Létoile de Flip Saunders brille au-dessus des jeunes Wolves
Par Arnaud Gelb Le 29 octobre 2015 à 15:57
Les Timberwolves sont allés simposer sur le parquet des Lakers pour leur premier succès de la saison au terme dun match passionnant, avec un gros suspense en fin de match. Tout sest joué sur la dernière possession des Lakers mais Lou Williams a manqué son floater, pourtant pas des plus difficiles, et les Wolves lont emporté par 112-111 au Staples Center.
« Neuf fois sur dix, Williams rentre ce tir, » rappelait Karl-Anthony Towns à ESPN.com. « Je crois que cette fois nous avions un sixième homme avec nous sur le terrain. »
Ce « sixième homme », cest Flip Saunders décédé dimanche dernier, à qui les Timberwolves vont rendre hommage toute la saison, et à qui ils ont évidemment dédié cette victoire à lextérieur.
« Le coach aurait été fier deux » a réagi Sam Mitchell, très ému. « Je sais quil nous regarde de là-haut et quil est fier de ces jeunes garçons et de la manière dont il se sont battus sur le terrain. »
Le doigt tendu vers le plafond du Staples Center au moment du buzzer, Ricky Rubio a été monumental avec 28 points et 14 passes décisives et le numéro 1 de la Draft Karl-Anthony Towns a réalisé un double-double avec 14 points et 12 rebonds.
« Jétais tellement ému à la fin du match. Je me rappelle lui avoir promis de remporter le plus de matches possibles avec cette franchise. Jai commencé cette promesse ce soir. »
Même son de cloche chez le meneur espagnol, lui aussi très fier et heureux davoir pu honorer Flip Saunders avec une performance de choix.
« Même sil est parti, il est resté avec nous, » conclut Ricky Rubio.
Les Timberwolves vont maintenant tenter de confirmer leur victoire dès vendredi soir sur le parquet des Nuggets. Sous le regard bienveillant de Flip Saunders.
Un écusson sur le maillot des Wolves en hommage à Flip Saunders
Par Arnaud Gelb Le 28 octobre 2015 à 9:21
Les Timberwolves porteront un patch sur leur maillot en lhonneur de leur coach Flip Saunders, décédé dimanche dernier à lâge de 60 ans. Les coéquipiers de Kevin Garnett garderont ce patch tout au long de la saison, et ils le porteront dès mercredi soir sur le parquet des Lakers.
Passé aussi par Detroit et Washington, Flip Saunders a passé la majeure partie de sa carrière de head coach à la tête des Wolves. Il a ainsi été sur le banc de léquipe entre 1995 et 2005 avant deffectuer son retour en 2014. Il a notamment mené la franchise à huit qualifications en playoffs consécutives avec Kevin Garnett comme « franchise player ».
Rappelons que les coaches NBA porteront eux une broche au revers de leur veste, sur laquelle sera également inscrit « Flip ».
Décès de Flip Saunders, le coach/président des Wolves
Par Dimitri Kucharczyk Le 25 octobre 2015 à 19:10
Il y a quelques jours, les Wolves avaient expliqué que Flip Saunders ne reviendrait pas cette saison parce quil devait se battre contre le cancer diagnostiqué durant lété. Malheureusement, la franchise vient dannoncer que son coach/président venait de perdre cette bataille contre la maladie et quil était mort aujourdhui, à lâge de 60 ans.
Egalement actionnaire minoritaire du club, cest lui qui avait fait revenir Kevin Garnett à Minnesota la saison dernière. Coach en NBA depuis 1995, il avait mené les Wolves du trio Garnett Cassell Sprewell en finale de conférence, en 2004. Cest dailleurs le seul entraîneur à avoir qualifié les Wolves en playoffs, et le seul à avoir terminé une saison avec un bilan positif.
En 2005, après une décennie à la tête de Minnesota, il rejoint les Pistons pour prendre la suite de Larry Brown. Malgré une première saison à 64 victoires et trois finales de conférence, entre 2006 et 2008, il est coupé par Joe Dumars.
Il rejoint alors Washington où il va être témoin du pire avec la triste affaire des armes à feu dans le vestiaire entre Gilbert Arenas et Javaris Crittenton. Coupé en janvier 2012, il accepte dabord un poste de consultant aux Celtics, avant de revenir aux Wolves, comme président, puis comme coach.
Il laisse une femme et trois enfants, dont Ryan, assistant aux Wolves.
Décès de Flip Saunders : les vibrants hommages de Kevin Garnett et Stephon Marbury
Par Emmanuel Laurin Le 26 octobre 2015 à 8:43
Preuve de son immense impact sur la ligue, les hommages fleurissent un peu partout pour honorer la mémoire de Flip Saunders, décédé hier des suites dun cancer. De Kobe Bryant aux Pistons, en passant par John Wall ou encore Pat Riley. Ils sont des centaines, joueurs et dirigeants, à avoir réagi à la mort de lancien entraîneur de Minnesota.
Contrairement à Kevin Garnett qui a choisi dhonorer la mémoire de son ancien coach dune photo très forte accompagnée dun message très court, Stephon Marbury a lui opté pour un message fleuve posté sur Instagram.
Comme « Da Kid », lancien meneur des Wolves doit beaucoup à Saunders.
« Mon coeur et tout mon amour vont à la famille de Flip Saunders qui nous a quittés. Son corps nest plus là, mais son esprit est encore présent avec nous en ce moment. En 1996, Flip est devenu mon premier entraîneur NBA et comme un père pour moi. Que le temps passe vite Nos conversations ont été si fortes, elles mont aidé à comprendre le jeu de la vie en mexpliquant le basket. Ton âme généreuse et tes gentilles attentions mont permis de comprendre comment jouer au poste le plus important du basket. Tu mas donné la chance de jouer au plus haut-niveau mais aussi de communiquer mes idées sur le jeu. Tu mas enseigné à jouer le pick & roll mais encore plus : à me relever et à surmonter le bien et le mal dans la vie. Quand jétais rookie, on a eu tellement de conversations. Ces mots sont encore vivants en moi. () Je te remercie de mavoir donné les fondamentaux au début de ma carrière, de mavoir donné un amour inconditionnel, comme si jétais ton fils quand jétais si jeune. KG et moi en avions vraiment besoin et cest grâce à toi quon a pu faire ce quon a fait. Tu as eu un impact sur tellement dêtres humains. () Je sais que tu reposes en paix après avoir accompli tellement de choses dans ta vie. Je taime et je te dis à bientôt. () Merci à ton incroyable femme Debbie, les filles Mindy, Rachel et Kimberly de nous avoir partagé votre père. Je prie pour que vous trouviez la paix dans votre coeur. »
Les coaches NBA vont rendre hommage à Flip Saunders
Par Fabrice Auclert Le 26 octobre 2015 à 12:27
Comme en 2009, après le décès de Chuck Daly, les coaches NBA ont décidé de rendre hommage à Flip Saunders, décédé dimanche, en portant cette saison une broche au revers de leur veste.
Cest Rick Carlisle, président de lassociation des entraîneurs, qui la annoncé sur ESPN.
« LAssociation des coaches NBA a appris avec tristesse le décès de Flip Saunders. Son inventivité, son intégrité et sa longévité ont fait de lui lun des coaches les plus respectés de lhistoire de la NBA. () La profession a perdu un grand monsieur. »
En 2009, les coaches NBA avaient porté une broche avec les initiales de Chuck Daly.
Décès de Flip Saunders : les regrets éternels de Kevin McHale
Par Emmanuel Laurin Le 27 octobre 2015 à 8:16
Cest au printemps 1976 que Kevin McHale et Flip Saunders se sont rencontrés pour la première fois. Le premier est alors un jeune lycéen tandis que le second est déjà dans sa troisième année à la fac de Minnesota, et il fait partie des « recruteurs » qui doivent appâter le jeune prospect chez les Gophers.
Et appâter est le terme exact car le groupe de jeunes part directement à la pêche pour tout un week-end de camaraderie et de rigolades.
« Je nai jamais vu le campus, je nai jamais vu la Williams Arena. Tout ce que jai vu, cest la pêche et des bières. Mais jai tout de suite compris que Flip allait être un gars que jaimerais bien. »
Cest le début dune longue relation quentretiendront les deux hommes qui se retrouveront à létage supérieur, en NBA, notamment après limmense carrière de joueur de McHale. Entré dans les bureaux des Wolves en 1994, McHale va ensuite faire venir Flip Saunders à la tête des Wolves en 1999 alors que ce dernier plafonne en CBA depuis plusieurs saisons déjà.
Malheureusement, si Saunders deviendra le coach avec le plus de victoires dans lhistoire de la franchise du Minnesota, cest une fin en queue de poisson qui attend les deux hommes
« Notre histoire commune à Minnesota ne sest pas terminée comme nous lespérions. » regrette néanmoins McHale dans le Pioneer Press. « Avec les années, et le temps qui passe, on se revoyait. Je souriais parce que ça me ramenait à mes jeunes années, quand on jouait au basket, quon nétait pas encore professionnel. On jouait simplement pour samuser. On a été lié pendant si longtemps. »
Contraint de virer son ami lors de la saison 2005, McHale na malheureusement jamais plus eu loccasion de retourner à la pêche avec Flip Saunders. Pour éclaircir les choses et renouer complètement
« Cest une de ces choses qui te travaille : pourquoi ai-je laissé ça se mettre entre nous deux pendant ces années. Après [le licenciement de Saunders par McHale, ndlr], notre relation na jamais plus été celle quon avait au début, même si on était quand même en bons termes. Jaurais aimé lui dire quil a beaucoup compté pour moi toute ma vie, et que je laime. »
Quarante ans après leur première rencontre, Flip Saunders est donc parti sans pouvoir enterrer définitivement la hache de guerre avec Kevin McHale. Un regret éternel
Après la mort de Flip Saunders, les Wolves voulaient reporter leur match douverture
Par Dimitri Kucharczyk Le 27 octobre 2015 à 14:37
Président, coach et actionnaire minoritaire des Wolves, Flip Saunders était viscéralement lié à la franchise et sa mort est donc un coup terrible pour le club. Très marquée par cette disparition, léquipe a discuté avec la NBA pour tenter de reporter le match douverture, qui doit avoir lieu mercredi, face aux Lakers.
Néanmoins, comme lexplique Milt Newton, le GM des Wolves, la ligue nétait pas très chaude. Il faut dire que le calendrier NBA est serré et quil nest jamais facile de trouver une date postérieure en cas de report dune rencontre.
Auteur anonyme
Posté il y a plus de 103 mois
Auteur Anonyme
Et c'est bizarre de demander à un pote de te suivre pour prendre la photo
Auteur anonyme
Posté il y a plus de 103 mois
Auteur Anonyme
c'est zarb d'aller se recueillir sur une place de parking...
Minnesota prolonge ses jeunes pousses
Par Fabrice Auclert Le 21 octobre 2015 à 22:25
Leffectif des Wolves est très jeune, mais aussi très prometteur, et la direction a décidé de maintenir sa confiance dans ses jeunes talents en activant la clause leur permettant de prolonger Andrew Wiggins, Zach LaVine, Adreian Payne, Gorgui Dieng et Shabazz Muhammad jusquen 2017.
Pour les trois premiers, il sagira de leur 3e année de contrat puisquils sont issus de la draft 2014. Pour Wiggins, superstar de léquipe, cest lassurance de toucher 6 millions de dollars en 2016/17.
Pour Dieng et Muhammad, sélectionnés en 2013, il sagira dune 4e saison chez les Wolves, et ils toucheront respectivement 2.3 et 3 millions de dollars.
Si la NBA confirme en cours de saison que le salary cap passera à 87 millions de dollars, les Wolves auront la possibilité de dépenser 40 millions de dollars pour recruter deux, voire trois bons free agents.
Zach LaVine et Andrew Wiggins au Slam Dunk Contest ?
Par Arnaud Gelb Le 20 octobre 2015 à 17:03
Vainqueur du Slam Dunk Contest en février dernier, Zach LaVine na pas encore annoncé officiellement sil sera présent à Toronto pour défendre son titre. Mais sil décide de tenter le doublé, larrière des Timberwolves aimerait le faire face à son coéquipier Andrew Wiggins, qui aura lavantage de jouer devant son public. Cela nempêche pas LaVine de rester très confiant quant à ses chances de victoire.
« Si je participe au Slam Dunk Contest cette saison, je suis convaincu que je vais lemporter, » prévient-il à Uproxx.com. « Si Andrew y participe aussi, ce sera un concours exceptionnel et nous ferons le show. Mais peu importe, je ferai le show quoi quil arrive. »
Un duel entre les deux jeunes loups serait une affiche de choix pour le concours de dunk mais dautres joueurs pourraient venir perturber leur duel, comme le rookie Larry Nance Jr, probablement le meilleur dunkeur de la promotion 2015. Le jeune ailier des Lakers a de qui tenir puisque son papa fut le premier vainqueur du Slam Dunk Contest. Cétait en 1984 !
Ricky Rubio de retour à lentraînement
Par Emmanuel Laurin Le 17 octobre 2015
Ça y est, Ricky Rubio est de retour ! Le meneur ibère a enfin retrouvé ses coéquipiers pour la première fois depuis le début du camp dentraînement.
Le génial passeur des Wolves prévoit même de revenir au terrain ce dimanche face à Memphis. Et pour cause, il portait la chasuble noire des titulaires lors de lentraînement dhier.
« Je me sens bien. Jétais prêt à reprendre lentraînement depuis une semaine maintenant. » a-t-il précisé au Star Tribune. « Mais le calendrier ne sy prêtait pas avec léquipe partie en déplacement, je ne pouvais pas mentraîner. Mais je me sens bien. On verra demain comment je me sens mais si tout va bien, je jouerai dimanche. »
Sans douleur au niveau de son quadriceps (touché récemment) ni au niveau de sa cheville (touchée en fin de saison passée), Ricky Rubio a bien récupéré. Pour rappel, sachez que linternational espagnol na plus joué de match en compétition depuis le 18 mars dernier
Kevin Garnett naime pas que les jeunes mangent avant les vétérans
Par Emmanuel Le 6 août 2015 à 11:41
Il est de notoriété publique que Kevin Garnett est un doux-dingue ! De retour là où sa carrière a commencé, dans le Minnesota, Garnett a toujours dénoté par son incroyable volonté, sur et en-dehors des terrains.
La preuve en a encore été donnée avec Mason Plumlee, ancien coéquipier de KG chez les Nets. Désormais chez les Blazers, Plumlee a longuement hésité avant de balancer des histoires « qui devraient rester dans les vestiaires » mais il na cependant pas manqué de rappeler une anecdote savoureuse (cest le cas de le dire) impliquant Garnett et un pain au crabe.
« Les vétérans sont arrivés ensuite dans lavion. Et KG na pas du tout apprécié que je commande mon plat avant eux. Il a alors pris mon cake au crabe et la donné à Reggie Evans et après, il ma demandé Ou non, il ne ma même pas demandé, et il ma dit daller servir les vétérans de léquipe dabord. Et seulement après, on était prêt à décoller. »
Tant que Kevin Garnett sera en NBA, les traditions ne se perdront pas
Zach LaVine titulaire à l’arrière ? Une inscription au crayon de papier
Par Emmanuel Laurin — Le 7 octobre 2015 à 16:22
Le dernier vainqueur du concours de dunks est un athlète de dimension mondiale, le débat n’est pas là. La question, c’est maintenant de savoir si Zach LaVine peut, oui ou non, assumer un rôle de titulaire en NBA, pour sa deuxième saison seulement.
Pour Sam Mitchell, qui remplace Flip Saunders au pied levé, la réponse est oui. L’ancien d’UCLA est encore jeune mais il dispose de tout le talent nécessaire pour se glisser dans le cinq majeur des Wolves.
« Je lui dis depuis le début que ce n’est pas écrit à l’encre indélébile. Pour le moment, c’est écrit au crayon de papier. Et je lui demande quelle est la différence entre les deux… Le crayon de papier a une gomme de l’autre côté, me dit-il. Et je lui réponds toujours, c’est à toi qu’il revient de l’écrire au marqueur… »
Un pari somme toute logique
Aux côtés de son grand pote, Andrew Wiggins, et Ricky Rubio, il est vrai que la ligne arrière de Minnesota ne va pas faire peur par sa capacité à allumer la mèche derrière l’arc. Mais n’empêche, le potentiel de ces trois jeunes laisse place à l’optimisme, notamment quand on connaît la vista du meneur ibère et la capacité à voler des deux autres loups aux dents longues.
« Aussi bon soit-il, Andrew Wiggins est un jeune joueur. Idem pour Zach LaVine qui aura l’opportunité de devenir titulaire cette saison. » poursuit Mitchell sur NBA Radio. « Mon boulot, c’est de développer ces jeunes talents, et pas seulement ceux que j’ai mentionnés. Il y a aussi Shabazz Muhamad ou Gorgui Dieng. On va sans doute perdre des matchs en route, mais je ne dois pas perdre de vue que mon objectif est de faire progresser ces joueurs. Et ce sera à force de jouer dans les fins de match, en dernier quart-temps. »
En replaçant Kevin Martin dans un rôle de sixième homme de luxe, « d’instant offense » comme on dit là-bas, Sam Mitchell suit exactement la trajectoire tracée par Flip Saunders avant lui. Depuis le transfert d’Andrew Wiggins à Minneapolis, les Wolves sont en phase de reconstruction. Et lancer Zach LaVine au poste 2 dès l’entre-deux en fait évidemment partie. Reste désormais à voir si l’expérience sera concluante…
Minnesota cultive LaVine
Par Jeremy Le Bescont — Le 6 octobre 2015 à 9:33
C’est avec beaucoup de scepticisme que Zach LaVine a été repositionné à la mène la saison passée. Attaquant naturel, dunker spectaculaire, le joueur ne semblait pas avoir les qualités pour organiser le jeu, bien qu’il avait déjà occupé cette position à UCLA. C’était vite oublier qu’il n’avait que 19 ans et donc beaucoup de temps pour apprendre et maîtriser les spécificités de ce poste. À l’aube de sa seconde saison professionnelle, le vainqueur du dernier Slam Dunk Contest se dit aujourd’hui bien plus à l’aise, d’autant qu’on devrait désormais le retrouver davantage au poste 2.
« C’est mon environnement naturel, j’imagine, » dit-il au Star Tribune. « J’ai toujours senti que je savais scorer. Je n’ai jamais dû y réfléchir. L’an passé, je devais réfléchir au fait d’impliquer tout le monde plutôt que de me trouver des opportunités, et cela m’a un peu bloqué au début. Vers la fin de la saison, j’ai commencé à trouver mon rythme. Désormais, je me sens à l’aise sur les deux postes. Je sais quoi faire. »
Sam Mitchell : « Il peut créer son tir, mais aussi pour ses coéquipiers »
Avec près de cinq kilos de muscle supplémentaires et une mécanique de tir travaillée au cours de cet été, le joueur s’est durement préparé. De cette manière, Minnesota pourra aussi bien se servir de lui à la création ou à la finition, ce qui sera d’une grande aide au relais de Ricky Rubio pour conserver de la vitesse ou de Kevin Martin pour amener un supplément d’agressivité.
« Cela a vraiment aidé Zach d’avoir le ballon dans les mains et de devoir créer l’an passé, » confirme Sam Mitchell, le coach intérimaire des Wolves. « Le fait de pouvoir faire ces deux choses va aider son développement. Il peut créer son tir mais il est aussi suffisamment confiant pour créer pour ses coéquipiers. Je vais vous dire ceci : quand il va se mettre en marche, il va vraiment se mettre en marche. »
Sam Mitchell n’est d’ailleurs pas le seul à être impressionné par son dunkeur fou : Shabazz Muhammad est revenu dithyrambique de ses premiers entraînements avec son coéquipier.
« Il est tellement rapide. Quand il joue meneur et porte le ballon, il est trop rapide. Même à l’arrière, il est rapide et athlétique. Pour moi, il est devenu encore plus rapide. Il peut aussi jouer à beaucoup de positions. Nous sommes vraiment complets. Ce sera une année plaisante. »
Si la vitesse n’a jamais vraiment préoccupé les détracteurs de Zach LaVine, ce sera justement sa faculté à gérer le tempo de son équipe qui sera observée la saison prochaine. Exactement comme ce fut le cas pour un autre ancien joueur de UCLA, un certain Russell Westbrook.
Minnesota : Ricky Rubio pas en état de jouer
Par Paul Harrer — Le 6 octobre 2015 à 15:39
Il n’y avait pas que les Cavaliers qui disputaient leur scrimmage ce lundi soir, puisque les Timberwolves ont également profité de cette soirée pour présenter les nouvelles têtes de l’effectif à leur public dans une opposition interne.
Un match que n’a pas disputé Ricky Rubio. Victime de douleurs au quadriceps depuis plusieurs jours, l’Espagnol est toujours privé d’un retour sur les parquets. Il a été mis au repos par son coach et ne devrait pas non plus jouer le premier match de pré-saison, ce mercredi face au Thunder.
« Cela n’aurait pas de sens » explique Sam Mitchell, le coach intérimaire des Wolves. « Notre objectif est de commencer la saison en bonne santé. Du moins, on aimerait bien. En tant que joueur, tu ne veux pas commencer la saison blessé, et c’est encore trop tôt pour lui de le faire jouer »
Si Ricky Rubio était absent, les nouveaux comme Karl-Anthony Towns, Tyus Johns ou encore Nemenja Bjelica étaient bien présents. Dans l’équipe « Black » où l’on retrouvait les probables titulaires, le Serbe et l’ancien joueur de Kentucky (13 points) ont convaincu, menant leur équipe à la victoire.
« C’était, si l’on peut dire, le premier match » a réagi Bjelica. » On a joué entre nous mais c’était la première fois que je pouvais m’imprégner du terrain, de la salle, de l’espace, de tout. Je me suis senti bien, il faut juste que je continue à progresser. »
Prochain rendez-vous pour les jeunes loups de montrer leurs qualités, ce mercredi, avec une rencontre d’une autre saveur face au Thunder de Kevin Durant et Russell Westbrook.
Andre Miller, le « Professeur » de Ricky Rubio et Tyus Jones
Par Dimitri Kucharczyk — Le 4 octobre 2015 à 18:53
À 39 ans, Andre Miller va entamer sa 17e saison NBA. Cette année, il dispensera sa science de la passe chez les Wolves et le club du Minnesota est impatient qu’il transmette son expérience à Ricky Rubio et Tyus Jones.
« C’est marrant », explique Sam Mitchell au Star Tribune. « Durant toute la journée, il ne va pas prononcer un mot. Mais dès qu’il rentre sur le terrain, il n’arrête pas ».
Le vétéran aime en effet expliquer et transmettre ses connaissances.
« J’adore ça », répond l’intéressé lorsqu’on lui demande ce qui le pousse à continuer. « J’adore gagner le respect des autres joueurs, des entraîneurs, des GMs et des observateurs. Je veux juste être connu comme un gars qui vient, qui travaille dur et qui ne prend pas de repos. J’adore rencontrer des jeunes joueurs et les aider à progresser ».
Comme Kevin Garnett et Tayshaun Prince, Andre Miller va ainsi jouer un rôle de mentor chez les très jeunes Wolves. Lui devra s’occuper de Ricky Rubio et Tyus Jones, deux joueurs qui pourraient presque être ses fils puisqu’ils ont respectivement 15 et 20 ans de moins que lui…
« J’ai beaucoup suivi sa carrière », assure l’Espagnol. « Il a un énorme QI basket, c’est mon type de joueur. Je vais lui poser beaucoup de questions. Je lui ai dit qu’à chaque temps mort, je voulais savoir ce qu’il pensait de la situation. Il est dans cette ligue depuis tellement longtemps qu’il a probablement toujours la bonne réponse. Donc je vais lui poser des tas de questions ».
Pourquoi Zach LaVine est un extra-terrestre du dunk
Par Emmanuel Laurin — Le 1 octobre 2015 à 9:51
C’est le dunkeur le plus impressionnant depuis Vince Carter ! Zach LaVine a une aisance dans les airs qu’on n’avait plus vue depuis des lustres… et ça tombe bien, lui il s’y accroche aux lustres !
Le jeune arrière prometteur des Wolves est passé par les studios de Sport Science et on a ainsi pu mesurer, à l’aide de capteurs, plusieurs données assez hallucinantes sur sa propension à voler vers le cercle.
Plus haut que Blake, plus puissant que LeBron
La première de ses données est sa détente avec élan, et elle a été établie à 1m09 (43 inches). Cela lui permet ainsi d’atteindre un point maximal plus haut (3m65) que Blake Griffin (3m57), alors que ce dernier lui rend pourtant 12cm en taille (2m08 contre 1m96).
Avec une belle envergure pour sa taille (2m03) LaVine dispose de qualités naturelles idéales pour le dunk. Mais il sait aussi bien s’y prendre dans sa prise d’appel. Ses genoux forment ainsi un parfait angle à 90° pour donner le maximum de force à son impulsion. Et cette force a été mesurée à 635 kg à l’impact.
Près d’une seconde en l’air !
Ramené à son poids de forme (83 kg), cela donne un quotient de 7,7, ce qui est plus fort que LeBron James dont le quotient de puissance sur son pied d’appui est « seulement » de 6,4.
Finalement, en termes de « hang time », Zach LaVine est là aussi un extra-terrestre puisqu’il reste quasiment une seconde en l’air. 0,94 seconde pour être précis, dont 0,23 pour son mouvement de bras, le fameux moulin ou « windmill ». C’est précisément le temps d’envol du record du monde de saut en longueur détenu par Mike Powell (en 1991).
Promis, les Wolves vont se mettre à défendre
Par Jonathan Demay — Le 30 septembre 2015 à 12:48
Vingt-sixième défense de la ligue en 2013-2014, les Wolves sont encore tombés plus bas la saison passée avec la pire marque de toute la NBA : 106.5 points encaissés de moyenne.
Les promesses offensives des jeunes loups ne pourront pas faire oublier les lacunes défensives. Avec notamment l’apport de Kevin Garnett, la philosophie doit et va changer.
« On doit être meilleur défensivement », analyse tout simplement Sam Mitchell pour le Star Tribune. « Pour progresser, on doit travailler dessus. On en a parlé avec Flip Saunders. »
Les joueurs ont déjà reçu le message et adopté cette mentalité. Une défense solide, avec des ballons volés, c’est l’assurance de marquer des points faciles en transition. Andrew Wiggins et Zach LaVine pourront alors se régaler.
« La défense fait gagner des matches », rappelle Ricky Rubio. « On veut construire à partir de ça. On a du talent, on peut marquer énormément de points, mais on doit commencer par notre défense. Ce sera notre base. »
Depuis le départ de Kevin Garnett en 2007, Minnesota n’a pas réussi à finir une saison avec moins de 100 points de moyenne encaissés par rencontre…
Rétro de la saison : les highlights d’Andrew Wiggins
Par la rédaction — Le 29 septembre 2015 à 22:16
Andrew WigginsAuteur d’une superbe fin de saison avec 20 pts et 5 rbds de moyenne de février à avril, Andrew Wiggins devra confirmer cette montée en puissance pour son année « sophomore ». Avec Ricky Rubio pour le mettre sur orbite et Karl-Anthony Towns pour le soulager en attaque, Wiggins a le potentiel pour rapidement devenir l’un des meilleurs joueurs à son poste. En attendant le début de saison, on se régale des highlights de sa saison rookie.
Kevin Garnett : « Minnesota était le dernier endroit où je pensais finir »
Par Dimitri Kucharczyk — Le 29 septembre 2015 à 13:31
Revenu chez les Wolves après être passé à Boston puis Brooklyn, Kevin Garnett a même décidé de rempiler pour deux ans (et 16 millions de dollars). À 39 ans, l’intérieur va disputer une 21e saison dans la ligue, là où tout a commencé.
« Minnesota était le dernier endroit où je pensais finir », confie pourtant le Big Ticket à ESPN. « Même si j’ai gardé ma maison ici. J’adore vivre ici, j’adore les gens d’ici et j’ai tellement adoré mon passage ici que j’y vis. Je suis un habitant du Minnesota. J’ai toujours envisagé tous les scénarios. Et puis je savais que j’avais une très, très bonne relation avec Flip [Saunders] ».
C’est en effet le président/coach de Minnesota qui a convaincu Kevin Garnett de revenir pour devenir le mentor des jeunes Wolves, comme Karl-Anthony Towns. Du coup, la nouvelle de son cancer a frappé encore plus durement le vétéran.
« Je suis optimiste et positif, comme tout le monde devrait l’être. J’espère que vous priez aussi pour Flip. Sa famille ne communique pas beaucoup mais c’est leur souhait et je les supporte. Peu importe ce que je peux faire, je suis prêt à le faire ».
En attendant le retour de Flip Saunders, c’est Sam Mitchell qui assurera l’intérim au poste d’entraîneur.
Minnesota maintient sa confiance en Ricky Rubio
Par Fabrice Auclert — Le 25 septembre 2015 à 19:48
Puisque les rumeurs de transfert n’ont pas disparu au cours de l’été, les Wolves sont remontés au créneau pour démentir toute volonté de transférer Ricky Rubio. Prolongé il y a un an pour 56 millions sur quatre ans, le meneur espagnol est considéré comme un élément essentiel de l’équipe, et Minnesota n’entend pas s’en séparer.
« On ne discute avec personne d’un transfert de Ricky » a expliqué Milt Newton, le GM de la franchise. « On envisage que Ricky fasse partie intégrante de l’équipe cette saison. On compte sur lui pour venir au training camp et pour être un leader de l’équipe. »
Pour les Wolves, Rubio est le meneur idéal pour tirer le meilleur des nombreux jeunes talents de l’équipe.
« C’est l’un des meilleurs de la NBA pour faciliter le jeu des autres » ajoute ce dirigeant. « On possède une équipe de jeunes joueurs athlétiques, et on compte les utiliser pour ça. Qui mieux que Ricky pour donner le rythme, accélérer, et servir nos joueurs dans les meilleures conditions ? On souhaite que ce soit lui. »
Trop d’ailiers forts chez les Wolves pour Anthony Bennett
Par Paul Harrer — Le 24 septembre 2015 à 12:52
Anthony Bennett est le premier numéro un de la draft à se faire couper après deux saisons. Minnesota ne l’a pas gardé dans son effectif, seulement un an après l’avoir fait venir de Cleveland (avec Andrew Wiggins) en échange de Kevin Love.
Un effectif déjà extrêmement fourni au poste d’ailier fort, le poste du Canadien : Nemenja Bjelica, Kevin Garnett, Adreian Payne… La raquette est même verrouillée puisque Karl-Anthony Towns et Nikola Pekovic occupent le poste de pivot.
« En parlant avec Anthony (Bennett) et ses représentants ces derniers jours, nous sommes arrivés à la conclusion que c’était la meilleure chose à faire pour les deux camps », explique Milt Newton, le GM des Timberwolves. « Quand vous regardez notre équipe, notre plus importante densité se situe au poste d’ailier fort. »
Avec la franchise du Minnesota, Anthony Bennett a compilé 5.2 points et 3.8 rebonds sur une moyenne de 16 minutes de jeu par match. Mais la perspective d’un temps de jeu encore plus mince l’an prochain a fait peur à l’ancien Cavalier, même si son très bon été avec le Canada aurait pu faire pencher la balance.
« Cette décision va permettre d’équilibrer notre effectif, mais en même temps de permettre à Anthony d’avoir une autre opportunité en NBA » se justifie Milt Newton. « Il a beaucoup de talent et son niveau de jeu cet été sur le plan international a rendu cette décision difficile pour nous. »
Maintenant, Anthony Bennett se cherche une nouvelle franchise. D’après ESPN, les Blazers tiendraient la corde. À Portland, il retrouverait Jay Triano, son coach en sélection nationale, également assistant de Terry Stotts.
En quittant Minnesota, Anthony Bennett a fait un gros sacrifice financier
Par Fabrice Auclert — Le 23 septembre 2015 à 20:12
A l’instar de Roy Hibbert lorsqu’il a rejoint les Lakers, Anthony Bennett a accepté de faire une croix sur une partie de son salaire pour quitter les Wolves. S’il part avec un joli chèque de 3.6 millions de dollars, sachez tout de même qu’il a laissé en route 2.2 millions de dollars. Soit près de 40% de ses émoluments.
Selon AP, c’était le prix à payer pour être free agent, et espérer trouver du temps de jeu dans une autre franchise. A ce propos, selon ESPN, ce sont toujours les Blazers qui tiendraient la corde pour le recruter, notamment parce qu’il y retrouverait le coach de l’équipe du Canada, Jay Triano, assistant de Terry Stotts.
S’il venait à rejoindre Portland, Bennett serait en concurrence avec Ed Davis et Noah Vonleh pour le poste d’ailier-fort titulaire.
Anthony Bennett devient le premier « first pick » coupé après deux saisons
Par Fabrice Auclert — Le 22 septembre 2015 à 18:26
Un numéro 1 de la draft coupé après deux saisons ? C’est du jamais vu ! C’est hélas ce qu’il vient d’arriver à Anthony Bennett, le premier choix de la draft 2013, coupé par les Wolves. Sélectionné par Cleveland, il avait rejoint Minnesota l’été dernier en compagnie d’Andrew Wiggins, en échange de Kevin Love.Selon Yahoo! Sports, les deux parties sont tombés d’accord sur les indemnités de départ, et l’ancien ailier-fort de UNLV sera dans 48 heures considéré comme un free agent.
Destination Portland ?
Selon le toujours bien informé Bobby Marks, seules trois équipes ont la possibilité de lui offrir un contrat : les Sixers, les Blazers et… les Cavs. Pour Yahoo! Sports, c’est Portland qui pourrait être sa prochaine destination.
Si ces trois équipes ne se manifestent pas, Bennett pourra signer alors dans n’importe quelle équipe pour le minimum.
Minnesota : Anthony Bennett bientôt coupé
Par Jeremy Le Bescont — Le 21 septembre 2015 à 23:05
Auteur de solides performances cet été sous l’uniforme du Canada, Anthony Bennett avait récemment reçu la confiance de son équipe NBA, Minnesota. Pourtant, selon Yahoo! Sports, les Wolves auraient bien pour projet de couper le joueur et de le laisser tester le marché.
La nouvelle surprend, d’une part en raison des récentes déclarations du propriétaire de la franchise, Glen Taylor, mais aussi parce que le contrat d’Anthony Bennett est garanti et qu’il ne lâchera probablement pas si facilement son année à 5.8 millions de dollars. À moins qu’il n’ait reçu en coulisses déjà des marques d’intérêt de la part d’autres franchises et fort logiquement, tous les regards sont tournés vers Toronto, désireuse d’ajouter des Canadiens dans son effectif. Pour le moment, la franchise de l’Ontario ne dispose que de 14 contrats garantis.
Karl-Anthony Towns : « Chaque jour, j’essaie d’apprendre de Kevin Garnett »
Par Fabrice Auclert — Le 20 septembre 2015 à 9:05
Il n’a pas encore 20 ans, et pourtant, Karl-Anthony Towns a compris qu’être un joueur professionnel et déjà un multi-millionaire exigeait quelques sacrifices. Cet été, il a ainsi coupé son téléphone portable, et il s’est concentré sur sa première saison chez les pros.
« Cet été, j’ai décroché un boulot, et je ne suis pas allé à la fac’. Pour moi, je dois vraiment endosser un rôle différent. C’est un été dingue, pour ne pas dire plus. Le plus mouvementé que je n’ai jamais vécu. Mais c’est une chance d’être capable de vivre tout ça. »
Tel Miss América, Towns a parcouru les Etats-Unis, sollicité de partout, et il lui fallait pourtant se concentrer sur la saison à venir.
« Je fais ce que j’aime, et c’est pour ça que je joue comme ça. Je suis très passionné, et j’aime le basket » explique-t-il sur NBA.com. « J’étais partout, mais la plupart du temps j’étais concentré sur mon jeu, pour faire en sorte d’être le mieux préparé possible pour la saison. Je reviens tout juste de Los Angeles, et je me suis entraîné pendant une semaine. C’était super, et on pourrait appeler ça de la « méditation basket ». Je le fais habituellement. Je coupe mon téléphone afin d’être concentré uniquement sur le basket. »
Pour l’aider, il pourra compter sur Kevin Garnett. Tel Moses Malone en son temps avec Charles Barkley, le « Big Ticket » a décidé de prendre Towns sous son aile.
« C’est mon mentor » confirme l’ancien intérieur de Kentucky. « J’essaie chaque jour de récolter la moindre information de lui. De ses connaissances, et sans compter le nombre d’années pendant lesquelles il a évolué au plus haut niveau. J’apprends à être un meilleur leader, à devenir un champion, et simplement à être un vrai pro. »
Auteur anonyme
Posté il y a plus de 104 mois
Auteur Anonyme
Pas mal le nepotisme ces dernieres saisons.
Coby Karl, Le frangin de JR Smith, Austin Rivers, Nick Wiggins.
Je parle même pas du grand frère de Marc Gasol qui n'a rien à faire en selection...
Le grand frère d’Andrew Wiggins invité au training camp des Timberwolves
Par Arnaud Gelb — Le 18 septembre 2015 à 6:49
Les Minnesota Timberwolves ont annoncé la signature de deux joueurs pour le training camp et la pré-saison. Il s’agit du pivot Kleon Penn, 29 ans, originaire des Iles Vierges Britanniques, mais surtout de Nick Wiggins, le frère aîné d’Andrew, la star de l’équipe. Non-drafté à sa sortie de Wichita State en 2014, Wiggins a joué en Allemagne, à Tübingen, avant de rejoindre la D-League en janvier dernier. Cet été, il a pris part à la Summer League avec Utah puis Minnesota pour quatre matchs joués et 3.0 points de moyenne.
Les Wolves ne veulent pas transférer Anthony Bennett pour le moment
Par Jonathan Demay — Le 16 septembre 2015 à 14:46
Avec Nikola Pekovic, Kevin Garnett, Adreian Payne, Gorgui Dieng et Karl-Anthony Towns, les Wolves présentent une raquette très fournie et talentueuse.
Du coup, Anthony Bennett peut sembler de trop et comme l’ancien numéro 1 de la Draft n’a jamais vraiment convaincu, les rumeurs de transfert bruissent toujours dans les couloirs. Le propriétaire de la franchise, Glen Taylor, a pourtant balayé cette hypothèse pour ESPN.
« On ne devrait pas envisager son départ. Anthony a réalisé un bel été. »
Avec le Canada, Bennett a tourné à 7.6 points et 5.4 rebonds de moyenne en 16 minutes de temps de jeu, et son coach, et Steve Nash n’ont cessé de vanter son état d’esprit et la qualité de ses performances.
A lui de confirmer dans une équipe ambitieuse, et qui semble lui maintenir sa confiance
Ricky Rubio dévoile sa nouvelle mécanique de shoot
Par Fabrice Auclert — Le 14 septembre 2015 à 12:39
Formidable passeur et intercepteur, Ricky Rubio souffre d’un gros point faible dans son jeu : son adresse aux tirs. La saison passée, le meneur des Wolves tournait ainsi à 38.7% aux tirs, et 25.5% à 3-points.
En juillet, il avait expliqué qu’il était déterminé à travailler son tir, confiant qu’il voulait s’inspirer de Stephen Curry. Notamment au niveau des appuis et de l’équilibre.
Voici ce que ça donne dans une vidéo qu’il a mis en ligne.
Timberwolves : Sam Mitchell, le parfait relais de Flip Saunders
Par Paul Harrer — Le 14 septembre 2015 à 14:43
Atteint d’un cancer et hospitalisé pour suivre son traitement, Flip Saunders n’est pas en mesure d’assurer ses fonctions d’entraîneur des Wolves, et c’est Sam Mitchell, son assistant, qui vient d’être nommé technicien intérimaire jusqu’à nouvel ordre.
Lorsqu’il était joueur, Mitchell a passé l’essentiel de sa carrière dans le Minnesota, déjà sous les ordres de Flip Saunders. Deux personnes qui se connaissent par coeur et qui possèdent la même philosophie de jeu.
« Ce qui est bien, c’est que j’ai joué dans ce système et que je l’ai utilisé à Toronto donc je suis à l’aise » explique le coach intérimaire. « Je suis la voie de Flip et de ce qu’il m’a appris. Forcement, j’ai ma propre manière de faire les choses mais ça Flip le sait et c’est ce qu’il veut que je fasse. »
Après sa carrière sur les parquets (8,7 points de moyenne sur 13 ans), Sam Mitchell a été assistant chez les Bucks avant d’endosser le rôle de coach principal, c’était chez les Raptors entre 2004 et 2008. Élu coach de l’année en 2007, il s’est bâti la réputation d’un coach très exigeant avec ses joueurs, voire trop.
« Aujourd’hui, je suis un peu plus vieux et, je pense, un peu plus intelligent » estime l’ancien scoreur de Montpellier, en Pro A. « Il y a des moments où tu dois être dur, et d’autres ou tu dois prendre les choses avec plus d’amour et de compassion. La chose principale que j’ai apprise, c’est d’être juste. On ne peut pas être seulement « dur ». »
« Avec Flip, nous savons ce que nous devons faire »
Mitchell va récupérer une équipe des Wolves pleine de promesses : Rookie Of The Year, Andrew Wiggins sort d’une belle campagne avec le Canada, Ricky Rubio revient de blessure, Karl-Anthony Towns est arrivé avec la draft, Nemenja Bjelica va traverser l’Atlantique et les vieux briscards comme Pekovic ou Garnett seront toujours là. De quoi remonter la pente après 10 ans sans playoffs.
« J’ai joué pour Flip pendant longtemps, du coup je sais ce qu’il veut » explique Mitchell. « En coachant avec lui l’année dernière, j’ai vraiment compris. Nous savons parfaitement ce que nous devons faire. »
Le 28 octobre prochain, Sam Mitchell retrouvera donc les bancs de NBA en tant qu’entraineur principal, sept ans après son éviction des Raptors. Pire équipe de la ligue l’an passé, les Wolves sont appelés à franchir un cap cette année et c’est entre les mains de leur coach intérimaire que cela va se jouer.
Minnesota : Ricky Rubio croit aux playoffs
Par Jeremy Le Bescont — Le 22 août 2015 à 8:11
Toujours écarté des terrains et forfait pour l’Eurobasket, Ricky Rubio vient d’entamer une tournée promotionnelle aux Philippines pour le compte d’Adidas. Lors d’une conférence de presse, le meneur des Wolves a évoqué les objectifs de son équipe la saison prochaine. Ce n’est pas une grande surprise mais Ricky Rubio est convaincu que son équipe peut faire les playoffs.
« J’ai toujours rêvé grand et placé la barre à un niveau très élevé, » relate-t-il, relayé par Rappler.com. « Je sais que la conférence Ouest est vraiment compliquée. Il y a beaucoup de bonnes équipes en mesure de faire les playoffs, mais j’y crois. Je crois en moi, en mon équipe et je pense que nous pouvons le faire (…). Je pense que nous sommes sur la bonne voie, nous avons beaucoup de jeunes talentueux et (Andrew) Wiggins a été rookie de l’année. Il sera une clé importante pour nous dans l’optique des playoffs. »
Ricky Rubio : « Andrew Wiggins sera un jour le MVP »
Au sujet de l’ailier canadien, Ricky Rubio est convaincu de son potentiel. Selon lui, ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne domine la ligue. Il pense que l’ajout de vétérans, comme Kevin Garnett, Andre Miller ou Tayshaun Prince, contribuera également au développement des jeunes.
« Je pense que Wiggins sera un jour MVP. C’est un grand joueur, qui a sa place dans la ligue depuis le début et je crois que si nous sommes très jeunes dans l’équipe, nous recrutons des vétérans qui nous aideront à évoluer et parvenir à notre objectif : faire les playoffs. »
Pour cela, Ricky Rubio ajoute également que la santé du groupe sera un élément déterminant. La sienne sera également observée de près et selon KSTP.com, le meneur est sur la bonne voie pour reprendre dès le training camp.
Minnesota et Portland n’arrivent pas à s’entendre sur un échange
Par Fabrice Auclert — Le 22 août 2015 à 14:46
À leur initiative, les Wolves avaient entamé des discussions avec les Blazers pour effectuer un échange. Le Charlotte Observer, ESPN et AP précisent que les négociations n’ont pas abouti mais il est intéressant d’apprendre que Minnesota est donc ouvert à des discussions.
Il faut dire que Minnesota affiche une masse salariale de 70 millions de dollars, et ne peut donc plus recruter de free agents à l’exception de contrats au salaire minimum.
Peut-être que les dirigeants ont tenté de tester la valeur marchande du fragile Nikola Pekovic (36 millions sur trois ans) ou du décevant Anthony Bennett (5.8 millions de dollars en 2015/16), voire de Kevin Martin (14 millions sur deux ans).
Côté Portland, les finances sont dans le vert après le grand ménage de cet été, et la franchise possède l’une des masses salariales les moins élevées avec 50 millions de dollars. De quoi économiser pour les saisons à venir, ou récupérer un très bon joueur via un trade.
Quel cinq majeur pour… les Minnesota Timberwolves ?
Par Arnaud Gelb — Le 20 août 2015 à 11:47
Puisque l’essentiel du recrutement a été effectué par les franchises, et même s’il reste quelques bonnes affaires à signer, Basket USA vous propose en août de se pencher sur le visage de chaque équipe pour la saison 2015/2016, et plus particulièrement sur leur cinq de départ.
Aujourd’hui, place aux Timberwolves. Enlisés dans les profondeurs du classement depuis plus d’une décennie, les fans de la franchise peuvent malgré tout avoir le sourire avec l’arrivée d’un nouveau numéro 1 de la Draft, Karl-Anthony Towns. Son entente avec Andrew Wiggins, le Rookie of the Year 2015, sera la clé du futur de l’équipe.
Le cinq de 2014/2015
Zach LaVine, Kevin Martin, Andrew Wiggins, Thaddeus Young, Gorgui Dieng
Les principales recrues
Karl-Anthony Towns (Draft), Andre Miller (Kings), Tyus Jones (Draft), Nemanja Bjelica (Fenerbahce), Tayshaun Prince (Detroit)
Le cinq de 2015/2016
Ricky Rubio, Kevin Martin, Andrew Wiggins, Kevin Garnett, Karl-Anthony Towns
Les Timberwolves n’ont plus connu les joies des playoffs depuis 2004 et la fabuleuse épopée du trio composé de Kevin Garnett, Sam Cassell et Latrell Sprewell. Depuis cette date, ils se morfondent dans les tréfonds de la ligue et sont en éternelle reconstruction. Pourtant, l’espoir est revenu l’an dernier avec l’arrivée du jeune prodige canadien Andrew Wiggins.
Pour son baptême du jeu, le rookie a réalisé une saison tout ce qu’il y a de plus convenable avec 16.9 points, 4.6 rebonds et le titre de Rookie of the Year. Pour l’An II, Andrew Wiggins devra prendre son envol et prouver qu’il peut devenir un leader en NBA. Les Timberwolves ont connu tous les malheurs du monde avec une hécatombe de blessés l’an passé (Ricky Rubio, Kevin Martin, Shabazz Muhammad) mais le Canadien sera bien entouré si tous ces joueurs reviennent en forme.
Le duo Andrew Wiggins – Karl-Anthony Towns promet beaucoup
La principale recrue de l’intersaison se nomme toutefois Karl-Anthony Towns. Le numéro 1 de la Draft reste sur une campagne très solide avec Kentucky et a montré qu’il avait les moyens de devenir l’un des intérieurs dominants de demain. Défenseur très honnête, il possède un toucher de balle rare en attaque et est capable de dégainer de loin s’il le faut. Auteur d’une bonne campagne lors de la Summer League avec 12.8 points et 7.2 rebonds de moyenne, son entente avec Andrew Wiggins est l’avenir du club.
Pour accompagner ces deux grands espoirs du basket, le coach Flip Saunders pourra miser sur un groupe à la fois jeune et expérimenté. Au poste de meneur de jeu, Ricky Rubio devrait retrouver sa place après une saison quasi-blanche (22 matchs joués). L’Espagnol n’est âgé que de 24 ans mais il va devoir accélérer pour justifier son statut de « Mozart » du basket. Formidable passeur, son entente avec Wiggins et Towns sera déterminante. Derrière Rubio, les Wolves ont engagé le (très) expérimenté Andre Miller (1 265 matchs au compteur) et ont drafté le MOP du dernier Final Four, Tyus Jones. Enfin, si tout le monde se blesse comme l’an passé, Zach LaVine pourra assurer la mène.
Un noyau de jeunes joueurs entourés de vétérans
À l’arrière, Kevin Martin sera toujours l’une des options offensives privilégiées de l’équipe. Le scoreur a manqué 43 matchs l’an passé mais a tout de même tourné à 20.0 points de moyenne. Il partagera le temps de jeu avec le jeune Zach LaVine, l’une des satisfactions de la saison passée. Le « combo guard » est un fabuleux dunkeur mais il a montré qu’il pouvait aussi apporter son écot aussi bien à la création qu’à la finition.
Pour finir, la place de titulaire au poste d’ailier fort devrait revenir à Kevin Garnett. À 39 ans, le futur Hall of Famer ne devrait pas jouer plus de 20 minutes par match mais son impact dans le vestiaire reste inestimable. « KG » est toujours motivé et a rempilé pour deux ans cet été. Flip Saunders pourra également s’appuyer sur le très intéressant Gorgui Dieng et espérer que Nikola Pekovic ne reste pas trop longtemps à l’infirmerie à cause de ses problèmes de cheville.
Si l’alchimie prend entre les jeunes louveteaux (Andrew Wiggins, Karl-Anthony Towns, Ricky Rubio, Zach LaVine…) et les vieux loups de mer (Kevin Garnett, Andre Miller, Tayshaun Prince…), les Timberwolves pourraient bien se rapprocher des playoffs. L’objectif de la saison sera surtout pour Wiggins et Towns de marquer leur territoire et d’apprendre à mordre…
Karl-Anthony Towns se retrouve dans une cabine téléphonique avec… Kevin Spacey
Par Dimitri Kucharczyk le 17 août 2015 - 9:09
Les présentateurs américains adorent les jeux délirants et Jimmy Fallon a cette fois défié Kevin Spacey dans un duel à l’intérieur de cabines téléphoniques. L’occasion pour le numéro un de la dernière Draft, Karl-Anthony Towns, de faire une apparition.
Tayshaun Prince rejoint les Wolves
Par Dimitri Kucharczyk — Le 13 août 2015 à 20:08
Champion NBA en 2004, Tayshaun Prince n’a plus le niveau de ses meilleures années chez les Pistons et a beaucoup voyagé l’an passé. Ayant débuté la saison avec Memphis, il est ensuite passé à Boston avant de finir l’année à Detroit. À 35 ans, il s’offre toutefois un nouveau challenge puisqu’il a décidé de rejoindre les Wolves pour un an et le minimum vétéran.
Pour Minnesota, c’est l’occasion d’apporter de l’expérience dans les vestiaires, Tayshaun Prince pouvant jouer un rôle de mentor auprès d’Andrew Wiggins, Ricky Rubio ou encore Zach LaVine. Néanmoins, les Wolves ont désormais 16 contrats garantis et ils vont devoir bouger un ou plusieurs joueurs avant le début de saison.
Dans cette optique, Anthony Bennett, Damjan Rudez et Shabazz Muhammad sont les candidats les plus crédibles.
L’imitateur des stars NBA copie Zach LaVine
Par Emmanuel le 13 août 2015 - 17:04
Après avoir plus ou moins fait le tour des superstars de la NBA, Brandon Armstrong commence à aller chercher des joueurs moins connus.
Il a incarné récemment JaVale McGee (avant de le rencontrer en personne) et sa dernière production s’est attachée à reproduire les gestes de Zach LaVine, le champion du dernier concours de dunk du All Star Game.
Apparemment, le jeune arrière des Wolves ne sait que dunker !
Flip Saunders soigné pour un cancer
Par Jonathan Demay — Le 11 août 2015 à 19:22
Les Wolves viennent d’annoncer que leur coach/président Flip Saunders était victime d’un lymphome de Hodgkin, un cancer des ganglions. D’après les médecins, il s’agit d’une forme « très traitable et curable de cancer » et l’entraîneur de 60 ans ne va donc pas quitter son poste.
Diagnostiqué il y a huit semaines, il a immédiatement commencé une chimiothérapie.
« Je prends ça étape par étape, jour après jour, afin de comprendre comment gérer ce processus », explique-t-il ainsi. « Je veux remercier le Docteur Burns et l’équipe médicale de la clinique Mayo [un hôpital de Minnesota classé comme le meilleur des Etats-Unis] qui ont travaillé dur sur le diagnostic et ont mis en place le plan pour m’aider à me débarrasser du cancer. J’attaque cela avec la même passion que pour tout ce que je fais dans ma vie, en sachant que c’est très sérieux ».
[replay] Zach LaVine s’éclate lors du concours de dunks d’une ligue d’été
Par Dimitri Kucharczyk — Le 10 août 2015 à 7:33
Zach LaVine avait déjà brillé lors de la ligue d’été de Jamal Crawford, du côté de Seattle. De retour, l’arrière des Wolves a encore montré qu’il était monté sur ressorts.
Candidat surprise lors du concours de dunks de la Seattle Pro-Am, le joueur de Minnesota a fait le show, sans échauffement et sans paraître forcer…
Karl-Anthony Towns : « Kevin Garnett m’a suggéré de changer un peu mon jeu »
Par Fabrice Auclert — Le 9 août 2015 à 19:01
Comme n’importe quel numéro 1 de la draft, Karl-Anthony Towns sera sans doute le plus surveillé et critiqué des rookies, et l’intéressé a déjà noté deux secteurs où il devra se méfier, voire s’améliorer. Les 3-points et l’arbitrage.
En NBA, la ligne à 3-points est plus d’un mètre derrière celle de NCAA, et forcément, ça nécessite quelques ajustements.
« J’ai souffert à 3-points » rappelle-t-il au Boston Globe à propos de son 0/5 derrière l’arc en summer leagues. « Il faut que je retourne à l’entraînement pour bosser mon tir. C’est juste une question d’habitude, et me souvenir que lorsque je vois la ligne, ce n’est plus celle de NCAA. C’est dans la tête. Quant à mes deux air ball, je vous promets que je les aurais mis en NCAA. »
Alors que Flip Saunders préfère de loin le voir dans la raquette, Towns pense que le tir primé sera une arme décisive face aux « big men » de la ligue. Ensuite, une fois qu’il aura réglé la mire, l’intérieur des Wolves devra aussi s’habituer à l’arbitrage. A Las Vegas, il a fait exploser le compteur, dépassant largement les six fautes par match…
« Je ne suis pas habitué à l’arbitrage, et comment fonctionnent les fautes. C’est davantage la manière de siffler à laquelle je dois m’habituer. »
Heureusement, il peut compter sur Kevin Garnett pour le conseiller.
« Il m’a dit de changer un petit peu mon jeu car je ne pourrai pas chercher le contact pendant 82 matches. Je dois davantage shooter, et utiliser davantage de moves pour me permettre de m’économiser lorsqu’on aura des séries de 5 matches en 7 jours. Je m’attends à apprendre de lui. Le plus important, c’est que je sais que chacun de ses mots sera instructif. Je veux juste lui parler et écouter. »
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