tour, ils sortent San Antonio (3-1). Dans le Game 2 de la demi-finale de Conférence face aux Lakers, le meneur de poche de Golden State égale un record de playoffs avec 8 ballons volés. L’aventure s’achève dans le Match 5. Défaite 124-119 à Los Angeles, en prolongation.

« Tim a été bien meilleur que l’an passé. Il est si spectaculaire ! », s’enthousiasme Mike Schuler, coach des L.A. Clippers et assistant coach chez les Warriors en 1989-90. « C’est comme s’il était en mission. »

Pour muscler son jeu intérieur, la franchise californienne sacrifie Mitch Richmond (voir « Mitch Richmond, S.O.S. d’un scoreur en détresse » et « Billy Owens, victime de la hype »). Golden State se hisse au 2e rang de la division Pacific (55-27) en suivant un moustique toujours plus insaisissable. Avec ses 23.4 points (n°6 NBA), ses 10 passes (n°3) et ses 2 steals (n°11), Tim Hardaway s’incruste dans le deuxième cinq NBA. Six joueurs seulement avant lui avaient tourné à 20 points et 10 offrandes sur une saison.

Pour le All-Star Game d’Orlando, il obtient le deuxième meilleur total de voix parmi les arrières. Et s’efface gracieusement afin de permettre au revenant Magic Johnson de démarrer la rencontre dans le starting five.

« C’était la moindre des choses. Magic, je l’admire, je l’aime. Lorsqu’il m’a remercié publiquement à la fin de la rencontre, j’ai eu du mal à retenir mes larmes. Jouer avec lui, c’était un grand honneur. C’était triste aussi. C’était son dernier match (ndlr : il reviendra finalement en 1995-96) et je n’arrive pas à imaginer qu’il mettra un terme à sa fabuleuse carrière après les Jeux de Barcelone. »

C’est au cours de cette saison que « Tim Bug » établit un record un peu embarrassant : le 27 décembre 1991 à Minnesota, il loupe ses 17 tirs et termine fanny…

Dommage qu’une année pleine marquée par deux titres de Joueur de la semaine s’achève en eau de boudin. Golden State offre une faible résistance à Seattle, n°4 de la poule Pacific, au premier tour des playoffs. Les 8 interceptions de Tim dans le Game 4 (record égalé) n’y changent rien. L’élimination 3-1 fait mal.

Et encore plus les blessures de Chris Mullin et Billy Owens, limités à 46 et 37 matches en 1992-93. Tim Hardaway, qui en loupe lui-même 16 à cause d’une cheville droite endolorie, se glisse dans le troisième cinq All-NBA (21.5 pts, 10.6 pds) et devient le meilleur shooteur longue distance de la franchise (349 paniers primés).

Le plus rapide après Oscar Robertson

Les références à Oscar Robertson sont constantes. Le 15 décembre, Tim atteint les 2 500 passes en carrière. Personne à l’exception de « Big O » n’avait atteint aussi vite les 5 000 points et 2 500 assists. Robertson le fit en 247 matches, Hardaway en 262. Comme le champion NBA 1971, la puce des Warriors s’est affichée à 20 points-10 caviars cinq saisons durant. Ils ne sont que trois à en avoir fait autant : Magic, Isiah Thomas et Kevin Johnson.

Après quatre ans de NBA, le tir de Tim intrigue toujours.

« Je n’ai jamais vu un shoot comme le sien », explique Don Nelson. « Mais je lui ai dit : « Tant que le ballon entre dans le panier, je me fiche pas mal de la technique que tu utilises ». Quand son pourcentage de réussite commencera à baisser, peut-être que l’on pensera à travailler un autre geste. »

Pas d’équipe au complet, pas de playoffs (34-48). Dans le dernier rendez-vous de la saison face aux Sonics, « Tim Bug » s’offre un baroud d’honneur (41 pts, 18 pds).

L’arrivée de Chris Webber, premier choix de draft 1993 échangé contre Penny Hardaway, et les progrès de Latrell Sprewell annoncent des jours meilleurs. Cela se vérifie avec une saison à 50 victoires et un retour dans le Top 8 à l’Ouest. Mais l’autre Hardaway suit tout cela du banc. En octobre, durant un entraînement programmé dans le cadre du training camp, il est victime d’une déchirure d’un ligament du genou gauche. Celui qui l’enquiquinera des années durant.

Tim passe sur le billard en décembre. Saison terminée. Six mois plus tard, c’est le genou droit qui requiert l’attention des médecins. Il n’y avait plus de cartilage depuis une intervention subie à l’époque du college pour enlever un kyste. On parlait de lui pour le poste de meneur titulaire de la « Dream Team » II aux championnats du monde 1994. Il doit renoncer à la sélection. Isiah Thomas, qui le remplace, devra lui-même s’effacer au profit de Kevin Johnson.

Coincé dans un club où la seule ambition possible consiste à se faire transférer (option choisie par Chris Webber après seulement un an), l’arrière chicagoan se morfond. Trois sélections pour le All-Star Game n’ont pas étanché sa soif de reconnaissance. Cette saison blanche a sapé son moral. Plus grave : l’insecte cesse de bourdonner. La petite boule de muscles apparaît nettement moins véloce. On dit Tim cuit, cramé, perdu pour le basket.

Tom Gugliotta, obtenu contre « C-Webb », passe en coup de vent. Au locker room, l’ambiance est délétère. Les blessures, les mauvais résultats et les conflits font exploser le vestiaire. Entre Tim Hardaway et Latrell Sprewell, c’est la guerre froide. Don Nelson jette l’éponge après une saison pathétique (26 victoires). Touché au poignet, le n°10 s’est fait opérer à la mi-mars. Il termine l’exercice avec la main bandée, ce qui ne l’empêche pas de tourner à 28.3 points et 12.3 passes sur les trois derniers rendez-vous.

Une année de galère, amputée de 20 matches. Tim a établi deux nouveaux records de franchise à 3 points (444 paniers tentés, 168 réussis). Il n’est pas descendu sous la barre des 20 pions mais son pourcentage de réussite aux tirs (42.7%) dit bien les souffrances endurées.

Un Hardaway peut en cacher un autre

Le départ de Don Nelson est un nouveau coup dur. Son remplaçant, Rick Adelman, ne laisse que des miettes au goinfre qu’est Hardaway. Son temps de jeu descend sous les 29 minutes. Comment retrouver son standing ? Paradoxalement, son nom est dans tous les journaux, sur toutes les télés. Hardaway casse la baraque. Mais pas Tim. Anfernee. Sur la côte Est, l’arrière du Magic savoure sa gloire naissante. Son ascension fulgurante enterre le souvenir d’un meneur éblouissant, trois fois All-Star et deux fois All-NBA.

Aucun lien de parenté entre les deux lascars. Ils vont simplement devenir voisins. Cousins du beau jeu. Tim a bossé comme un malade pour redevenir le playmaker génial de ses débuts. Le scénario de la saison 1994-95 avait tout pour l’inquiéter. Nouvelle alerte : sa moyenne de points chute à 14.1. Il demande à être transféré. Requête satisfaite le 22 février 1996 : Golden State cède son premier choix de draft 1989 plus Chris Gatling à Miami contre Bimbo Coles et Kevin Willis. En guise de cadeau d’adieu, le GM des Warriors Dave Twardzik offre cette sentence lapidaire :

« Tim Hardaway est le plus gros perturbateur avec lequel j’aie jamais été en relation… »

A suivre…

busa
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
juste pour relativier ces perfs, et en gardant en tête que je me plante peut être: il me semble que Loyola Marimount jouait ultra vite à l'époque, c'était les Nuggets de la NCAA. Mais je confonds peut être avec une autre équipe.

e.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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L’hommage du jour : Hank Gathers, décédé sur un parquet
4 mars 2011

Il était l’un des meilleurs prospects de la fin des années 80. Il était devenu le second joueur de l’histoire à dominer la NCAA aux points et aux rebonds et il évoluait dans l’une des équipes les plus excitantes à voir jouer de tous les Etats-Unis.
Mais le parcours de Hank Gathers s’est arrêté brusquement et de manière tragique le 4 mars 1990, il y a 21 ans jour pour jour.
Basket USA vous raconte l’histoire de Hank Gathers, l’un des plus incroyables talents de l’histoire du basket universitaire.


Le meilleur joueur du pays ?
Eric « Hank » Gathers est né le 11 février 1967. Il joue pour l’équipe du lycée Dobbins Technical de Philadelphie avec son compère Bo Kimble, il y remporte un titre en 1985.
Les deux joueurs se dirigent alors vers l’université de Southern Carolina. Ils y passent une saison avant d’être transférés vers Loyola Marymount à Los Angeles.
Gathers réalise une saison 88-89 absolument phénoménale. Il domine la NCAA aux points avec 32.7 pts/m et aux rebonds avec 13.7 prises par match et il s’impose comme l’un des meilleurs joueurs universitaires du pays, voire le meilleur.
Il devient le second joueur de l’histoire à réaliser cet exploit d’être numéro 1 aux points et aux rebonds après Xavier McDaniel en 1985. Kurt Thomas en 1995 deviendra le troisième et dernier joueur à avoir réussi cet exploit.
Hank évolue dans une équipe coachée par Paul Westhead et qui joue sur un rythme très élevé avec beaucoup de shoots en première intention. Ce type de jeu a permis à Loyola Marymount de finir dans les cinq matches les plus prolifiques de l’histoire de la NCAA.
Hank a prévu de faire le grand saut et de se présenter à la draft dans peu de temps, mais le destin va en décider autrement.

Une première alerte
Le 9 décembre 1989 à Santa Barbara, Gathers s’effondre à la ligne des lancers-francs après six minutes de jeu dans la seconde mi-temps. Il avait ressenti une sensation étrange avec son cœur qui battait plus vite que d’habitude, et après avoir loupé son second lancer, il s’effondre.
Le staff médical arrive très vite et après quelques secondes, Gathers se relève et marche un peu. Quelques temps après, on lui diagnostique une arythmie cardiaque, c’est une terrible nouvelle pour lui qui vise la NBA.
Il est alors traité avec des bêta-bloquants mais Gathers prend son traitement à reculons. Cela affecte son jeu, il ne peut plus jouer sans être rapidement fatigué et il ne dort plus. Il demande alors à diminuer la posologie mais le staff refuse et il décide lui-même de ralentir son traitement et de manquer certains tests.

Le terrible 4 mars 1990
Le dimanche 4 mars 1990, LMU joue contre Portland dans un quart de finale de la West Coast conference. En remontant le terrain suite à un alley-oop, Gathers tombe, et il commence à avoir des convulsions. Tout le monde s’active mais Hank ne comprend pas ce qui se passe autour de lui.
Le staff médical utilise alors un défibrillateur spécialement acheté pour lui, mais il indique que Hank a perdu son pouls.
L’ambulance arrive à 17h21 seulement sept minutes après le drame et elle part en direction de l’hôpital treize minutes après, pour enfin arriver à 17h38.
Pendant plus d’une heure les médecins vont tout tenter mais en vain, Eric « Hank » Gathers est décédé à l’âge de 23 ans.
L’autopsie livrera le verdict suivant : mort suite à une cardiomyopathie hypertrophique, c’est-à-dire une maladie du muscle cardiaque.

Des hommages symboliques
Même si les conditions sont différentes, l’Amérique replonge dans le désarroi quatre ans après l’épisode Len Bias, disparu deux jours après avoir été drafté par Boston.
Le tournoi de la West Coast conference est immédiatement suspendu, LMU est inscrit d’office au tournoi NCAA et durant ce tournoi son coéquipier de toujours Bo Kimble shoota ses premiers lancers francs de chaque match de la main gauche en hommage à son ami, car Gathers qui était droitier était tellement mauvais aux lancers francs qu’il tentait parfois des lancers main gauche. Kimble gardera ce rituel toute sa carrière, même en NBA.

En 1992, sa vie est portée à l’écran dans un téléfilm et le 29 janvier 2005 toute l’équipe de Loyola 89-90 accède au panthéon de l’université pendant la mi-temps d’un match.

busa

http://www.youtube.com/watch?v=IhuOFkJvPyI&feature=player_embedded
i33

(Dieu vivant du forum)
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-- Sam Dalembert a dit : -- i33 a dit : Ca peut se siffler vu qu'il avance sur Shaq quand celui-ci est en extension... -- Le contact est minime, pas au niveau des bras, Pollard ne saute pas...si on siffle là-dessus, autant ne plus défendre du tout. --

Je dis juste que ça peut se siffler. Mais que c'est abusé se sortir un joueur sur un contact pareil dans un sixième match d'une finale de conférence...
Shaq fait la même sur Pollard, aucun arbitre NBA ne va le sortir pour ça.

Mais bon, le jour où tu vois un arbitre donner 2 L-F à un joueur sur un drive, pour une faute soit disant commise par un joueur qui se trouvait pourtant à 3 mètres de lui, ou, encore mieux, une faute sifflée suite à un contact entre deux joueurs d'une même équipe, plus rien ne te surprend.

RIP
(Mythe)
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-- i33 a dit : Ca peut se siffler vu qu'il avance sur Shaq quand celui-ci est en extension... --


Le contact est minime, pas au niveau des bras, Pollard ne saute pas...si on siffle là-dessus, autant ne plus défendre du tout.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Bullet in the head a dit : Bah non. S'ils font leur boulot, personne ne parle du match "volé". --

Ca se passe comment si l'autre équipe fait son boulot aussi, les deux vont en finale ?
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
8 et 12: moyenne de LF tentés par match, hein

e.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- jbtahiti a dit : Ils ne sont pas en train de dire que les Kings constituent la plus grande équipe des années 2000, ils disent que malgré leur mental de merde et tout ce que tu pourras leur jeter à la tronche de factuel, ils se sont fait voler le match qui allait leur ouvrir les portes de la finale et certainement le titre derrière. Et à partir de là, on a connu des équipes que le titre NBA a ensuite transcendé. --

faut pas perdre de vue que ce G6 ne fait que répondre au G5 au cours duquel Shaq n'obtient curieusement qu'un seul LF @sacto (8 sur les 4 matchs là bas contre 12 à Los Angeles)... Deux matchs à l'arbitrage bien douteux, et comme l'a dit I33, Sacto a réussi à perdre le G7 @home en se marchant sur les pieds. Après, faut pas s’étonner que les vidéos de ce type soient orientées pro-Sacto: je vois pas quel fan de LA perdra du temps à faire une vidéo sur le G5 vu que les Lakers gagnent la série et le titre...

e.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Bullet in the head a dit : Bah non. S'ils font leur boulot, personne ne parle du match "volé". Du coup, c'est encore plus fort qu'on mette ça sur le tapis. Ils n'ont pas fait leur job mais le problème, c'est ce qui s'est passé au match d'avant… C'est vraiment ça, le souci ? --

Mais tu le dis toi même. Au niveau du mental, cette équipe avait du mal, notamment pour faire basculer les séries accrochées. Là ils ont réussi leur job ou presque, sans cet arbitrage honteux, ils sortent les Lakers en 6 matches et torchent les Nets en finale. Après oui ils se chient dessus au game 7, peut-être leur mental fébrile qui ressurgit suite au match précédent, j'en sais rien, mais toujours est-il que sans cette merde, la peau des Lakers, ils l'avaient..
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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-- Anonyme a dit : Qu'ils se chient dessus après, on s'en fout pour le coup. --

Bah non. S'ils font leur boulot, personne ne parle du match "volé". Du coup, c'est encore plus fort qu'on mette ça sur le tapis. Ils n'ont pas fait leur job mais le problème, c'est ce qui s'est passé au match d'avant… C'est vraiment ça, le souci ?
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
-- Bullet in the head a dit : Une fois encore, j'ai l'impression qu'on utilise facilement un arbitrage malheureux pour excuser des lacunes mentales criardes. Qui sont la vraie cause de la faillite de l'équipe. --

Personne n'a dit ça au contraire... Ils ont eu deux chances d'aller en finale, ouais. Seulement ils se font voler la première, c'est tout. Qu'ils se chient dessus après, on s'en fout pour le coup.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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-- Anonyme a dit : Ça n'a jamais basculé en leur faveur, hélas. --

C'est surtout qu'ils n'ont jamais été foutus de les faire basculer en leur faveur.

Quand à la comparaison avec Portland, elle ne tient pas. Portland, c'est l'équipe d'une année, un one shot : 2000. En 2001 et 2002, elle n'existe déjà plus. Sacto, c'est le même collectif qui a joué ensemble des années et des années…
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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-- rantanplan a dit : Pour les autres je sais pas, pour ma part je ne parle aucunement du statut de cette équipe ou je ne sais quoi. Je pense comme jb en fait. Je constate juste que sur ce match, ils se font voler, c'est tout. Et on sait tous ce qui se serait passé s'ils avaient été en finale. --

Et ce match les a empêchés d'aller en Finale ? Non. Il y en avait un autre derrière, joué chez eux, dans une salle réputée imprenable, et où ils se sont chiés dessus. Ils mènent 3-2, ils ont deux occasions de la faire, cette Finale. Faut arrêter de faire croire que le scénario d'un match a tout fait basculer.

Les Pistons de 2004 sont menés 3-2 par New Jersey en demis. Leur qualif, ils vont la chercher.

Une fois encore, j'ai l'impression qu'on utilise facilement un arbitrage malheureux pour excuser des lacunes mentales criardes. Qui sont la vraie cause de la faillite de l'équipe.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
T'as la réponse devant les yeux.
A part en 2001, les autres séries sont ultra serrées et disputées.
Ça n'a jamais basculé en leur faveur, hélas.
Et même si Webber et Stoja n'avaient pas le mental pour prendre les shoots de la gagne, d'autres s'en sont chargés : Jay Williams dans un 1er temps, puis Mike Bibby, Doug Christie, le jeune Turkoglu et même Vlade !
Donc c un mauvais argument pour ma part.

Sinon ton petit tableau, tu peux aussi le réaliser avec l'équipe des Blazers version 2000.
Eux aussi n'y seront pas arrivés, pourtant une majorité est surement d'accord pour inclure cette équipe dans les mythiques !
jbtahiti
Stopweb
(Légende)
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-- i33 a dit : -- Les Lakers ont toujours eu un cul monstrueux. Le game où Horry met le shoot de la gagne était la copie conforme du septième match des finales 2010 : les Lakers sont dominés dans tous les secteurs, sauf 1, les rebonds offensifs, et ils prennent 20 de plus que les Kings. Que de la chatte cette équipe de merde. Mais superbe série. --

Perso j'étendrais ça à toutes les équipes coachées par Jackson. C'est infernal quand on y pense les retours de situation abracadabrants, les paniers miraculeux, les échanges improbables, les joueurs talentueux qu'il a laissé dans son sillon.
rantanplan
M'Benga DPY 2012
(Mythe)
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-- Bullet in the head a dit : -- rantanplan a dit : Il en faut peu pour passer du statut d'équipe friable mentalement à une équipe championne. -- Quand Sacto perd 3-2 contre Utah en 1999, c'est à cause de l'arbitrage ? Quand Sacto perd 3-2 contre les Lakers en 2000, c'est à cause de l'arbitrage ? Quand Sacto perd 4-0 contre les Lakers en 2001, c'est à cause de l'arbitrage ? Quand Sacto perd 4-3 contre Dallas en 2003, c'est à cause de l'arbitrage ? Quand Sacto perd 4-3 contre Minnesota en 2004, c'est à cause de l'arbitrage ? Elle a fait quoi cette équipe pour justifier le statut que vous lui donnez ? --

Pour les autres je sais pas, pour ma part je ne parle aucunement du statut de cette équipe ou je ne sais quoi. Je pense comme jb en fait. Je constate juste que sur ce match, ils se font voler, c'est tout. Et on sait tous ce qui se serait passé s'ils avaient été en finale.
jbtahiti
Stopweb
(Légende)
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Ils ne sont pas en train de dire que les Kings constituent la plus grande équipe des années 2000, ils disent que malgré leur mental de merde et tout ce que tu pourras leur jeter à la tronche de factuel, ils se sont fait voler le match qui allait leur ouvrir les portes de la finale et certainement le titre derrière. Et à partir de là, on a connu des équipes que le titre NBA a ensuite transcendé.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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-- rantanplan a dit : Il en faut peu pour passer du statut d'équipe friable mentalement à une équipe championne. --

Quand Sacto perd 3-2 contre Utah en 1999, c'est à cause de l'arbitrage ?
Quand Sacto perd 3-2 contre les Lakers en 2000, c'est à cause de l'arbitrage ?
Quand Sacto perd 4-0 contre les Lakers en 2001, c'est à cause de l'arbitrage ?
Quand Sacto perd 4-3 contre Dallas en 2003, c'est à cause de l'arbitrage ?
Quand Sacto perd 4-3 contre Minnesota en 2004, c'est à cause de l'arbitrage ?

Elle a fait quoi cette équipe pour justifier le statut que vous lui donnez ?
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Elbou disait qu'il n'y avait pas de rivalité L.A.-Sacto à partir du moment où les Kings n'avaient pas réussi à les éliminer une fois et je le rejoins un peu là-dessus. Les Spurs l'ont fait (après avoir bien morflé) avec juste 10 fois moins de talent pur que les Kings. Alors, cette équipe de Sacto était-elle si forte que ça ?
rantanplan
M'Benga DPY 2012
(Mythe)
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Il en faut peu pour passer du statut d'équipe friable mentalement à une équipe championne. Oui les Kings ont chié le game 7, mais ca ne change rien au fait que les mecs se font volé de manière grotesque au match d'avant
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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-- rantanplan a dit : Sinon, perso je vois tout a fait l'interet de ressortir cette histoire meme presque 10 ans apres. Ca serait trop facile de faire tomber ca dans l'oubli, alors que les enjeux sont énorme et qu'un petit club comme Sacramento se fait voler une des plus belles pages de son histoire. Une honte comme beaucoup l'ont dit. --

Je ne sais pas si tu étais sérieux (ou s'il y avait de l'ironie là-dedans) mais j'ai envie de dire : "Bof".

Cette équipe de Sacto était talentueuse et belle à voir jouer, aucun doute là-dessus. Mais mentalement, c'était le néant (voir le magnifique saucisson de Peja à la fin du Game 7, seul à 3 pts dans le coin gauche) et il faudrait juste rappeler qu'en 2003, San Antonio sort les Lakers avec un deuxième marqueur - TP - à 15 points de moyenne… Webber était juste 100 fois mieux entouré que Duncan.

J'ai l'impression qu'on se laisse facilement endormir par le collectif des Kings qui n'avaient absolument pas la dureté mentale et le killer instinct requis à ce niveau. Une lacune l'empêchant d'être "l'excellente équipe injustement privée du titre" dont la mémoire collective entretient l'image à tort, à mon avis…

Et puis Sacto ne s'est pas seulement chié dessus en 2002, soit dit en passant.
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Ok merci pour les précisions
rantanplan
M'Benga DPY 2012
(Mythe)
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Le moment qui compte c'est lorsque la balle touche l'arceau. Tant qu'elle ne l'a pas touché, si tuposes ton pieds sur la ligne c'est violation. C'est pour ca que sur la vidéo ils montrent bien, avec un stop, que quand Shaq pose son pied la balle est encore "dans les airs". M'enfin ca c'est bidon c'est pas ca qui l'a aidé a marquer ses lf.
goofy

(Mythe)
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Si si c'est interdit

Effectivement, ce match c'est même plus du vol c'est un acte terroriste.

Une vidéo géniale sur les kings de cette époque :

Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Le pied du Shaq qui avance après que le ballon soit parti aux lfs, à mon avis c'est pas interdit car yen a un paquet qu'ils le font (TD par exemple).
Enfin ça me parait gros, le coach adverse a juste à dire aux arbitres et c'est fini si c'est vraiment interdit.

Le reste de la vidéo se passe de commentaires et on a un devoir de mémoire à honorer donc merci de l'avoir postée.
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Ouais t'as vu, tu vois !
Proof

(Légende)
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-- Nicap's a dit : -- Samefisto a dit : -- Edit : Non, mon équipe serait Brive bien sûr ! Corrèze représente. Dédicace à Nini. --

Vous me faites peur avec vos petits surnoms, et vas y que je te balance du ""
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-- Samefisto a dit : -- Edit : Non, mon équipe serait Brive bien sûr ! Corrèze représente. Dédicace à Nini. --

T'es mal barré avec cette équipe de chèvres, là aussi !
Zemb
In Urban Meyer i trust. 12-0 Perfect season !
(Légende)
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-- Nicap's a dit : et encuite --

Lapsus révélateur .
Samefisto

(Mythe)
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-- AiR1 a dit : -- Nan, personne peut battre fisto a ce niveau il est pour NYC --

Si j'étais fan de Rugby, je ne sais même pas qui je supporterais tellement je n'y connais rien. Je ne connais même pas les meilleurs.
Toulouse visiblement. Le Stade Français était bon à une époque aussi ? Biarritz peut être ?


Edit : Non, mon équipe serait Brive bien sûr ! Corrèze représente. Dédicace à Nini.
AiR1
Golden State of Mind
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-- rantanplan a dit : -- AiR1 a dit : -- rantanplan a dit : Ouais, plus ou moins, c'est vrai qu'il manquait un paquet de mecs, dont Médard, le meilleur réalisateur. C'est quand meme des baltringues au rugby, ils mettent l'équipe B pour préparer un match qui n'a lieu qu'une semaine après, qui plus est a domicile contre une équipe médiocre -- je le sais car c'est l'excuse que le mec m'a sorti (tu sais, le marseillais fan de Toulouse aussi ) quand je lui ai sorti que Paris les avait tapé -- Un bel opportuniste celui-là Il est fan des Lakers non? --


Nan, personne peut battre fisto a ce niveau il est pour NYC
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Sans compter toutes les fautes sur les arrières des Kings, qui n'obtiennent jamais rien : Mike Bibby sur le démarrage face à Fisher ou il y'a faute à l'aise, 2 fois même sur le démarrage et encuite quand il perd la balle en se faisant taper les bras !
Le lay-up en contre-attaque de Bobby Jackson qui se fait découper 2 fois sans obtenir le and1. Doug Chritie même chose sur un rebond + le panier...
rantanplan
M'Benga DPY 2012
(Mythe)
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-- AiR1 a dit : -- rantanplan a dit : Ouais, plus ou moins, c'est vrai qu'il manquait un paquet de mecs, dont Médard, le meilleur réalisateur. C'est quand meme des baltringues au rugby, ils mettent l'équipe B pour préparer un match qui n'a lieu qu'une semaine après, qui plus est a domicile contre une équipe médiocre -- je le sais car c'est l'excuse que le mec m'a sorti (tu sais, le marseillais fan de Toulouse aussi ) quand je lui ai sorti que Paris les avait tapé --

Un bel opportuniste celui-là Il est fan des Lakers non?
rantanplan
M'Benga DPY 2012
(Mythe)
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-- i33 a dit : -- . De manière générale, je n'ai pas trouvé qu'il y avait d'énormes scandales dans ce match mais un bon gros arbitrage à la maison avec O'Neal et Kobe ultra-protégés et presque toutes les actions litigieuses qui se transforment en coups de sifflet contre Sacto.

Les fautes 4-5-6 de Pollard et surtout les fautes 5 et 6 de webber, c'est quand meme une arnaque monstrueuse, on dépasse le cadre de l'arbitrage maison là
AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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tiens, i33, t'as updaté ton avatar de trompette non ?
Il me semble que le précédent était tout petit, tu t'es mis à la HD ?
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-- i33 a dit : -- Les Lakers ont toujours eu un cul monstrueux. Le game où Horry met le shoot de la gagne était la copie conforme du septième match des finales 2010...


Sauf que si l'arbitrage avait été un tant soi peu équitable, Horry n'aurait jamais eu l'opportunité de mettre ce shoot pour la gagne !
AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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-- rantanplan a dit : Ouais, plus ou moins, c'est vrai qu'il manquait un paquet de mecs, dont Médard, le meilleur réalisateur. C'est quand meme des baltringues au rugby, ils mettent l'équipe B pour préparer un match qui n'a lieu qu'une semaine après, qui plus est a domicile contre une équipe médiocre --


je le sais car c'est l'excuse que le mec m'a sorti (tu sais, le marseillais fan de Toulouse aussi ) quand je lui ai sorti que Paris les avait tapé
rantanplan
M'Benga DPY 2012
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Ouais, plus ou moins, c'est vrai qu'il manquait un paquet de mecs, dont Médard, le meilleur réalisateur. C'est quand meme des baltringues au rugby, ils mettent l'équipe B pour préparer un match qui n'a lieu qu'une semaine après, qui plus est a domicile contre une équipe médiocre
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J'suis tombé sur cette série de vidéo par hasard, et comme ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas passé qques games de cette fabuleuse FC, je me suis dit que c'était l'occaz !
Avec le recul et surtout le changement de règles, on s'en rend encore plus compte du gouffre qui sépare la League actuelle et celle d'il y'a 10 ans !
Alors je comprends l'étonnement de certains - dont je fais parti - qui ont connu la League des 90's !
i33

(Dieu vivant du forum)
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-- Sam Dalembert a dit : La 6ème de Pollard est quand même scandaleuse par exemple. --

Ca peut se siffler vu qu'il avance sur Shaq quand celui-ci est en extension... Mais siffler une sixième faute là-dessus dans un match de PO décisif, il n'y a qu'un arbitre qui a absolument envie de siffler, qui le fait.
De manière générale, je n'ai pas trouvé qu'il y avait d'énormes scandales dans ce match mais un bon gros arbitrage à la maison avec O'Neal et Kobe ultra-protégés et presque toutes les actions litigieuses qui se transforment en coups de sifflet contre Sacto.

Mais effectivement ça ne doit pas faire oublier que les Kings jouaient le dernier match à la maison et qu'ils perdent en OT en shootant à 12/26 aux L-F, ou un truc comme ça.

Les Lakers ont toujours eu un cul monstrueux. Le game où Horry met le shoot de la gagne était la copie conforme du septième match des finales 2010 : les Lakers sont dominés dans tous les secteurs, sauf 1, les rebonds offensifs, et ils prennent 20 de plus que les Kings.

Que de la chatte cette équipe de merde. Mais superbe série.
AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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-- rantanplan a dit : Toulouse qui se fait torcher a Paris


équipe B car ils préparaient l'Europe, non ?
Samefisto

(Mythe)
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-- ilyas#3 a dit : -- Samefisto a dit : Il fera un heureux en plus. -- Référence au roux j'imagine. --

Of course.
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