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Minnesota Timberwolves 2009/2010

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MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Al Jefferson bientôt à Dallas ?
10 juillet 2010

NBA.com nous apprend que les Mavs et les Wolves sont toujours en contact pour le transfert d’Al Jefferson à Dallas. Mark Cuban est persuadé que « Big Al » est le joueur idéal pour permettre à Dirk Nowitzki de se concentrer uniquement sur le scoring.
Pour l’instant, Minnesota n’a pas mordu à l’hameçon, tout simplement parce que les Mavs aimeraient que leurs homologues prennent le contrat d’Erick Dampier (13 millions de dollars). Les Mavs ne sont d’ailleurs pas très généreux puisqu’ils proposeraient, en outre, DeShawn Stevenson et Matt Carroll.
On comprend mieux pourquoi les Wolves n’ont toujours pas donné leur accord. Mais avec Dave Kahn, le président de Minnesota, on peut s’attendre à tout, et même à ce qu’il accepte ce deal complètement déséquilibré !
A noter que les Cavs, qui souhaitent modifier leur effectif après le départ de LeBron James, sont aussi sur la piste Jefferson, avec l’objectif de décaler Antawn Jamison au poste 3.

busa
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(Indispensable)
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Big Al Vs Little "Revolver" Arenas ???
MC Jean Gab1
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Al Jefferson sur le départ
27 juin 2010

C’est un secret de polichinelle mais cette fois-ci, c’est officiel. Minnesota veut se débarrasser d’Al Jefferson (2m08, 25 ans).
Considéré il y a deux ans comme le « franchise player » des Wolves, « Big Al » a vu sa cote baisser en flèche l’an passé. Ses blessures, ses bêtises extra-sportives, ses absences défensives et surtout l’éclosion de Kevin Love ont convaincu ses dirigeants qu’il fallait se séparer de lui.
Mais il fallait leur trouver une autre excuse pour justifier ce départ. Et Dave Kahn, le président de Minnesota, en a trouvé une.
« C’est le bon moment pour envisager un transfert d’Al. J’en ai parlé avec lui. Si Darko (Milicic) rempile avec nous, il lui faudra du temps de jeu. Nous devons donc dès maintenant décider de tout ça. »
Incroyable mais vrai ! Darko Milicic va pousser Jefferson vers la sortie… En fait, on n’est pas surpris puisque nous l’écrivions déjà il y a plus de deux mois…
Le Milicic, risée de tous, est désormais considéré comme le futur pivot des Wolves, tandis que Kevin Love pourra débuter les matches au poste 4.
Mais il sera très difficile pour Minnesota d’échanger Jefferson. Son contrat (42 millions sur trois ans) freine les discussions et pour l’instant, personne ne semble intéressé.

busa
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State of the Cap: Minnesota Timberwolves
Sun, 05/30/2010 - 5:35pm

By Mike Misek

2010/11 Minnesota Timberwolves Payroll: $35.1 million
2010/11 NBA Salary Cap: $56.1 million
Roughly: $21 million under cap

Variables:
Darko Milicic - Unrestricted Free Agent
Damien Wilkins - Unrestricted Free Agent
Oleksiy Pecherov - Unrestricted Free Agent
Sasha Pavlovic - Unrestricted Free Agent
Brian Cardinal - Unrestricted Free Agent
Ryan Gomes - Non-guaranteed Team Option for $4.2 million -$1 million buyout
Greg Stiesma - Non-guaranteed Team Option for $762K
Nathan Jawai - Qualifying Offer for $1.0 million
Ricky Rubio - Rights Retained, $2.8 million cap hold
Draft Picks - 4th, 16th pick, 23rd pick, 45th pick, and 56th pick.




The Good: Nobody has assembled a better Euroleague roster than David Kahn. Ricky Rubio just capped off a tremendous season where he helped lead FC Barcalona to the Euroleague title. Nikola Pekovic had a strong campaign for Panathinaikos. Henk Norel continued to show promise with DKV Joventut, and Darko Milicic flashed enough in his stay so that he should be able to find a deal despite a tightening European market. If only Minnesota was in Europe and not the NBA, they might have been able to make the Final Four.

The Bad: Minnesota is one of the more dysfunctional franchises around. They went from the incompetence of Kevin McHale to the power hungry David Kahn. It has not taken long for Kahn to get rid of many of the players he inherited from McHale, but it is hard to see how any move that has been made will have any substantial long term meaning. The team had a stock pile of draft picks last summer, and yet only Jonny Flynn and Wayne Ellington played for the team last year. Flynn showed himself to be an NBA level point guard, but no better than a number of point guards taken after him and not good enough to justify alienating Ricky Rubio. Ellington was a streaky shooter, and his value to an NBA team is almost entirely based on his ability to shoot from the perimeter. If he does so the way he did in January and February, he can have a long career. If he shoots the way he did the rest of the season, he might not be long for the league. The organization appears to be aware of the fact that Kevin Love and Al Jefferson cannot play together. Only the completely apathetic Warriors were worse defensively than Minnesota. It is a difficult task to be more incompetent on that end than Toronto and New York, but the Wolves were able to do it. Clearly one of their big but not tall men has to go, though deciding to build around Love instead of Jefferson, as has been reported, would be foolish. Love is smaller, struggles with length, has conditioning issues, has struggled to adjust to the triangle offense Rambis wants to run, and just flat out is not as good as Jefferson. It will be interesting to see what kind of package Minnesota could get in return for Jefferson. Teams who are competitive, but not close, like Oklahoma City and Chicago could become much more interesting if they were to get a post scorer like Jefferson. Both teams have the worker bee big men who can protect the hoop and block shots, but neither have a reliable back-to-the-basket scorer. Big Al's recent DUI also muddies the trade waters.

The Future: The Timberwolves appear to be on their way to being well under the salary cap heading into the summer. They are still showing interest in Darko Milicic but it's unlikely they would allow him to keep a $11.3 million cap hold. If they simply choose to decline options on Stiesma and Jawai while keeping Ryan Gomes, the team will be $11.7 million under the cap. The problem for Minnesota is that their climate and struggles make it nearly impossible for them to attract free agents without severely overpaying, making the draft even more important for them than for other teams.

Minnesota should figure to be one of the major players on draft night. They have three first round picks, and one in the top five (4th, 16th, 23rd). Corey Brewer went from bust to respectable last season, but selecting Wes Johnson with the 4th pick would give them an instant upgrade at the 3 position and will probably be the best player available to them at 4 if they aren;t able to move up to get the guy they really covet (Evan Turner) at 2. It will be a revealing night for Timberwolves fans to see what Kahn thinks of his core and the franchise’s direction going forward. DeMarcus Cousins could be an option with the fourth pick. But the problem is he would further compound a logjam of similar bigmen (Love and Jefferson).
MC Jean Gab1
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Malik Sealy, gone too soon

Le 20 mai 2000, Malik Sealy se tua au volant de son véhicule alors qu’il revenait d’une fête d’anniversaire organisée en l’honneur de Kevin Garnett.
Sa disparition marqua profondément l’ex-franchise player de Minnesota. Star universitaire à St. John’s, Sealy faisait, humainement parlant, l’unanimité.
Dix ans après sa mort, Basket USA et Mondial Basket lui rendent hommage.


Il faut le voir pour le croire. Malik Sealy doit être vu pour être apprécié. Il y a des basketteurs de toutes sortes et de toutes tailles. Malik, lui, a une allure qui dépasse l’imagination : 2,03 m pour 84 kg (il atteignit plus tard 91 kg). Long et fin. Très fin. Evitez les sourires ou les moqueries. Avec son apparente fébrilité et sa personnalité silencieuse, « l’Ouragan tranquille », comme on le surnomme, est tout simplement le deuxième joueur le plus productif de l’histoire de St. John’s University derrière Chris Mullin. Et il n’a pas besoin d’être plus gros.

« Dieu m’a donné cette morphologie. Ce n’est absolument pas un problème. Le plus d’important est d’être fort mentalement et je le suis », commente sereinement Malik.

Chez un basketteur, la motivation et la taille du cœur sont aussi importantes que le gabarit.

« Tout le monde dit de lui qu’il ne peut pas faire ceci ou cela », s’agace John Sarandrea qui fut son coach au lycée Tolentine, à New York. « Mais regardez les statistiques à la fin du match. Il a tout fait. »

Ron Rutledge, assistant coach à St. John’s, se souvient :

« La première fois que j’ai vu Malik, quelqu’un m’a dit : « Je ne sais pas trop ce que vaut ce Sealy ». J’ai juste répondu qu’il deviendrait pro sans le moindre souci. »

Quatre ans plus tard, en cette année 1992, la prédiction de Rutledge est sur le point de se réaliser. Malik sera, si tout va bien, l’un des joueurs les plus convoités de la prochaine draft. Et si on lui prédit davantage un avenir d’arrière shooteur qu’un avenir d’ailier, sa position en college, est-ce réellement un problème pour un joueur capable de planter 37 points contre Duke, champion sortant et favori pour le titre NCAA 1992 ? Encore un peu de brosse à reluire ?

« C’est le meilleur joueur universitaire du pays », affirme le trop fameux coach d’Indiana, Bobby Knight.

Malik en hommage à Malcolm X

Le plus remarquable est que Sealy n’avait pas spécialement brillé par son adresse ce soir-là. Mais ses 25 points (tout de même), ses 15 rebonds et sa défense impressionnèrent Knight.

« Il est très difficile à contenir. Il est toujours en mouvement, il ne s’arrête jamais, il est partout et il sait tout faire. »

Rares sont ceux qui ont reçu un tel hommage de la part de l’entraîneur le plus dur du basket américain. Lou Carnesecca, légendaire coach de St. John’s, livre une analyse plus détaillée :

« Malik n’est pas un flambeur. Il est comme un chirurgien, sobre, précis et méticuleux. Il n’en fait jamais trop mais qu’est-ce qu’il en fait ! »

Quatrième d’une famille de quatre garçons (Sidney Jr, Dessalines, Amir et lui) et une fille (Raqiba), Malik a grandi dans le Bronx. Contrairement à son environnement, il a toujours été d’une nature calme et discrète.

« Il observait plus qu’il ne parlait. Avec lui, il n’y avait jamais de vagues », confie Ann Sealy, sa mère.

Sydney, le papa, est un ancien boxeur amateur. Il fut aussi le garde du corps d’un certain Malcolm Little, a.k.a. Malik Shabazz, plus connu sous le nom de Malcolm X. Vous comprenez mieux pourquoi Ann et Sydney baptisèrent leur rejeton Malik. Ils ont toujours inculqué à leurs enfants des valeurs nobles, parmi lesquelles le travail et la solidarité. Ils leur faisaient lire des autobiographies de grandes personnalités pour leur apprendre comment affronter l’adversité et réussir. Ils montrèrent l’exemple en 1975, quand leur petit commerce brûla. Ils reconstruisirent le magasin après avoir vendu leur appartement.

« Ce fut une période très difficile mais nous n’avons pas lâché et nous avons survécu. Quand vous gardez la tête froide, vous réussissez. Et ce, même si les autres autour de vous font n’importe quoi. »

Les Sealy emmenaient régulièrement toute la famille visiter les musées, voir des spectacles de danse et de théâtre à Manhattan. Et surtout, ils ont toujours encouragé leur progéniture à poursuivre ses études. Ainsi, les cinq enfants sont tous allés à la fac. Dans le cas de Malik, le succès fut également sportif. En 1988, il est président du conseil des élèves, « M. Basketball » de la ville de New York et mène son équipe au titre officieux de champion national des lycées (30 victoires, 1 défaite).

« Malik tirait l’équipe à lui tout seul. A chaque match, je sortais des vestiaires avant les joueurs. Malik leur parlait. Je ne sais pas ce qu’il leur disait mais nous n’avons perdu qu’un match sur toute la saison… », se remémore John Sarandrea.

Après cette séance, motus et bouche cousue : Sealy ne parle plus ! Il se contente de grands sourires charmeurs et de coupes de cheveux originales. Il débute l’année 1991-92 avec un œil sculpté derrière le crâne. Le look, voilà quelque chose qui le passionne. A tel point qu’avec son frère aîné, Dessalines, il s’est lancé dans le stylisme. Il compte créer sa ligne de vêtements très bientôt.

« Ma mère m’a toujours dit de ne pas mettre tous mes œufs dans le même panier… »

Drafté entre Bryant Stith et Anthony Peeler

Sealy n’a peut-être pas le physique-type pour la NBA mais il en a le cœur. Les blessures à répétition des joueurs intérieurs semblent condamner par avance St. John’s dans le tournoi NCAA. Mais Malik garde espoir.

« Il reste le plus important : jouer les matches. Je crois en mon travail, donc je bosse, encore et toujours, pour constamment progresser. Après, arrivera ce qui arrivera. La NBA ? Je n’y pense pas. Le premier challenge à relever est de réussir avec St. John’s et le plus important est d’obtenir mon diplôme en fin d’année. »

La fac se fait sortir dès le premier tour du tournoi NCAA, dans la région Southeast (57-61 contre Tulane). La sanction est immédiate : Sealy, qui a effectué ses quatre ans de college, dégringole au 14e rang de la draft, coincé entre Bryant Stith et Anthony Peeler.

Chez les Pacers, Malik dispute 101 matches en deux ans avec un apport assez anecdotique (6.6 pts et 2.7 rbds durant sa saison sophomore). Le 30 juin 1994, Indiana l’expédie chez les Clippers, en compagnie d’Eric Piatkowski et Pooh Richardson, contre Mark Jackson et Greg Minor. Son temps de jeu augmente sensiblement (entre 25 et 30 minutes), ses stats aussi. Pendant trois ans, Sealy tournera à 12.7 points. Il participe pour la deuxième fois aux playoffs au printemps 1997.

Au lendemain d’un sweep infligé par Utah au premier tour, le natif du Bronx, 27 ans, se retrouve free-agent. Il rallie Detroit mais ne trouve pas sa place dans une équipe portée par Grant Hill et Brian Williams. Encore moins après l’arrivée en cours de saison de Jerry Stackhouse (7.7 pts). Coupé par les Pistons le 22 janvier 1999, Sealy trouve refuge à Minnesota. Une équipe incapable de gagner une série de playoffs. Durant sa deuxième saison chez les Wolves, le n°2 rapporte 11.3 points et 4.3 rebonds sur un peu plus de 29 minutes. Il démarre 60 matches sur 82. Sur la première moitié de l’exercice, Sealy s’affiche à plus de 50% aux tirs, lui qui n’avait jamais dépassé 43.5% (il bouclera l’année à 47.6%). Il signe aussi deux buzzer beaters, en décembre contre Orlando et en janvier contre Indiana.

Pour la première fois de l’histoire, Minnesota atteint les 50 victoires en saison régulière. Mais le duo Terrell Brandon-Kevin Garnett ne fait pas mieux que la paire Stephon Marbury-« KG ». Qualification de Portland au premier tour (3-1). C’est la quatrième fois que les Loups sont égorgés à ce stade. Malheur dérisoire à côté de celui qui frappe l’équipe le 20 mai suivant.

Pour ses 24 ans, le « Big Ticket » organise une fête dans le centre-ville de Minneapolis. Malik, meilleur ami du n°21, est évidemment convié au dîner organisé au Monte Carlo Bar & Cafe, un vendredi. Garnett est un fan de Sealy depuis son passage à St. John’s. A l’époque, lui-même était lycéen à Mauldin (Caroline du Sud). Il portait le même numéro que l’un de ses basketteurs préférés : le 21.

A l’issue de cette fameuse soirée, un peu avant 1 h du matin, Sealy prend le volant de sa voiture de sport. A St. Louis Park, dans la banlieue Ouest de Minneapolis, il heurte un camion qui roule à contresens sur l’autoroute. Le conducteur, Souksangouane Phengsene (43 ans), est ivre. Il ne porte pas sa ceinture (pas plus que Sealy) mais est sauvé par son airbag. La voiture de Malik, elle, n’en a pas…

Le n°2 des Wolves meurt de ses blessures à la tête et à la cage thoracique. Le chauffard est condamné à quatre ans de prison. Il en sortira en 2003. Trois ans avant l’accident, il avait été arrêté pour conduite en état d’ivresse. Six ans après, il sera à l’origine d’un nouvel incident, toujours avec de l’alcool dans le sang… En 2008, il plonge une quatrième fois et écope d’une peine de prison de 8 ans.

Saunders : « Malik a marqué tous ceux qu’il a rencontrés »

En ce mois de mai 2000, la franchise de Minnesota est en état de choc.

« Cette perte soudaine nous dévaste », déclare Kevin McHale, le GM. « Malik était l’un des joueurs les plus appréciés du vestiaire. Si Minnesota a connu un revirement spectaculaire en passant de 25 à 50 victoires, c’est aussi grâce à lui. Au-delà du basket, Malik était apprécié de tous pour ses qualités humaines. »

« C’était un être humain unique », ajoute Rob Moor, président des Wolves. « Ce dont je me souviendrai par-dessus tout, c’est son sens de l’humour. Loin des micros, il trouvait les mots justes. Il pouvait vous prendre par surprise et trouver les mots les plus appropriés au meilleur moment. »

Même émotion chez Flip Saunders, le coach.

« Les mots ne peuvent exprimer ma tristesse. Malik était quelqu’un de formidable. Il a marqué tous ceux qu’il a rencontrés d’une façon ou d’une autre. Ce qui vient de se passer est l’une des pires choses qui puissent arriver à une franchise. Ça nous affectera longtemps, très longtemps. »

Garnett, qui se tient pour responsable, indirectement, de l’accident, est anéanti. Longtemps, le fantôme de Sealy le poursuivra. Il demande à son équipementier, Adidas, de faire porter la mention « 2Malik » à l’intérieur de la pompe Garnett 3. Quand Minny réussit enfin à passer ce fichu premier tour, en 2004 contre Denver (4-1), « Da Kid » reste longtemps prostré sur le banc, le regard perdu dans le vide. Ses pensées vont à Sealy. Son ange gardien dans l’au-delà. L’homme à qui il veut spontanément dédier cette qualif.

Comme toute disparition de joueur soudaine, la mort de Sealy fut un vrai traumatisme. Malik avait exaucé son vœu en lançant sa ligne de vêtements, « Malik Seaky XXI, Inc. ». Il avait créé un studio d’enregistrement à Manhattan en 2000. Il avait aussi fait ses débuts d’acteur en incarnant Stacey Patton, un basketteur, dans le film « Eddie » (1996) et en apparaissant dans deux séries télé. Une minute de silence est observée avant la finale de Conférence Ouest 2000 entre les Lakers et Portland. Minnesota veut marquer le coup. Son n°2 est retiré. L’hommage se respecte mais l’honneur se discute. Durant ses deux ans avec les Wolves, le défunt tourna à 10.4 points. Fallait-il retirer son maillot à tout jamais ? Nous trancherons la question ainsi : les Timberwolves pouvaient difficilement faire autrement puisque les Hornets avaient salué de cette façon la mémoire de Bobby Phills, disparu le 12 janvier précédent dans un accident de voiture suite à une course-poursuite stupide avec David Wesley dans les rues de Charlotte. Le 13 fut ainsi le premier numéro retiré par les Hornets.

Malik Sealy a été enterré au même endroit que Malcolm X, au Ferncliff Cemetery (Etat de New York). Avec sa femme Lisa, il avait eu un garçon, Malik Remington.

A noter qu’un autre joueur passé par Minnesota disparut dans les mêmes circonstances : le 17 août 2007 à Houston, la voiture d’Eddie Griffin percuta un train et prit feu.

Cinq joueurs NBA ont connu ce funeste destin : Phills, Sealy, Griffin, Terry Furlow (Utah, 1980) et Drazen Petrovic (New Jersey, 1993). Il faut croire que la Grande Faucheuse a plus d’une ressource puisque Sealy avait déjà été victime d’un accident de voiture durant sa première année chez les Wolves, en se rendant à un entraînement… Il avait dû recevoir 20 points de suture.

En janvier 1999, Kevin Garnett expliquait ceci :

« Durant mes années au lycée, je n’étais pas spécialement le garçon ayant le plus confiance en lui. J’essayais de trouver quelqu’un qui me ressemble, qui soit « un autre moi ». Pas le meilleur joueur, quelqu’un qui joue comme moi. Avec Malik, je l’avais trouvé. »

Stats
8 ans
493 matches (254 fois starter)
10.1 pts, 3.2 rbds, 1.7 pd, 1.1 int, 0.3 ct
42.6% aux tirs, 29.2% à 3 points, 80.9% aux lancers francs

busa

Kevin Garnett se souvient…



Un mix sur Kevin Garnett et Malik Sealy



Un mix sur Malik Sealy

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Le 20 mai, c'est les 10 ans de la mort de Malik Sealy
Moi

(Mythe)
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Apparemment Nikola Pekovic, le rugueux interieur monténégrin du Panatinaikos, devrait débarquer à Minnesota pendant l'été ce qui implique (selon David Kahn, le GM) le départ de Kevin Love qui n'est absolument pas complémentaire avec Al Jefferson.

Les dirigeants des Wolves comprennent enfin que les doublons ne servent à rien, à quand le trade des droits de Ricky Rubio?
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Remember old good times

Tom Gugliotta, Utah lui dit merci !

Grâce au transfert de « Googs » conclu par Phoenix et Utah en février 2004, le Jazz récupérera le premier choix de draft de New York en juin 2010 (reliquat du transfert de Marbury chez les Knicks). Tom Gugliotta s’imposa comme un scoreur solide chez les Timberwolves mais une cohabitation difficile avec « Starbury » et le pactole offert à Kevin Garnett le poussèrent vers la sortie. A Phoenix, ce sont ses genoux qui flinguèrent sa carrière.

L’Amérique est heureuse. Trois mois après la retraire de Larry Bird, la légende de la superstar des Celtics a trouvé un écho. Quelqu’un qui personnalise, pense-t-on, l’oiseau à tout point de vue, d’une peau très blanche à une allure un peu pataude. Il est grand et complet. C’est un excellent tireur à 3 points, un bon rebondeur et un passeur instinctif qui dribble des deux mains. Son nom : Thomas James Gugliotta.

En moins d’un mois, en cette année 1992, Gugliotta, 22 ans, est devenu le rookie le plus admiré après Shaquille O’Neal. Shaq détruit tout sur son passage par sa puissance et son enthousiasme débordant, Gugliotta fait valoir une adresse et un sens du jeu étonnants. Pour son neuvième match NBA, contre le Jazz, il sort le grand jeu : 39 points, 15 rebonds et 5 passes. Histoire de confirmer la ressemblance avec Bird, il offre la victoire aux Washington Bullets (futurs Wizards) face aux Celtics : 17 points, 12 rebonds, 6 passes et le panier décisif pour une victoire 101-97. Gugliotta est dans le cinq de départ depuis le début de la saison après avoir manqué deux semaines durant le training camp. Les négociations concernant son contrat traînaient. Fait étrange, Bird avait fait la même chose pour son arrivée en NBA… Gugliotta voulait de l’argent, il en obtint beaucoup : 17,5 millions de dollars sur 7 ans. Les Bullets n’ont gagné que 25 matches en 1991-92. Ils ont besoin de tous les renforts possibles et se résignent à lâcher ce qui est une petite fortune pour l’époque. Mais ils n’auront pas vraiment à s’en plaindre.

« C’est exactement le type de joueur dont nous avions besoin », commente le coach, Wes Unseld. « Ses performances ne me surprennent pas. C’est une future star, c’est évident. »

Gugliotta, c’est un peu l’histoire de « Fame ». Le gamin qui démarre plein de rêves dans la tête et qui, à force d’entraînement et de passion, devient une star. Au lycée, Tom passa du poste d’arrière, avec son 1,85 m, à celui d’ailier deux ans plus tard. Il mesurait alors 2,01 m. Après sa première année à North Carolina State, il grandit encore de 5 cm et prit 9 kg de muscles. En 1991-92, à NCSU, il était le basketteur le plus polyvalent de l’Atlantic Coast Conference. Deuxième meilleur marqueur avec 22.5 points, meilleur rebondeur avec 9.8 prises et meilleur tireur à 3 points avec 3 réussites par match. Cela fit de lui le seul joueur du pays n°1 de sa Conférence à la fois aux rebonds et aux shoots primés. Il fut également le seul basketteur dans l’histoire de l’ACC à figurer dans le Top 20 des neufs classements individuels. Même Michael Jordan, qui joua pour la fac rivale, North Carolina, n’était pas aussi complet à son époque.

Le lobbying de papa porte ses fruits

« La meilleure façon de décrire Tom est de dire que c’est un fils d’entraîneur », explique Tom Kenny qui entraîna Gugliotta à la Walt Whitman High School de Long Island. « Il connaît le jeu mieux que n’importe quel basketteur que j’ai eu sous mes ordres. Il y a eu de nombreuses situations où je n’avais pas besoin de lui indiquer la conduite à mener. »

Le père de Tom, Franck Gugliotta Senior, fut coach de lycée pendant 40 ans. Il décéda en octobre 1988, deux mois et demi après avoir appris qu’il souffrait d’un cancer du poumon. C’est lui qui obtint la bourse de Tom à NCSU. A son ami de longue date, Jim Valvano, entraîneur de la fac, Franck répétait constamment que son fils, le plus jeune de ses sept enfants, avait toutes les qualités pour évoluer dans l’ACC.

« Le père de Tom voulait déjà que je prenne ses deux fils aînés, Franck et Charlie, quand j’étais coach à Iowa », se souvient Jim Valvano. « Je n’étais pas vraiment sûr de leurs qualités et je ne les avais donc pas pris. Tous deux m’ont prouvé par la suite que j’avais eu tort. Ils ont fait une excellente carrière universitaire et ont vécu des expériences professionnelles en Europe. Je ne voulais pas faire la même erreur avec Tom. »

Valvano eut quand même quelques doutes la première année. Seulement 2.7 points et 1.5 rebond… Pas vraiment rassurant ! Mais Tom ne se posa pas de questions. D’autant que, pendant l’été qui suivit, Gugliotta fréquenta assidûment la salle de musculation. A la rentrée, il ressemblait à Superman.

« Je veux qu’on se rappelle de moi comme d’un joueur qui n’a jamais abandonné et qui a atteint son niveau de jeu par le travail », affirme alors l’intéressé. « Je voulais devenir bon et prouver que j’étais capable de jouer. Tellement de gens avaient prédit que je ne quitterais pas le banc de touche pendant quatre ans… Ça m’a donné une motivation supplémentaire. »

Gugliotta admet qu’il fantasmait au sujet de la NBA et que jamais, dans ses rêves les plus fous, il ne se serait imaginé en n°6 de la draft 1992 derrière Shaquille O’Neal, Alonzo Mourning, Christian Laettner, Jim Jackson et LaPhonso Ellis.

« J’étais à l’université pour essayer de prouver quelque chose. De là à me retrouver dans le cinq majeur des Bullets… »

Garçon sérieux et travailleur sur le terrain, Tom est plein d’humour en dehors. Comme Bird ! La seule différence notable entre eux est le contexte de leur enfance. Gugliotta a grandi en zone urbaine et il est tout à fait à l’aise en société. A North Carolina State, il était le chouchou des fans qui avaient écrit une chanson en son honneur, intitulée « Googs ».

« Je ne sais pas vraiment comment ça a commencé mais au bout d’un moment, tout le monde m’a appelé Googs. Ça ne me dérangeait pas. En revanche, mes sœurs détestaient. En match, quand j’entendais la foule hurler mon surnom, ça me donnait un terrible coup de pied aux fesses. »

Chris Webber arrive, « Googs » s’en va

Gugliotta ne parle pas et ne joue pas comme un rookie. Il s’est adapté à la NBA en faisant attention aux petits détails. Beaucoup de joueurs plus talentueux n’y pensent pas et le payent cash.

« C’est vrai que ce n’est pas évident de jouer plusieurs jours de suite puis de s’entraîner trois jours et de rejouer à nouveau plusieurs matches d’affilée. C’est une question de mental et d’organisation : savoir quand faire la sieste, quand et quoi manger pour être toujours dans les meilleures conditions au moment d’entrer sur le terrain… »

Larry Bird ne disait pas autre chose. Mais les comparaisons s’arrêteront là. Logiquement retenu dans la All-Rookie First Team, comme son glorieux aîné, avec des moyennes de 14.7 points et 9.6 rebonds, « Googs » ne fera pas toute sa carrière dans la même franchise et il ne connaîtra pas le nirvana. Le 17 novembre 1994, alors qu’il vient d’entamer sa troisième saison dans la capitale fédérale (6 matches), Tom reçoit un coup de fil d’un proche.

« Chris Webber arrive à Washington… Tu es transféré à Golden State. »

Dans l’opération, les Bullets lâchent aussi trois tours de draft. Gugliotta n’a pas le temps de défaire ses cartons puisqu’au bout de 40 matches avec les Warriors, il est envoyé à Minneapolis, échangé contre Donyell Marshall. « Googs » encaisse de plein fouet les réalités du sport pro US. Nous sommes le 18 février 1995. Les Wolves termineront bons derniers de la poule Midwest malgré l’abattage du trio Isiah Rider-Christian Laettner-Gugliotta (51.1 pts par match à eux trois). Un an plus tard, à quatre jours près (le 22 février 1996), c’est Laettner qui boucle ses valises, direction Atlanta. Entre-temps, Kevin McHale a réalisé le coup de sa vie : drafter un lycéen longiligne du nom de Kevin Garnett en 5e position. Durant deux saisons, de 1996 à 98, Tom Gugliotta s’affiche dans une forme éblouissante en dépassant la barre des 20 points de moyenne (20.6 puis 20.1). Un meneur remuant du nom de Stephon Marbury prend rendez-vous avec la gloire en tournant à 15.8 points dès sa saison rookie. « Googs », lui, fête sa seule et unique sélection All-Star pour le rendez-vous de Cleveland, en février 1997 (Garnett est lui aussi de la partie). Il joue 19 minutes, inscrit 9 points et rapporte 8 rebonds, 3 passes et 2 steals dans la défaite 120-132 de l’Ouest. En avril, Minny participe pour la première fois aux playoffs avec un sweep à la clé (contre les Rockets). Première campagne aussi pour l’ailier de 2,08 m et 113 kg qui compile 18.3 points, 5.3 rebonds, 4.3 passes et 2.33 steals sur les trois matches.

Impossible de garder Gugliotta et Marbury

On se dit que l’avenir appartient au trio « Googs »-« K.G. »-Stephon qui rapporte 56.3 points chaque soir. Mais la saison du premier est stoppée après 41 matches. Des bouts d’os se baladent dans sa cheville droite. Les Wolves prennent deux matches à Seattle au premier tour des playoffs… avant de couper Gugliotta le 1er juillet. Explications : le pont d’or offert à Kevin Garnett (126 M$ sur 6 ans) a fait sauter la banque. Le syndicat des joueurs et la NBA s’étripent sur la question des salaires. Le conflit débouchera sur un lock-out de quatre mois qui amputera l’exercice 1998-99 de 32 matches. Minnesota a d’autres problèmes. Le big deal du « Big Ticket » fait exploser la masse salariale. Il est impossible de garder Tom Gugliotta sans compromettre les chances de conserver Stephon Marbury à l’issue de son contrat rookie. Ce n’est pas la seule raison : « Googs » ne veut plus évoluer avec la tête brûlée qui mène le jeu… Opération perdante sur toute la ligne pour Minneapolis : libéré en juillet 1998, Gugliotta s’engage à Phoenix en janvier 1999, pour 6 ans. Trois jours après la fin du lock-out… Et Stephon Marbury, qui ne veut pas vivre dans l’ombre de Kevin Garnett, refuse une extension de contrat, forçant les Timberwolves à l’envoyer à New Jersey contre Terrell Brandon et un premier tour de draft.

Dans l’Arizona, Gugliotta prend immédiatement les commandes du scoring (17 pts). Bien secondé par Jason Kidd, Clifford Robinson et Rex Chapman, il hisse Phoenix en playoffs. Portland plie l’affaire en trois matches. Au cours de l’été, l’ailier des Suns intègre le Team USA pour le tournoi de qualification pour les J.O. de Sydney, à Porto-Rico. Simple formalité. Avec le renfort de Penny Hardaway, les Suns atteignent l’année suivante les demi-finales de Conférence Ouest (1-4 face aux Lakers) en sortant au préalable le champion en titre, San Antonio. Pour Tom (30 ans), tombé à 13.7 points, démarre un long chemin de croix. Les blessures flinguent ses genoux en même temps que sa carrière. Il loupe l’aventure australienne avec l’équipe américaine pour cause de rupture des ligaments du genou gauche, le 10 mars 2000 contre Utah. En quatre ans, il ne disputera que 182 matches sur 328. Son apport devient peu à peu anecdotique (6.4 pts en 2001, 4.8 en 2003). Mais on est passé à côté du pire… L’ancien Wolfpack est sujet à des troubles du sommeil qu’il combat avec de puissants somnifères. En décembre 1999, il discute au téléphone avec sa femme Nikki quand il s’évanouit. Sa respiration s’interrompt. Sa compagne parvient à joindre la femme de Rex Chapman pour demander à celui-ci de lui apporter le médicament salvateur. Gugliotta est transporté aux urgences où sa vie est mise hors de danger.

Le 19 février 2004, Phoenix cède son small forward estropié plus trois tours de draft – deux premiers et un deuxième – au Jazz contre Keon Clark et Ben Handlogten. Un trade dont on reparle aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que l’un des premiers tours de draft cédés à Utah avait été acquis dans le transfert expédiant Stephon Marbury à New York en janvier 2004. Il appartenait donc aux Knicks. Il s’appliquera lors de la prochaine draft et il ne sera pas protégé. Cela signifie que grâce au transfert de Gugliotta vieux de 6 ans, Utah bénéficiera en juin du premier tour de draft de New York… Evidemment, le Jazz prie pour que les Knicks, mal classés en saison régulière, arrivent haut dans la lottery pick. « Googs » joue les utilités à Salt Lake City (24 fois starter sur 25 mais seulement 3.7 pts) avant de signer comme free-agent à Boston en août 2004. En février de l’année suivante, il accompagne Gary Payton et Michael Stewart à Atlanta pour permettre l’arrivée d’Antoine Walker chez les Celtics.

C’est là, en Géorgie, que le natif d’Huntington Station (Etat de New York) achève en 2005 son parcours, avec un léger sursaut d’orgueil (7.9 pts sur 27.7 mn). Ses gains en carrière avoisinent les 80 millions de dollars.

Stats
13 ans
763 matches (608 fois starter)
13 pts, 7.3 rbds, 2.8 pds, 1.4 int, 0.6 ct
45.1% aux tirs, 28.4% à 3 points, 75.7% aux lancers francs
Palmarès
NBA All-Rookie First team : 1993
All-Star : 1997

busa
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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les BBix comme Erwan.
dreemtim
1,000 wins & 5 titles
(Dieu vivant du forum)
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Qui va se payer des places à 520 euros pour voir un match aussi pourri ?
C'est une blague sérieux
Lady M
TP fan :)
(Mythe)
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même 40€ ça me semble méga cher pour etre tout en haut
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A ce prix, je préfère retourner en Espagne voir un Lakers vs Barça qui s'annonce de toute beauté !
A voir qui va signer à New York cet été ? Peut être y'aura t-il de bonnes surprises..
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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520 euros pour voir jouer les Wolves

NBA Europe Live Tour : le prix des places

Le 6 octobre, au POPB, à 20h00, les Knicks affronteront les Wolves dans le cadre du NBA Europe Live Tour. S’il faudra attendre le 11 mai pour se procurer les premiers billets, nous sommes parvenus à dénicher la grille tarifaire.

Voici les prix :
- Catégorie 4 : 40 euros
- Catégorie 3 : 67.5 euros
- Catégorie 2 : 95 euros
- Catégorie 1 : 122.50 euros
- Prestige : 526.50 euros

busa
Philly thing
Sayonara
(Reconnu)
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Le type quand il pète un plomb, il fait pas les choses à moitié. Alors il est clairement compréhensible que la situation qu'il à vécut à un moment de sa vie quand sa mère était malade était plus que délicate et toute personne aurait été suceptible de "craquer". Mais quand même, y'a des choses impardonnables parmis ses méfaits...
Philly thing
Sayonara
(Reconnu)
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-- Bunk Moreland a dit : La copie d’Isaiah, réputé paresseux en cours, est d’une qualité nettement supérieure à sa production habituelle. L’écriture n’est visiblement pas la sienne. Et à trois reprises, son prénom est orthographié « Isiah »

--Pour alléger ses factures, il se sert aussi d’un téléphone qui n’est pas le sien et s’arrange pour qu’un autre paie – à son insu – ses communications.

--Aujourd’hui, son casier judiciaire est aussi long que le palmarès de Bill Russell… Petit best of. - janvier 2006 : kidnapping à Marin City (Californie), violences domestiques,

-- avril 2010 : impliqué dans trois incidents en cinq jours, Rider est arrêté le 9 près de chez lui, à Mesa (Arizona), pour avoir agressé sa fiancée et tenté d’escroquer un chauffeur de taxi de 150 $. Le 14, il est arrêté pour avoir tenté, un jour plus tôt, de kidnapper son fils âgé d’un an…
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Son shoot contre les Kings, "play of the decade" :

http://www.youtube.com/watch?v=cSUE3f374yQ
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Son dunk au SDC :

MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Isaiah Rider, nasty boy

Il ne fait pas bon se prénommer « J.R. »… Attaquant et dunkeur brillant, Isaiah Rider aura plus fait parler de lui pour ses frasques et ses démêlés avec la justice que pour ses prouesses balle en main. Il y avait le « bad boy » version Dennis Rodman, déjanté mais irremplaçable. Voici le « bad boy » version Isaiah, tête de lard et cas social. Rider on the storm…

J.R. Rider a plusieurs prénoms. Né le 12 mars 1971, il a été baptisé Isaiah Jr. Puis c’est devenu J.R. A tout cela, il faut ajouter plusieurs surnoms.

« Dans le milieu du basket, on m’appelle Easy. Pour « Easy Rider » (ndlr : film de Dennis Hopper de 1968 avec Jack Nicholson et Peter Fonda)… Chez moi, mes copains me surnomment « J. Ski ». Quand on a commencé à rapper, c’est devenu mon nom de rappeur. »

Isaiah chante, danse et joue au basket. Toujours avec grâce et fluidité.

« Sur un parquet, il est véloce et gracieux comme le dieu romain Mercure. En dehors, il le fait monter (le mercure)… », dira de lui un journaliste d’Atlanta.

En cette année 1993, J.R. est devenu l’une des terreurs du basket universitaire. Avec son 1,96 m, ses 98 kg de muscles denses et son mètre de détente verticale, il a ramené, presque à lui tout seul, les Running Rebels de UNLV dans le Top 20 NCAA. Après les vingt premiers matches de la saison, sa moyenne parlait d’elle-même : 27.3 points et 8.5 rebonds. Quel que soit le type de match, rapide ou lent, Rider fut inarrêtable, à l’extérieur comme à l’intérieur. Il établit provisoirement son record contre Georgetown (40 unités), ce qui lui vaut les compliments du coach des Hoyas John Thompson, véritable légende de la fac :

« J.R. est l’un des meilleurs attaquants que j’ai rencontrés dans ma carrière. Il n’y a pas de solution pour le stopper. Quand on met un grand sur lui, il s’écarte et plante à 3 points. Quand on place un petit, il s’installe en position de pivot et lui marche dessus. »

Le propre coach de Rider, Rollie Massimino, n’en revient pas :

« J.R. a un talent exceptionnel. C’est le meilleur joueur que j’ai eu à coacher en 35 années. »

La NBA a déjà les bras grand ouverts. Il est certain d’être retenu très haut dans la draft.

« C’est un super », clame un scout NBA.

« Il n’a peur de rien », ajoute un second.

« J.R. est un marqueur naturel. Il peut créer sa position de tir de lui-même, ce qui, en NBA, est très important », analyse Sonny Allen, scout des Charlotte Hornets.

Si Rider a quelques défauts, ils se situent en dehors du terrain, et notamment en salle de classe. A la Encinal High School, Alameda (Californie), Isaiah excelle aussi bien au basket qu’au baseball. Il marque 25 points, prend 13 rebonds et délivre 4 passes par match durant sa classe de Première. Pendant son année de Terminale, il ne peut jouer à cause de ses mauvaises notes. Il rejoint Kansas State University mais se plante à l’examen d’entrée et doit se rendre dans un junior college. Au Allen County Community College d’Iola (Kansas), il signe la troisième meilleure moyenne de points du pays (31). La saison suivante, il fait des ravages au sein de l’Antelope Valley Junior College de Lancaster (Californie) avec 33.6 points et 11.4 rebonds par rencontre. Ses notes scolaires ont un peu plus d’allure, ce qui lui permet de rejoindre UNLV en 1991. Le coach de la fac championne NCAA 1990, Jerry Tarkanian, est intervenu personnellement. Il faut dire que Rider voulait jouer pour cette équipe depuis ses plus jeunes années.

« J’animais un show radio », raconte Tarkanian. « Un soir, Isaiah est venu me trouver. Il se trouvait là pour un tournoi de prep school. Il avait 16 ans. Il m’a dit qu’il avait toujours voulu être un Rebel. J’ai perdu sa trace durant sa saison senior en high school : il était blessé au genou et ne pouvait jouer. L’année suivante, je suis tombé sur un article de « USA Today ». On parlait de son année exceptionnelle à Allen County et de ses 31 points de moyenne… »

Plus impressionnant que Larry Johnson

Au même moment, Rider est suivi de près par Lon Kruger, le coach de Kansas State. C’est lui qui l’a placé dans ce junior college, en espérant pouvoir lui faire intégrer les Wildcats avec des notes plus correctes. Mais Kruger rejoint Florida en 1990 et abandonne la piste Isaiah pour cause d’effectif au complet. Heureusement, Dan Tarkanian, le fils de Jerry, se déplace pour le voir jouer.

« Dan m’a dit que c’était le joueur le plus talentueux qu’il ait jamais vu… Sur le coup, je n’ai pas compris comment il pouvait émettre un tel jugement. Dans notre programme, on avait quand même vu passer des garçons comme Larry Johnson, Stacey Augmon, Reggie Theus… »

Après un transit par Lancaster et l’Antelope Valley J.C. durant l’année 1990-91 pour obtenir ce fichu diplôme, Rider est enfin à Las Vegas. Les Running Rebels terminent la saison 1991-92 avec 26 victoires pour 2 défaites (dont 23 succès pour clore l’exercice). A titre personnel, Rider s’est affiché à 20.7 points, 5.2 rebonds et 3.2 passes.

« Dan avait raison », commente Jerry Tarkanian. « Je n’ai sans doute jamais eu un basketteur aussi doué sous mes ordres. Il peut shooter. Il peut sauter. Il est rapide. Il est athlétique. Le problème, c’est qu’il n’est pas aussi impliqué dans la vie de l’équipe que d’autres. Tim Grgurich, mon assistant, est devenu dingue avec lui… »

La NCAA, elle, devient dingue avec Tarkanian père, suspecté d’avoir enfreint plusieurs règles et procédé à un recrutement illicite. UNLV est exclu de la « March Madness », après avoir remporté sa Conférence, pour cause d’enquête. Les Running Rebels ne réintègreront le Tournoi qu’en 1997.

« Beaucoup de gens pensaient que j’allais passer pro immédiatement », explique Rider. « Mais j’avais eu l’occasion de jouer contre des basketteurs NBA. Je savais qu’il me fallait encore une année. »

Le président de la fac, Robert Maxson, pousse Tarkanian à la démission. L’entraîneur historique du college (509 victoires-105 défaites en 19 ans) est remplacé par Rollie Massimino, ancien coach de Villanova (coupable d’avoir gardé un contrat secret, il devra à son tour plier bagages en 1994, en compagnie de Robert Maxson…). En cette année 1992-93, il ne faut surtout pas parler à J.R. de ses résultats scolaires. Régulièrement, ça jase. Et un deuxième scandale éclate. Au printemps 1993, un instructeur explique que deux officiels du département athlétique l’ont poussé à gonfler ses notes pour lui permettre de rester éligible et de tenir sa place dans l’équipe… Vicki Bertolino, l’instructrice, a accordé un C- à l’étudiant. Et pointe plusieurs zones d’ombre. La copie d’Isaiah, réputé paresseux en cours, est d’une qualité nettement supérieure à sa production habituelle. L’écriture n’est visiblement pas la sienne. Et à trois reprises, son prénom est orthographié « Isiah » (comme Isiah Thomas)… Une enquête le blanchira mais il écopera d’une suspension. Rider, désigné joueur de l’année de la Conférence Big West, s’en fiche puisque la NBA l’attend.

Originaire d’Oakland comme Gary Payton et Jason Kidd, Rider a grandi à Alameda. Oakland est aussi la ville de M.C. Hammer, rappeur surcoté à la gloire éphémère dont on voulut faire, au début des années 90, le grand rival de Michael Jackson (méga lol). Quand J.R. ne joue pas au basket, il ne parle que de musique et de danse. A l’époque, on pense que ses talents dans ces domaines, associés à sa classe de basketteur, peuvent lui permettre d’explorer d’autres horizons, comme l’a fait un Shaquille O’Neal.

« Il a beaucoup mûri, aussi bien sur un terrain que dans sa tête. Il a une pêche incroyable », assure Rollie Massimino qui aime raconter une anecdote.

Pour le premier match de la saison 1992-93 à Loyola Marymount, les Running Rebels inauguraient un nouveau règlement interne. Plus de baskets ni de survêtement pendant les déplacements. Costard et cravate obligatoires. La veille du départ, Rider appelle Massimino.

« Coach, je n’arrive pas à trouver des chaussures à ma taille (ndlr : du 52) ! »

Réponse de l’entraîneur :

« Tu vas donc devoir rester à la maison. »

« Vraiment ? », s’étonne J.R.

« Vraiment ! », lui rétorque le maître qui a du mal à réprimer un rire.

Après un petit temps d’inquiétude, Rider glissa :

« Euh… bon, en fait, je blaguais, coach ! »

Le lendemain, il portait de magnifiques 52 lacées et cirées.

« C’est vraiment un bon gamin », conclut Massimino.

Bon et partageur. Même dans les matches serrés, quand il veut le ballon, ce n’est pas pour le manger.

« Le plus important est la victoire. Je n’ai pas envie de prendre 40 shoots pour marquer 30 points. J’ai trop de respect pour mes partenaires pour faire ça. »

Rider n’a jamais pris plus de 22 shoots en deux années à UNLV. A l’approche de la draft, il veut apparaître comme un joueur responsable, avec la tête sur les épaules.

« Mon but est bien évidemment d’évoluer en NBA. Pour ma fierté et pour l’argent que ça représente. Avec ça, je pourrai aider ma mère, mes deux frères et ma sœur. »

Rookie, il arrive en retard au premier entraînement…

J.R. a un grand cœur. Mais la suite des événements va le prouver : le « good boy » ne l’était pas tant que ça… A Las Vegas déjà, il passa une nuit en prison pour une altercation avec un employé de restaurant. Rider boucle sa deuxième année à l’Université du Nevada avec des stats flamboyantes : 29.1 points, 8.9 rebonds, 2.5 passes. Il inscrit 35 points ou plus à sept reprises, avec une pointe à 44 (troisième meilleure perf de l’histoire de la fac). Les Rebels sont, comme expliqué plus haut, privés de Tournoi NCAA avec une fiche de 21-8.

La réputation de J.R., retenu dans la Second team All-American, est faite. En bien comme en mal. Il passe déjà pour un élément hyper talentueux mais caractériel et difficilement gérable. Minnesota, pathétique au possible avec le trio Doug West-Christian Laettner-Chuck Person (19 victoires), veut muscler son backcourt. Rider est retenu au cinquième rang de la draft 1993 derrière Chris Webber, Shawn Bradley, Penny Hardaway et Jamal Mashburn. Il ne veut plus qu’on l’appelle « J.R. » et demande qu’on le prénomme Isaiah.

La direction comprend qu’elle s’est fourrée dans un sale pétrin le jour du premier entraînement, où Rider se présente en retard… Mais son impact est immédiat. En décembre 1993, il sort trois matches à 30 points. En février 1994, il remporte le Slam Dunk Contest devant son public, à Minneapolis, en réussissant un dunk ahurissant auquel il laissera son nom : « une Rider » (ou « East Bay funk dunk », nom donné à la figure par son auteur) consiste, une fois en l’air, à faire passer la balle sous sa cuisse et à la récupérer suffisamment vite pour smasher.

« C’est peut-être le meilleur dunk que j’aie jamais vu », s’extasie Charles Barkley.

Rider sera déchu de son titre le printemps suivant à Phoenix, battu en finale du concours de dunks par Harold Miner (auquel nous avons consacré un portrait). Vince Carter « améliorera » cette figure en 2000 à Oakland en réussissant le même mouvement sans prise d’élan, sur une passe à terre de Tracy McGrady. D’autres, comme Ricky Davis, se ridiculiseront en tentant de la réussir en plein match pour finalement perdre la balle… En cette année 1993-94, Isaiah est à deux doigts de finir meilleur scoreur des Timberwolves (16.6 pts contre 16.8 pour Christian Laettner). Il décroche logiquement une citation dans le premier cinq rookie qui récompense finalement le Top 5 de la draft, Shawn Bradley étant simplement remplacé par Vin Baker.

La saison suivante, le n°34 s’invite carrément dans le cercle des meilleurs scoreurs NBA (20.4 plus 3.3 rbds et 3.3 pds, avec une pointe à 42 unités contre – ô, surprise ! – Golden State). Mais déjà, rien ne va plus. Ses relations avec le coach, Bill Blair, sont déplorables. Hors du terrain, son comportement est tout bonnement exécrable. La starlette n’en fait qu’à sa tête. Sa carrière pro vient à peine de démarrer qu’un constat s’impose : Isaiah Rider est et restera un élément impossible à contrôler. Peu importe les griefs – égoïsme, indiscipline, insubordination, fainéantise ou je-m’en-foutisme -, voilà un joueur à problèmes qui mettra sans cesse en péril l’équilibre d’un vestiaire. En décembre 1994, Rider est suspendu par les Timberwolves. Le paradoxe, c’est qu’une fois sur le terrain, il squatte les highlights. Durant ce même mois, il réussit une action d’anthologie contre les Kings en sauvant un ballon qui sortait des limites du terrain et en le lançant aveuglément vers le cercle. Bingo ! Le speaker du club, Tom Hanneman, désigne ce panier comme le « Play of the decade » (l’action de la décennie) et il vaudra à Rider un award ESPN.

Marijuana et paris illégaux

Durant l’exercice 1995-96, le staff continue de s’arracher les cheveux avec la tête brûlée californienne, auteur pour l’anecdote du record de rebonds sur un match pour un arrière des Wolves (15, battu par Randy Foye en décembre 2008). Son casier judiciaire s’étoffe quand il frappe la gérante d’un bar sportif où il se rend en promo. Minnesota en a assez. Le 23 juin 1996, il est transféré à Portland, sans avoir joué un seul match de playoffs, contre Bill Curley, James Robinson et un premier tour de draft. Histoire de laisser un souvenir impérissable dans la région des Grands Lacs, le sulfureux guard est arrêté pour possession de marijuana. Pour alléger ses factures, il se sert aussi d’un téléphone qui n’est pas le sien et s’arrange pour qu’un autre paie – à son insu – ses communications. Trois semaines plus tard, la patrouille le chopera du côté d’Oakland en train d’arrondir ses fins de mois avec des paris illégaux.

Dans l’Oregon, Isaiah demande qu’on le prénomme à nouveau « J.R. ». Il se calme un peu (très légèrement…), score moins – entre 14 et 19.7 points de moyenne – mais participe durant trois ans à la montée en puissance d’une équipe de Portland qui cale deux fois au premier tour des playoffs (3-1 contre les Lakers) avant d’atteindre la finale de Conférence Ouest, portée par une bonne traction arrière (Stoudamire, Rider) et un secteur intérieur consistant (Sabonis, « Sheed », Brian Grant…). Là, le futur champion San Antonio est sans pitié (4-0).

Atlanta tente le diable

Rider s’est acheté un début de conduite. En dehors d’une arrestation pour possession de drogue, d’un crachat sur un spectateur indélicat – quand ce n’est pas sur le personnel des aéroports – et de quelques suspensions (12 matches en tout), il ne fait pas trop parler de lui. Disons que c’est du très classique : absences aux practices, retards pour les embarquements et évidemment aucune excuse valable. Atlanta veut tenter le diable et propose le très populaire Steve Smith (plus Ed Gray) pour récupérer celui qui est alors le meilleur scoreur des Trail Blazers avec seulement 13.9 points par match. Le 2 août 1999, Jim Jackson accompagne Rider en Géorgie. Le 20 mars 2000, le second est coupé… Que se passe-t-il entre-temps ? L’enfant terrible d’Oakland fout le souk dans le groupe. Il s’était présenté en retard au training camp. Il s’entraîne quand il le veut et réclame régulièrement son transfert. Sur le parquet, il ignore les consignes comme ses partenaires, joue pour sa pomme (19.3 pts de moyenne, meilleur marqueur des Hawks). Une fois les matches terminés, Rider écume les postes de police, se prend régulièrement le chou avec le staff et multiplie les provocations débiles, comme se garer volontairement sur la place réservée à l’entraîneur des Thrashers, l’équipe de hockey-sur-glace… Comme son homonyme de la série « Dallas » (qui a au moins pour lui d’exercer une certaine fascination au-delà de la fourberie et du machiavélisme), J.R. atteint vite des sommets d’impopularité dans la ville chère à Coca-Cola. Coupable d’avoir fumé de la marijuana dans un hôtel d’Orlando, il écope par ailleurs d’une amende de 200 000 $ : la Ligue veut lui imposer un programme de désintoxication, qu’il refuse. Aussi, on lui laisse le choix. C’est la bourse ou les soins.

« Isaiah est un merveilleux basketteur… quand il se donne la peine de faire son métier », se désole le GM des Hawks, Pete Babcock. « Il peut créer son shoot, attaquer le panier, shooter dans le périmètre… Il possède un sixième sens pour voir ce qui se passe sur un parquet. Mais avec Isaiah… il y a toujours un « mais ». Sa passion naturelle pour le jeu va et vient, elle va de pair avec l’engagement qu’il a envie d’y mettre. Et certains jours, cet engagement est inexistant. C’est une personnalité attachante, un gars facile à vivre au quotidien. Le reste de la saison nous dira si c’est un gars avec lequel il est aussi facile de jouer. »

En mars 2000, Rider demande à être libéré plutôt que de purger une suspension de trois matches et Atlanta est trop heureux d’accéder à sa requête, même si son salaire (5,4 M$ la saison) ne plombe pas spécialement les comptes. Sportivement, l’échange Smith-Rider aura été un four complet. En une saison, la franchise de Géorgie est passée de la 4e place à l’Est à l’avant-dernière de la division Central. Elle devra attendre neuf ans pour retrouver les playoffs… Preuve du peu de valeur de certaines déclarations de façade, Rider expliquait en décembre 1999 dans les colonnes de l’« Atlanta Journal Constitution » que ses bonnes perfs découlaient d’une « relation honnête » avec le coach, Lenny Wilkens.

« Lenny a tenu parole. Il m’a dit qu’il aimait mon jeu, qu’il pouvait voir combien je connaissais le basket. Il va mettre en place des systèmes pour moi. Il m’a dit qu’il ferait de moi le joueur que j’ai envie d’être. Personne ne m’avait jamais dit ça en ces termes. Personne ne m’a jamais permis de jouer autant. C’est top ! »

Un casier long comme le palmarès de Bill Russell

Les cas difficiles n’ont jamais fait peur à Phil Jackson. Le « Maître Zen » s’est coltiné Dennis Rodman, l’un des basketteurs les plus barges de l’histoire. Il pense pouvoir mater le sieur Isaiah. Le 25 août 2000, ce dernier s’engage en faveur des Lakers, champions en titre. Au sortir d’une suspension de cinq matches pour violation du programme anti-drogues de la NBA, il dispute 67 rencontres de saison régulière et s’impose comme le joueur le plus productif du banc avec 7.6 points sur 18 minutes. On est loin des 15.9 d’un shooteur consistant comme Glen Rice (certes titulaire) l’année précédente mais Los Angeles s’en contente. Du moins pour expédier les affaires courantes. Pour les playoffs, Jackson tranche dans le vif : Rider est écarté du roster au profit de Devean George. Il ne participera donc pas à la réalisation du back-to-back. Isaiah veut prolonger son séjour en Californie mais il ne voit rien venir. Sans club, il se met en quête d’un nouveau point de chute et s’engage le 1er octobre 2001 en faveur des Nuggets. L’aventure tourne court. Denver, qui pensait booster son attaque, le remercie après 10 matches (9.3 pts de moyenne). Nous sommes le 20 novembre 2001. Rider ne reçoit aucun coup de fil. A 30 ans, il refuse de songer à une éventuelle retraite, se considérant toujours bon pour le service. Sauf que plus personne ne veut de lui… Huit ans plus tard, en octobre 2009, il disputera un misérable match pour le North Texas Fresh, une équipe de ligue mineure (ABA).

Ces quatre dernières années, Isaiah a continué d’aggraver son cas devant les tribunaux. Aujourd’hui, son casier judiciaire est aussi long que le palmarès de Bill Russell… Petit best of.

- janvier 2006 : kidnapping à Marin City (Californie), violences domestiques, transgression d’une décision de justice, refus d’obtempérer à la police (accident de voiture à la clé), possession de cocaïne. Condamnation : 7 mois de prison, 120 heures au service de la communauté, 3 ans de probation, obligation de suivre un programme anti-drogues.
- janvier 2008 : altercation avec un chauffeur de taxi à Berkeley (Californie). La police, appelée sur les lieux, découvre que Rider est en possession d’une arme sans permis légal.
- mars 2008 : arrestation et garde à vue à San Rafael (Californie) pour possession de narcotiques, désobéissance à une décision d’une cour de justice (on lui avait demandé de s’éloigner de Marin City suite aux événements de janvier 2006), refus d’obtempérer à la police, faux témoignage, conduite sans permis. Arrestation à Los Angeles dans une enquête pour vol de voiture.
- avril 2010 : impliqué dans trois incidents en cinq jours, Rider est arrêté le 9 près de chez lui, à Mesa (Arizona), pour avoir agressé sa fiancée et tenté d’escroquer un chauffeur de taxi de 150 $. Le 14, il est arrêté pour avoir tenté, un jour plus tôt, de kidnapper son fils âgé d’un an…

Rebelle, marginal, asocial

Avant sa condamnation à sept mois de prison en février 2007, Rider avait reconnu son addiction aux drogues.

« Je suis parti en vrille l’an passé. Tout ce qui est arrivé est de ma faute. J’ai été grandement affecté par l’état de santé de ma mère. J’aimerais pouvoir sortir de prison pour assister à ses funérailles. »

Sa mère est dans le coma après des complications cardiaques. Les médecins ont indiqué à la famille qu’elle était en état de mort cérébrale.

« J’aimerais reprendre une vie aussi normale que possible, rejouer au basket. Je n’avais jamais été en prison avant. Tout ceci est une expérience extrêmement humiliante », déclara l’accusé, poursuivi notamment pour avoir violenté une girlfriend en janvier 2006.

La jeune femme avait accepté de le rejoindre dans sa voiture pour discuter. Rider mit le moteur en marche, démarra et retint la victime contre son gré. Le joueur fonça dans les rues du quartier avec la porte du passager ouverte, sa proie se débattant et criant pour tenter d’échapper à ses griffes…

Presque dix ans après l’arrêt de sa carrière, Isaiah Rider demeure une énigme. Personne n’est capable d’expliquer pourquoi un basketteur ayant reçu un don divin fut un danger permanent, pour lui comme pour les clubs dans lesquels il mit les pieds. Pourquoi « talent » rima sans cesse avec « troubles ». Rider fut un vrai Running Rebel. Un rebelle fuyant, marginal, asocial. Et très souvent hors-la-loi. Dans la famille des pépites devenues poussière, Isaiah aura surclassé un Shawn Kemp et surpassé un Derrick Coleman.

« Tous les gens qui le connaissent et avec qui j’ai discuté l’apprécient », assurait Jerry Tarkanian, son premier coach à UNLV. « Mais ils n’arrivent pas à le comprendre. Moi-même, j’ai vécu une relation très forte avec Isaiah. Mais je n’ai pas toujours été capable de saisir sa personnalité ou de capter ses pensées… Je me souviens que mon ami Freddie Glusman et moi étions allés à Portland en 1999 pour la finale de Conférence Ouest contre San Antonio. Quand J.R. nous a vus, il est venu vers nous et il est tombé dans nos bras. On a discuté quelques minutes, il nous a dit qu’on se reverrait au restaurant pour le petit-déjeuner. Freddie et moi y sommes allés. On a attendu. Attendu… J.R. n’est jamais venu. »

Son avocat, Garrick Lew, prit sa défense en ces termes en 2007 :

« Isaiah a depuis longtemps un problème avec la marijuana. Depuis peu, la cocaïne pourrit aussi son quotidien. Les drogues ont formé un nuage noir au-dessus de sa vie comme au-dessus de sa carrière de basketteur. Mais Isaiah n’est pas un monstre. Il a utilisé une partie de l’argent gagné en NBA – 26 millions de dollars – pour financer les études de sa sœur et subvenir aux besoins de ses deux frères. Il a acheté une maison à sa mère sur le front de mer d’Alameda, perdue suite à une saisie courant 2006. Il a aussi perdu deux propriétés à San Leandro et plusieurs voitures. »

Life isn’t that easy, Rider.

Stats
9 ans
563 matches (424 fois starter)
16.7 pts, 3.8 rbds, 2.7 pds, 0.7 int, 0.2 ct
44.3% aux tirs, 35.2% à 3 points, 81.2% aux lancers francs
Palmarès
All-Rookie First team : 1994
Slam Dunk Contest : Vainqueur en 1994

busa
Doctor R
vrais Montpellierains font vraies choses !
(Habitué)
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-- Jim McNulty a dit : 199 chances sur 1000 d'avoir le first pick (tirage le 16 mai) Les places tirées au sort. Pour ce faire, on place 1 000 boules, portant chacune le nom d’une des 14 équipes non qualifiées pour les playoffs, dans une boîte. Une main innocente (?) tire alors 4 boules, donnant le nom des 4 premières équipes à choisir. La répartition des boules est la suivante : New Jersey : 250 Minnesota : 199 Sacramento : 156 Golden State : 104 Washington : 103 Philadelphia : 53 Detroit : 53 LA Clippers : 23 New York : 22 Indiana : 11 New Orleans : 8 Memphis : 7 Toronto : 6 Houston : 5 --

1 chance sur 5 quoi...
Ju

(Reconnu)
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18 mai le tirage.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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199 chances sur 1000 d'avoir le first pick (tirage le 16 mai)

Les places tirées au sort. Pour ce faire, on place 1 000 boules, portant chacune le nom d’une des 14 équipes non qualifiées pour les playoffs, dans une boîte. Une main innocente (?) tire alors 4 boules, donnant le nom des 4 premières équipes à choisir. La répartition des boules est la suivante :

New Jersey : 250
Minnesota : 199
Sacramento : 156
Golden State : 104
Washington : 103
Philadelphia : 53
Detroit : 53
LA Clippers : 23
New York : 22
Indiana : 11
New Orleans : 8
Memphis : 7
Toronto : 6
Houston : 5
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Minnesota affrontera NY à Paris en octobre dans le cadre du NBA Europe Live Tour.
LeBron contre les Wolves à Bercy ? C'est possible
Lester Hudson

(Visiteur occasionnel)
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ca nous coute rien, autant tenter notre chance !! au mieux, il fait quelque chose et pourrait changer d'avis, au pire il fait rien et il s'en va dans 4 mois!
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
Il a annoncé qu'il retournerait en Europe à la fin de la saison, donc bon...
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Les dirigeants étant "intrigués" par Milicic ...

Why not y a rien à perdre à l'essayer de toute façon ...
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
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Au fait, on a échangé Brian Cardinal contre Darko Milicic…
Je sais, tout le monde s'en fout

RIP
(Mythe)
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Tous les starters de Minny en négatif au +/- sauf Hollins qui est à +20. Hasard ou pas ? C'est bizarre on voit rarement ça !
BigTee

(Indispensable)
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Chicago veut Big Al.
Larry
Expert en Pronostics
(Mythe)
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Et comme montré dans les highlights de nba.com, le coach a appelé le même système que lors du dernier match entre les deux équipes, dans une situation similaire (Minny menait d'un point je crois).

Une-deux entre CP3 qui fait la remise et un autre joueur. Sauf que cette fois, l'autre joueur, Posey en l'occurence, n'a pas rendu le "deux" et est allé marqué le lay-up assez tranquillement.

Défense très naïve pour le coup, alors que Posey venait de marquer un lay-up gagnant au match précédent...
Répondre – Profil
Aprés un and one miraculeux de Flynn , Minny s'incline finalement dans le dernier 10ème de seconde alors que tlm se préparait pour l'OT
Quand ça veut pas ça veut pas disait ma grand mère..
Lester Hudson

(Visiteur occasionnel)
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je reposte ici

victoire bizarre en prolongation des wolves qui avaient 17 points de retard à la mi temps. on aurait vraiment dit que les sixers leur ont donné le match!!

comme l'a dit go6 dans le topic 76er, que des choix bizarres d'eddie jordan...

en tout cas gros gros match de flynn (29 points à 9/16 et 9 passes), bon match de jefferson (23 pts 13 rbs) de gomes (16-5) et wilkins (13-10), le 5 de départ a joué la grosse partie du match.


BigTee

(Indispensable)
Répondre – Profil
-- beaman a dit : Big Al contre T-mac ca vous dis pas ? Ca reglerait notre problème au rebond et vous votre problème au scoring. --

Non.

Et TMAC vaut bcp plus cher je crois, faudrait en plus donner qq1.
BigTee

(Indispensable)
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L'enfoiré efface KG pour la meilleure perf sur un match niveau rebonds.
BigTee

(Indispensable)
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-- garcy22 a dit : impressionnant le 26-26 de Big Al, même si un match avec 3OT favorise les stats --

Depuis quelques matchs il retrouve son niveau.
Beaman
Houston fait peur !!
(Dieu vivant du forum)
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Big Al contre T-mac ca vous dis pas ?

Ca reglerait notre problème au rebond et vous votre problème au scoring.
Floliver Miller

(Historique)
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Ce shoot de fou !!!
Heureusement que Houston a reussi à remporter ce match parce que le 1/2 aux LFs aurait couté plus cher.
Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
(Mythe)
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Magnifique
Rodman
Expert arbitrage/blessure bidon
(Mythe)
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ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
Répondre – Profil
Le 3pts pour l'OT de Brewer est hallucinant !
Moi

(Mythe)
Répondre – Profil
impressionnant le 26-26 de Big Al, même si un match avec 3OT favorise les stats
BigTee

(Indispensable)
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MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
(Dieu vivant du forum)
Répondre – Profil
Al Jefferson s’amuse des rumeurs
12 janvier 2010

Alors que des bruits de couloir faisaient état d’un possible départ à Indiana et d’embrouille avec Kevin Love, Al Jefferson a tenu à démentir toutes les rumeurs.
« J’ai eu David Kahn (le président des Wolves) et il m’a confirmé qu’il comptait sur moi. David ne m’a jamais menti. Je sais que c’est le business d’être échangé mais je peux vous assurer que je suis bien à Minnesota et que mes dirigeants n’ont pas l’intention de me transférer. De toutes façons, les rumeurs sont des rumeurs et il vaut mieux en rire », explique-t-il en substance à NBA FanHouse.
Justement, à propos d’en rire et d’une éventuelle jalousie vis-à-vis de Kevin Love, « Big Al » a interpellé son coéquipier à la fin de l’entraînement.
« Eh Kevin, je t’aime ! »
Et Love de lui répondre :
« Je t’aime aussi, Al ! »
Plus sérieux, Jefferson et Love ont ensuite expliqué que leurs relations sur et en dehors du terrain étaient au beau fixe et qu’ils ne comprenaient vraiment pas cette histoire de jalousie.
« Kevin est comme un fils pour moi. Nos liens sont très forts et je ne comprends pourquoi on invente des choses pareilles. »
Même son de cloche pour son coéquipier.
« Tout cela me fait bien rire. Al m’a pris sous son aile lorsque je suis arrivé en NBA et c’est grâce à lui que j’en suis là. »

busa
BigTee

(Indispensable)
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“As I’ve said publicly,” Kahn told ESPN.com, “I have no intention of trading any of our core players this season.”

No such discussions have taken place according to Kahn, who said Monday: “I spoke to [Pacers president] Larry Bird in person Friday in between our shootarounds for 20 minutes and neither player’s name was ever mentioned.”
Auteur anonymeRépondre – Auteur Anonyme
Les dirigeants sohaiteraient trader Big Al et de préférence vers Indiana contre Danny Granger !!! Offre rejetée de la part des Pacers mais voilà une preuve de l'énorme confiance du staff envers Love (bien que celui-ci se retrouvera vraiment tout seul in the paint si ce trade venait à se faire)
Répondre – Profil
-- Lady M a dit : -- Sam Dalembert a dit : http://www.stopweb.com/annonces.php Bon ça vous botte un peu ce concept ou c'est à chier comme toutes mes idées ? -- j'annonce que ce concept est génial --

Sam n'a rien inventé puisque c'est exactement la même idée que mon topic " On remonte le post " d'il y a quelques années
Du coup pas certain que LadyM continue à trouver ce concept génial
AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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Oh c'est vieux, mais au moment de sa draft, j'avais annoncé qu'avec ses fondamentaux, c'était le nouveau Duncan que voila
Floliver Miller

(Historique)
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Collison le futur Duncan

RIP
(Mythe)
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Ouais mais peut bien y avoir un wall of shame et un wall of fame Genre la prédiction de Goophy pour l'instant elle est bonne

Sinon j'ai rien oublié du tout, j'ai cherché dans la base les "j'annonce" Soit tu n'as pas dit "j'annonce" soit tu l'as dit dans un topic archivé je sais pas...
Tu avais dit quoi sur Collison ? Je l'ajouterai
AiR1
Golden State of Mind
(Dieu vivant du forum)
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LOL c'est bien mais y'aura un effet pervers, certains seront moins tenté de faire des prédictions fantaisistes pour ne pas se retrouver sur ce wall of shame

Sammy, t'as oublié la mienne avec Collison.

RIP
(Mythe)
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Vous dites ça parce que soit c'est vrai et vous aurez raison soit c'est faux et ça ne changera rien car il n'y aura pas le concept, bande de rapaces
Pas grave je prends quand même ces posts pour des posts d'approbation
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