Ce morceau est une tuerie samplée et resamplée de partout, c'est un must have pour tout dj de house qui se respecte. Et puis on appelle pas ça "acid" par hasard
Droso a dit : La techno et la house, par exemple, qu'on confond très souvent, sont des cultures musicales absolument différentes. La house se range dans la grande famille des musiques black, au même titre que le hip-hop, alors que la techno elle est surtout issue de l'électronique allemande, avec derrière une grosse culture punk et industrielle.
Je rebondis là-dessus et je plussoie !
House et hip-hop ont même été plus que cousins dans les années 80. Je sais que certains ici sont des fans de Tribe, et des Native Tongue en général, or les Jungle Brothers ont produit des morceaux house à leur débuts :
Sam Dalembert a dit : Hyper répétitif, simple ajout puis retrait d'un sample à chaque fois, le tempo est le même, zéro émotion, zéro mélodie. Et donc ça selon toi, c'est hyper riche. Ouais, désolé je reste sur mon propre avis
Mais lol, t'as fait un copier-coller d'un autre de tes messages ? Tu dis toujours la même chose
Le tempo est le même tout au long du morceau ? Ben oui, comme à peu près 95% des musiques au monde (sans rire). Ajout et retrait d'un sample ? Désolé mais il y aucun sample là-dedans. Zéro mélodie ? j'ai justement dit qu'il y en avait pas, tu vas pas le reprocher au morceau quand même, c'est un comble.
C'est fou comme t'es borné, j'ai jamais dit que c'était riche, il faudrait être fou pour dire que ça. Non c'est très simple, très minimaliste. Mais je disais que cette simplicité, elle était parfaite. Parce que ce son de synthé est pour moi sublime. Je te parle pas de mélodie, ni de quoique ce soit d'autre. Je te parle juste du grain, de la texture du son. Et t'es incapable de te positionner là-dessus, et même d'essayer de comprendre, tu remets en boucle les même avis généraux approximatifs et absurde.
Là par exemple c'est un morceau riche. Mais d'être riche n'est pas forcément une qualité, hein, là c'est juste une esthétique de la profusion du détail
Un autre morceau cette fois qui mérite vraiment qu'on s'y attarde. De la deep house bien mélodique et ultra riche : D
Droso a dit : Deuxième chose, dans ces musiques-là, la dimension mélodique est vraiment secondaire. Le plus souvent on a un thème de quelques accords qui revient en boucle. C'est pas de la pauvreté, (hein Sam ), c'est juste que le gros du travail est fait ailleurs.
Et il est fait où à part dmc ?
Je l'ai dit, non ? dans le travail sur le son à proprement parler. Tu peux prendre une suite de notes et un rythme binaire, ça peut donner un titre minable et amateur comme un truc gigantesque et obsédant, et la seule différence sera le travail sur le son : quels réglages pour chacune de mes sonorités, quels effets à quels moments etc.
Voilà un exemple. Ce Morceau de Wax / Shed / EQD, ça fait deux ans qu'il me fascine. Limite il pourrait me faire chialer Pourtant dans ce morceau il y a rien ou presque. Un rythme ultra basique, deux accords et une structure très linéaire. Mais bordel, ce son de synthé... Personne ne fait un son aussi beau et aussi pur, ça me rend fou.
Droso a dit : Deuxième chose, dans ces musiques-là, la dimension mélodique est vraiment secondaire. Le plus souvent on a un thème de quelques accords qui revient en boucle. C'est pas de la pauvreté, (hein Sam ), c'est juste que le gros du travail est fait ailleurs.
Ce n'est pas totalement vrai pour tout, et je dirais même que pour certaines prods c'est tout le contraire. Je ne sais pas si tu connais Guidance Recordings (fameux gros label de Chicago, ville de la House) les Ep's qui sont sortis dans la fin des 80 début 90 étaient de vrais bijoux house-funk travaillés et orchestrés. De vrais musiciens (je veux dire jouant d'un instrument. pas bidouilleurs sur samplers ou boite à rythme) avaient collaboré aux projets. Par contre ça doit être difficile à trouver maintenant que le label n'existe plus, ou du moins n'a pas donné signe de vie depuis 2004-2005. Après faut bien préciser que cette musique se jouant à 90% du temps dans les clubs n'a pour vocation que faire bouger les culs, pas éduquer ou sensibiliser musicalement. Encore une fois, il y a la soupe populaire vraiment merdique et d'autres qui proposent bien mieux dans l'anonymat le plus complet. (enfin pas à la grande époque d'Ibiza, le Cafe Del Mar - José Padilla si tu m'écoutes ! - et tutti quanti)
Yep Guidance Recordings c'est chanmé, avec Kevin Yost, Glenn Underground, Boo Williams et compagnie. Le label existe plus mais la plupart des djs sont partis ailleurs.
Je suis d'accord qu'il y a plein de contre-exemples à mes généralités, mais j'ai pas envie de rentrer dans un discours mensonger et dénégatif comme Sam, qui passe ton temps à dire que non le metal c'est pas violent... Grosse modo un track house peut être monstrueux sans la moindre mélodie. Et le plus souvent, il y en a le minimum syndical.
Droso a dit : Deuxième chose, dans ces musiques-là, la dimension mélodique est vraiment secondaire. Le plus souvent on a un thème de quelques accords qui revient en boucle. C'est pas de la pauvreté, (hein Sam ), c'est juste que le gros du travail est fait ailleurs.
Ce n'est pas totalement vrai pour tout, et je dirais même que pour certaines prods c'est tout le contraire.
Je ne sais pas si tu connais Guidance Recordings (fameux gros label de Chicago, ville de la House) les Ep's qui sont sortis dans la fin des 80 début 90 étaient de vrais bijoux house-funk travaillés et orchestrés.
De vrais musiciens (je veux dire jouant d'un instrument. pas bidouilleurs sur samplers ou boite à rythme) avaient collaboré aux projets.
Par contre ça doit être difficile à trouver maintenant que le label n'existe plus, ou du moins n'a pas donné signe de vie depuis 2004-2005.
Après faut bien préciser que cette musique se jouant à 90% du temps dans les clubs n'a pour vocation que faire bouger les culs, pas éduquer ou sensibiliser musicalement.
Encore une fois, il y a la soupe populaire vraiment merdique et d'autres qui proposent bien mieux dans l'anonymat le plus complet. (enfin pas à la grande époque d'Ibiza, le Cafe Del Mar - José Padilla si tu m'écoutes ! - et tutti quanti)
Droso a dit : Deuxième chose, dans ces musiques-là, la dimension mélodique est vraiment secondaire. Le plus souvent on a un thème de quelques accords qui revient en boucle. C'est pas de la pauvreté, (hein Sam ), c'est juste que le gros du travail est fait ailleurs.
Un petit préambule sur donc les dance music. C'est de la musique faite pour être jouée en clubs et donc mixée... Ça change beaucoup de choses, puisque les tracks sont avant tout fait pour être mixés. Du coup ils possèdent pour la plupart une même structure : avec des parties essentiellement rythmiques en début et fin de morceau et des structures globalement linéaires.
Deuxième chose, dans ces musiques-là, la dimension mélodique est vraiment secondaire. Le plus souvent on a un thème de quelques accords qui revient en boucle. C'est pas de la pauvreté, (hein Sam ), c'est juste que le gros du travail est fait ailleurs. Et tout l'espace créatif des compositeurs de musique électronique est dans l'exploration des sonorités pures et des effets qu'on peut y associer. Les grands compositeurs techno ont par exemple des home studio personnalisés, ce qui peut les amener à développer des instruments virtuels voire même à créer des nouveaux logiciels. Bref, ils reprennent ce qui avait été amorcé par le dub au début des années 70 : l'ingé son qui devient le créateur, le producteur qui passe au premier plan.
En plus, il y a une chose assez particulière, c'est l'importance très restreinte de ce qu'on appelle album. Le format clé, c'est l'EP, qui va de 2 à 4 titres. Et on peut les multiplier à l'infini. Ce qui fait que même pour un artiste qu'on adore, il est très compliqué de pouvoir tout écouter. Avec des sorties sur des dizaines de labels, des changements de pseudos récurrents, des éditions limitées à quelques centaines d'exemplaires, le tout est pas vraiment lisible.
jbtahiti a dit :J'ai adoré le premier album également, ainsi que le troisième qui aurait sans doute plus sa place sur l'autre topic d'après les critères que tu as mentionné ci-dessous
À noter que le gars vient de sortir encore un nouvel album, sous le pseudo "Loops of your Heart". Ça devrait te plaire si t'aimes le dernier !
jbtahiti a dit : Droso, tu connais The Field ? Très bon ce que fait ce gars.
The Field c'est trop cool oui ! Surtout le premier, qui m'a traumatisé, parce que plus violent, plus direct, plus "trance". Les deux suivants sont plus lents, plus travaillés, plus variés. En fait quand j'ai découvert The Field, j'y ai trouvé le travail sur les samples de mon héros Fennesz, un guitariste ambient qui fait des choses formidables, sauf qu'en plus il y avait ce côté techno-trance ultra simple et radical. Ça m'a traumatisé.
J'ai adoré le premier album également, ainsi que le troisième qui aurait sans doute plus sa place sur l'autre topic d'après les critères que tu as mentionné ci-dessous
jbtahiti a dit : Droso, tu connais The Field ? Très bon ce que fait ce gars.
The Field c'est trop cool oui ! Surtout le premier, qui m'a traumatisé, parce que plus violent, plus direct, plus "trance". Les deux suivants sont plus lents, plus travaillés, plus variés. En fait quand j'ai découvert The Field, j'y ai trouvé le travail sur les samples de mon héros Fennesz, un guitariste ambient qui fait des choses formidables, sauf qu'en plus il y avait ce côté techno-trance ultra simple et radical. Ça m'a traumatisé.
Dance Music, c'est pas vraiment un terme bâtard, c'est surtout un terme transversal, qui assez simplement se définit comme une musique qu'on mixe plus en club, la nuit, plutôt qu'on ne la joue le soir en concert.
On est obligés de prendre un terme très général pour éviter toute confusion. La techno et la house, par exemple, qu'on confond très souvent, sont des cultures musicales absolument différentes. La house se range dans la grande famille des musiques black, au même titre que le hip-hop, alors que la techno elle est surtout issue de l'électronique allemande, avec derrière une grosse culture punk et industrielle. On trouve plein d'artistes qui mélangent les deux (d'ailleurs il y a aujourd'hui une grosse majorité de sorties qu'on appelle tech-house) mais si on prend des artistes radicaux des deux milieux, c'est impossible de les confondre.
Idem pour la descendence anglaise breakbeat / jungle / garage /dubstep qui est ultre spécifique. Idem aussi pour toutes les scènes nu-disco etc.
Après, la dance, c'est aussi cette fameuse soupe des années 90 qui a parfois aussi ses bons côtés La dance, c'est une surtout de house FM, et on peut dire que Guetta en fait aujourd'hui.
Mais je vais redéfinir tout ça et montrer des exemples frappants.
Dance Music, c'est un terme batard qui regroupe plein de genres différents. Par exemple, je prends cette reprise de Monnie Love, on peut la considérer comme de la Dance, même s'il s'agit de Hip Hop, ou de New Jack...
Ok c'est sans doute un suicide, mais j'ai envie d'éprouver ce que Dalembert a ressenti face à des hordes de rappeurs.
Ces "club music" sont des choses absolument passionnantes, culturellement parlant. Et je pense que ce sont les genres de musiques les plus mal connus aujourd'hui, puisque jamais le moindre titre techno n'a eu de succès populaire, et la house n'est pas forcément mieux lotie depuis la fin des années 90. Le seul problème, c'est que ces genres-là sont déformés et utilisés à toute la sauce : et toujours à mauvais escient.