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Minnesota Timberwolves 2014/2015

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Il faut arrêter de prendre le salaire de Curry comme une référence. Curry est sous payé car il a signé son contrat à une époque où l'état de ses chevilles ne donnait aucune garantie. On pouvait même parler de pari de la part des Warriors.
Si Curry s'était fait opérer plus tôt il aurait eu le salaire maxi et si Rubio ne peut y prétendre c'est tout simplement qu'il est un moins bon joueur de basket que Curry, inutile de chercher midi à 14 heures.
MC Jean Gab1
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Ricky Rubio peut-il vraiment prétendre au salaire maximum ?
Par Jeremy Le Bescont — Le 8 septembre 2014 à 9:09

Alors que Ricky Rubio se prépare à mener son équipe en quart de finale contre la France, en coulisses, son agent négocie déjà son avenir contractuel. Ce dernier s’attelle à une situation compliquée car si le meneur des Wolves et de l’Espagne est sans aucun doute très talentueux, et déjà l’un des meilleurs passeurs et intercepteurs de la NBA, il ne présente pas encore toutes les garanties requises pour exiger un contrat supérieur à 44 millions sur quatre ans. Explications.
Avec 5,7 points, 4,8 rebonds, 5,8 passes et 3,7 interceptions par match sur cette Coupe du Monde, le meneur espagnol est fidèle à lui-même : hyper complet et… maladroit, comme l’atteste son 37,5% au tir.

Une maladresse indélébile
Le joueur de 23 ans n’est toujours pas fiable. Au sein de la Roja, cela ne présente que peu d’importance puisque le scoring est une responsabilité confiée à d’autres. En revanche, dans le cadre de sa carrière NBA, cette lacune représente un véritable frein pour sa progression et celle de son équipe.
Avec 38,1% de réussite aux tirs avec Minnesota, Rubio est le second meneur titulaire le plus maladroit. Pour être précis, Brandon Jennings fait moins bien (37,3%). Mais avec seulement 255 tirs inscrits, l’Espagnol ne peut même pas être intégré dans le classement, lequel ne compile que les joueurs ayant au moins 300 tirs rentrés à leur actif…
Ce n’est pas un secret : Ricky Rubio est un mauvais shooteur. Sous le cercle, il n’affiche même pas 50% de réussite (47,9%) ; dans la raquette, il n’ a converti que 31,4% de ses tentatives, 28,6% à mi-distance et 33% derrière l’arc.
En NBA, sa maladresse n’est pas isolée. À Detroit, Josh Smith s’est particulièrement illustré dans ce domaine. En comparaison, seuls 34% de ses tirs dans la raquette et en périphérie ont atteint leur cible. Son coéquipier, Brandon Jennings, ne fait guère mieux dans ces deux secteurs avec respectivement 31 et 33% aux tirs.

Le salaire moyen des meneurs titulaires : 8,3 millions de dollars
Évidemment, une comparaison avec Brandon Jennings n’est pas forcément la bienvenue quand on prétend à un contrat maximum. C’est sans doute la raison pour laquelle Minnesota ne souhaite pas soumettre une telle offre, mais plutôt un contrat similaire à celui de Stephen Curry, soit 43 millions de dollars sur quatre ans.
Un tel montant situerait l’Espagnol juste derrière Ty Lawson et Tony Parker et juste devant Jrue Holiday ou George Hill. En NBA, le salaire moyen parmi les meneurs titulaires est de 8,3 millions de dollars, le salaire médian de 11 millions.
La proposition des Wolves semble donc tenir la route. Le problème, c’est que Dan Fegan, l’agent du joueur ne s’en contentera pas. Afin de déterminer si la revendication est juste, il faut donc analyser la contribution globale de Rubio.

Une influence incontestable sur son équipe
D’une part, offensivement, Rubio est indispensable aux Wolves. Avec 8,6 passes par match, le meneur est le quatrième dans la discipline. Plus précisément, il est à l’origine de 36,2% des tirs inscrits de ses coéquipiers lorsqu’il est sur le terrain, soit le 7e ratio de la ligue. Plus conséquent, sur le terrain, Rubio génère la moitié des passes décisives de son équipe, cinquième meilleur pourcentage de la ligue.
L’Espagnol affiche également le 7e meilleur ratio assists/turnovers de la ligue avec 3,19. C’est aussi celui qui réalise le plus de passes décisives à destination de joueurs victimes de fautes (la « free throw assist »). C’est le troisième pour la fameuse « hockey assist » (la passe précédant la passe décisive). Sur 48 minutes, il génère par ses passes le troisième total de points dans la ligue.
Il est aussi dans le top 20 des fautes provoquées. Il présente un ratio points inscrits/encaissés de 6,9 points, une bonne moyenne.
Quant à son pourcentage réel (incluant les lancers-francs), il est de 49,1%. Ce n’est pas excellent mais cela le place devant Brandon Jennings, Michael Carter-Williams ou Raymond Felton. Plus rassurant, ce chiffre est en constante progression.

Un très bon défenseur mais…
Défensivement, le bilan du meneur espagnol est nuancé. Ses prises de risques payent, comme l’attestent ses 2,3 interceptions par match (le second, après Chris Paul). Il n’y a pas un autre joueur qui provoque autant de passages en force. En termes d’actions défensives (interceptions, contres et charges), le meneur des Wolves se classait sixième en 2013, devant Roy Hibbert, Marc Gasol ou encore Chris Paul. Enfin, il est à la 29e place dans la ligue et le 3ème meneur dans l’estimation du nombre de matchs gagnés par la défense (« defensive win shares ») avec 3,9.
Néanmoins, Minnesota est la 25e plus mauvaise défense de la ligue face aux meneurs adverses et si la statistique est collective, notre sujet a forcément sa part de responsabilité.

Un antécédent récent dans l’histoire de la ligue
Voilà à quel point Rubio complique la tâche de sa direction. Il est indispensable à son équipe et peut-être le joueur NBA idéal pour mettre sur orbite Andrew Wiggins, Zach LaVine et Anthony Bennett, mais il n’est pas exempt de tout défaut, loin de là. À sa décharge, le meneur espagnol n’a que 23 ans et peut encore espérer progresser.
Quitte à évaluer le plus de critères référentiels possibles, le front-office des Wolves peut s’appuyer sur un précédent dans l’histoire de la ligue: un certain Jason Kidd.
À son arrivée en NBA, le meneur de Dallas tournait péniblement à 38% aux tirs et certes, son scoring moyen était plus conséquent mais il tirait aussi plus que son cadet espagnol. Comme Rubio, Jason Kidd n’a pas atteint de suite les playoffs, seulement à sa troisième année, une fois à Phoenix. Rapportés sur 36 minutes, les bilans chiffrés de leur troisième année sont d’ailleurs très proches.

Jason Kidd, rémunéré comme Tony Parker au même âge
En fait, en 1994, l’année de sa draft, l’accord collectif ne limitait pas les montants des contrats : il avait donc signé avec Dallas un contrat de 54 millions sur neuf ans, qu’il a honoré jusqu’au bout, en passant par Phoenix et New Jersey. Ainsi, en 2002, Kidd n’était que le sixième salaire parmi les meneurs avec 8,4 millions de dollars (l’équivalent de… 11,1 millions d’aujourd’hui, en tenant compte de l’inflation).
Au final, les Wolves estiment certainement très bien la valeur actuelle de leur meneur. À l’heure actuelle, son influence dans l’équipe est énorme mais c’est logiquement le rôle d’un tel poste, et il ne le remplit pas mieux que Stephen Curry, Ty Lawson ou Tony Parker, soit trois meneurs qui ont déjà prouvé et atteint les playoffs.
Seule une saison avec des pourcentages en hausse permettrait au joueur et son représentant de prétendre à plus. Sans cela, Minnesota n’a aucune raison de céder à leurs exigences…
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Kyrylo Fesenko aux Timberwolves
Par Arnaud Gelb — Le 3 septembre 2014 à 7:12

Le pivot ukrainien Kyrylo Fesenko va tenter de faire son comeback en NBA la saison prochaine selon Hoops Rumors. Il a en effet été invité par les Minnesota Timberwolves pour participer au training camp et à la pré-saison et il aura pour mission de gagner sa place dans le roster final pour la saison régulière. La tâche s’annonce cependant compliquée avec déjà trois pivots sous contrat : Nikola Pekovic, Ronny Turiaf, et la révélation de la Coupe du Monde, Gorgui Dieng.
Âgé de 27 ans, Fesenko a joué cinq saisons en NBA entre 2007 et 2012 et a disputé un total de 135 matchs avec Utah et Indiana pour 2,7 points et 3,0 rebonds de moyenne. Laissé libre par les Pacers en 2012, il a alors rejoint les Bulls mais a été coupé avant le début de la saison suivante. Fesenko est ensuite rentré au pays, à Donetsk, avant de franchir à nouveau l’Atlantique pour jouer en D-League, avec Delaware et Canton. S’il n’obtient pas de contrat avec les Timberwolves, il est probable qu’il retourne en ligue mineure en espérant un « call up » en cours de saison.
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Les nouvelles recrues boostent la vente des places chez les Wolves
Par Jonathan Demay — Le 31 août 2014 à 8:35

Visiblement, les fans des Wolves n’ont pas perdu leur enthousiasme pour la saison prochaine, malgré le départ de Kevin Love.
Depuis l’annonce officielle du transfert et les arrivées d’Andrew Wiggins, Anthony Bennett et Thaddeus Young, 300 abonnements à l’année ont été vendus en seulement une semaine. Un record pour la franchise depuis 2011 et l’arrivée de Ricky Rubio.
« La franchise a connu un regain d’énergie », explique Ryan Tanke, le vice-président des Wolves à l’AP. « Une grande partie réside dans l’espoir et nous en avons désormais. Le dénouement de ce long et compliqué été a créé un parfait environnement pour nous. »
Même avant l’officialisation du trade, lorsqu’on en était qu’au stade des rumeurs, 200 abonnements avaient trouvé preneur. Preuve que les fans veulent voir Wiggins et compagnie sur le terrain.
Même le site Internet a battu des records de fréquentation…
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Thaddeus Young : « Minnesota est bien plus compétitif que Philadelphie »
Par Fabrice Auclert — Le 31 août 2014 à 11:34

Arrivé aux Wolves dans l’échange entre Kevin Love et le tandem Bennett-Wiggins, Thaddeus Young est l’un des jolis coups de l’intersaison. Pour lui, ce transfert, c’est l’occasion de quitter une franchise en pleine reconstruction pour rejoindre une équipe plus ambitieuse.
« Les deux équipes sont en reconstruction, mais à Minnesota, c’est bien différent » expliuqe-t-il au Star Tribune. « Ici, l’équipe est plus compétitive et l’effectif est meilleur. A Philly, ils cherchaient à se débarrasser de tout le monde, et c’est devenu pire en pire. »
« De pire en pire » mais il pense que les Sixers restent sur la bonne voie.
« Je pense que le GM fait un super boulot et qu’il a réalisé des changements importants. »
Mais désormais, place aux Wolves et à Minneapolis où il s’est installé en famille.
« Un transfert, c’est toujours un moment triste et un moment heureux. J’ai la chance d’arriver dans une bonne équipe. Il n’y a plus Kevin Love, mais il y a quatre nouveaux : Lavine, Bennett, Wiggins et moi. Je pense qu’il a de bonnes chances qu’on fasse du bruit. On est jeunes et athlétiques. Il y a aussi Ricky Rubio, Corey Brewer, Kevin Martin et Nikola Pekovic. Il y a beaucoup de bons joueurs. »
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Pour Flip Saunders, la meilleure attaque, c’est la défense
Par Jonathan Demay — Le 30 août 2014 à 13:11

Si Kevin Love et son absence de défense sont partis, ce n’est pas pour laisser le luxe aux nouveaux arrivants de faire la même chose.
Flip Saunders est conscient du potentiel offensif que lui offrent Andrew Wiggins, Anthony Bennett et Thaddeus Young, mais il souhaite d’abord commencer à défendre.
« Le plus gros challenge sera défensif », prévoit-il pour le Pioneer Press. « Une des clés résidera dans nos qualités athlétiques. Plus rapides nous sommes, plus longilines aussi, et meilleures seront nos chances de devenir une bonne équipe défensive. On fera tout pour contrôler le tempo du match défensivement. »
Sous les ordres de Rick Adelman, les Wolves ont proposé un jeu offensif séduisant avec l’habitude d’offrir de véritables shows dans les premiers quart-temps. Mais défensivement, avec 104.3 points encaissés par match et un famélique 3.6 contres, Minnesota n’a pas réussi à atteindre les playoffs. Plus que jamais, le succès de la saison prochaine sera conditionné à l’efficacité défense.
« La façon la plus simple de marquer des points, c’est d’être ouvert. On réussit à l’être en provoquant des mauvais shoots ou des balles perdues et en les transformant en points. »
Comment ?
« On va utiliser nos matchups et profiter des mismatchs. On doit avoir des joueurs en mouvement, une balle qui bouge et donner des opportunités d’inventer sur demi-terrain. Nous n’avons pas seulement des joueurs incroyablement athlétiques. »
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Thaddeus Young : « Les Wolves me voulaient vraiment »
Par Arnaud Gelb — Le 28 août 2014 à 16:20

Inclus dans l’échange entre Kevin Love et le duo Wiggins-Bennett, Thaddeus Young est très heureux de rejoindre le Minnesota et se prépare à ouvrir un nouveau chapitre de sa carrière en NBA. L’ancien joueur des Sixers aura pour objectif de mener les Timberwolves à leur première qualification en playoffs depuis 2004.
« Je suis très content à l’idée de jouer pour les Timberwolves » déclare Young au Philadelphia Inquirer. « Ils ont montré beaucoup d’intérêt envers moi et ont envoyé deux joueurs et un choix de Draft pour m’acquérir, ce qui montre leur détermination. Je suis vraiment impatient de me mettre au travail. »
L’an passé, dans des circonstances compliquées (rumeurs, tanking…), il tournait à 17,9 points et 6,0 rebonds de moyenne et sera, à 26 ans, l’un des leaders des Timberwolves cette saison.
« Notre équipe est jeune. Je vais essayer d’assumer ce rôle de leader et partager mon expérience afin de rendre les jeunes joueurs meilleurs. »
Young est également revenu sur son départ de Philadelphie et la situation difficile dans laquelle se trouve la franchise.
« Ce n’était pas une situation facile et j’étais parfois très frustré par notre jeu mais j’ai juste essayé de jouer mon jeu et de tirer le meilleur de moments souvent difficiles à vivre. Philadelphie garde une place de choix dans mon coeur. Les fans ont été fantastiques depuis le premier jour. Ce sont d’ailleurs eux qui avaient choisi mon numéro 21. C’est difficile de partir et je suis forcément un peu triste mais il est temps de regarder vers l’avenir et de commencer une nouvelle aventure à Minnesota. »
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goofy a dit : Les mecs etaient prêts à s'endetter sur 9 générations pour le garder


Tellement qu'on lui avait donné un contrat de 4 ans au lieu de 5
goofy

(Mythe)
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Les mecs etaient prêts à s'endetter sur 9 générations pour le garder au club mais pourtant ils disent que c'est un loser qui sait pas défendre

Front office en bois...
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Pour Kevin Love, le propriétaire des Wolves devrait « se concentrer sur les joueurs qu’il a récupérés »
Par Dimitri Kucharczyk — Le 27 août 2014 à 16:17

Glen Taylor a lancé les hostilités hier soir, expliquant que Kevin Love était « fragile » et qu’il « ne défendait pas ». Le nouvel intérieur des Cavaliers n’a pas souhaité rentrer dans la polémique mais il a quand même donné un conseil à son ancien patron.
« Je pense que les émotions de tout le monde sont très vives en ce moment », a ainsi expliqué l’intérieur à la radio. « C’est pour ça que Glen [Taylor] a dit ça mais il devrait se concentrer sur les joueurs qu’il a récupérés. Il a deux anciens numéros 1 de la Draft avec Andrew Wiggins et Anthony Bennett. Et il a un autre très bon joueur avec Thaddeus Young ».
Pour Kevin Love, tout le monde doit désormais passer à autre chose.
« Je pense qu’il a obtenu beaucoup en retour. Il devrait se concentrer sur ça. Personnellement, je suis juste impatient de débuter avec Cleveland, de travailler avec mes coéquipiers et cette nouvelle famille ».
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Un Canadien de plus aux Wolves
Par Arnaud Gelb — Le 27 août 2014 à 19:17

Après avoir chamboulé son effectif avec le départ de Kevin Love et les arrivées d’Andrew Wiggins, Anthony Bennett et Thaddeus Young, les Minnesota Timberwolves sont à présent en train de finaliser leur effectif en vue du training camp.
C’est dans ce but que la franchise de Minneapolis a engagé l’arrière Brady Heslip, qui vient de terminer son cursus universitaire avec l’université de Baylor. Il tournait l’an passé à 11,7 points et 1,3 rebond de moyenne mais est avant tout réputé pour ses qualités de shooteur (46,5% derrière la ligne à 3-points). Heslip a pris feu plusieurs fois la saison dernière, comme face à Kansas (6 sur 9), TCU (8 sur 12) ou encore Creighton lors de la March Madness (5 sur 7).
Cet été, Heslip a rejoint les Timberwolves lors de la Summer League de Las Vegas et y a montré de très bonnes choses. Sa moyenne de 6,2 points par match est trompeuse, car il n’a joué que 14 minutes lors de ses trois premières apparitions avant d’inscrire 16 points face à Sacramento et 15 points face à New Orleans avec un temps de jeu conséquent.
Heslip retrouvera ses compatriotes canadiens, Wiggins et Bennett. Il a participé au Championnat des Amériques l’été dernier aux côtés de Tristan Thompson et Cory Joseph.
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De Kevin à Kevin : retour sur 10 ans d’échec à Minnesota
Par Jeremy Le Bescont — Le 25 août 2014 à 16:53

Lors de sa conférence de presse hier, Flip Saunders a sorti une phrase révélatrice de la culture des Timberwolves depuis quelques années :
« En six ans passés ici, Kevin (Love) n’a cessé de répéter qu’il voulait gagner. Malheureusement, lui et l’équipe n’ont pas été capables de le faire. »
Si Kevin Love a mangé son pain noir durant six ans, cela fait en fait dix ans que Minneapolis n’a pas vu la couleur des playoffs. Une éternité. Tout simplement la série la plus longue de la ligue.

Dix ans sans playoffs
Pendant cette décennie, les Wolves n’ont cessé d’être l’une de ces équipes en reconstruction, en constant chantier, avec à chaque début de saison le même refrain volontariste, sans résultats consécutifs. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir eu de nombreuses occasions de reprendre la course en avant, notamment via la draft.
Pour tout dire, la franchise n’a jamais eu beaucoup de nez, ni jamais eu beaucoup de chance à la lotterie. On comprend mieux pourquoi, cette année, elle a laissé les autres faire le travail.

L’ère Saunders – McHale (2005-2008) : des choix sans saveur, et l’adieu à Garnett
En 2005, avec son 14e choix, Minnesota choisit Rashad McCants, bon arrière de North Carolina. Malheureusement, sa carrière NBA n’aura duré que 4 ans. Cette année-là, la franchise aurait pu encore sélectionner Danny Granger, Jarrett Jack, David Lee ou encore Monta Ellis. À la décharge du club, beaucoup d’équipes se sont plantées cette année-là…
En 2006, l’équipe sélectionne Brandon Roy mais l’échange dans la foulée contre Randy Foye. Ce dernier (actuellement aux Nuggets) ne passera que trois saisons chez les Wolves. Au second tour, les illustres Craig Smith, Bobby Jones et Loukas Mavrokefalidis sont dans le filet, alors que Paul Millsap ou Kosta Perovic étaient encore disponibles.
kevin-loveUn an plus tard, Kevin Garnett est échangé aux Celtics contre Al Jefferson, Ryan Gomes, Sebastian Telfair, Gerald Green et deux tours de draft. Le soir de la draft, deux champions NCAA sont sélectionnés en la personne de Corey Brewer (7e) et Chris Richard (41e). Au premier tour, Joakim Noah, Thaddeus Young ou Arron Afflalo représentaient sans aucun doute de meilleurs choix. Au second tour, Marc Gasol ou Ramon Sessions furent choisis après Richard, mais on ne peut pas vraiment le reprocher aux Wolves. Quant aux autres joueurs de l’échange, ils ne marqueront pas l’histoire du club : Al Jefferson se blesse et rejoindra finalement Utah.
En 2008, les Wolves sélectionnent O.J Mayo mais l’envoient à Memphis contre Kevin Love. La franchise reçoit également Nikola Pekovic de la part de Miami. Enfin, la franchise a du nez.

Le début de l’ère David Kahn (2009-2013) : la dégénérescence
En 2009, David Kahn prend les commandes. Le nouveau président a du boulot avec notamment quatre choix de draft au premier tour d’une promotion très dense. Avec le 5e choix, il jette son dévolu sur Ricky Rubio, un meneur de jeu. Une bonne idée, même si risquée. Sauf que derrière, avec le 6e choix, Kahn sélectionne un autre meneur, Jonny Flynn. Avec le recul, DeMar DeRozan était un bien meilleur choix en 6e position. Sans oublier, quitte à prendre un 2ème meneur, que Stephen Curry était disponible.
Avec le 18e choix, le président de l’époque David Kahn prend Ty Lawson mais l’envoie à Denver contre un premier tour de draft. Ce dernier échange symbolisera la déveine absolue de cette équipe. Mais le pire est à venir…
L’été 2010, le club snobe DeMarcus Cousins, Greg Monroe, Paul George, Eric Bledsoe pour sélectionner Wesley Johnson avec son 4e choix. Qu’en est-il du 16e choix récupéré de Denver l’année d’avant ? David Kahn choisit… Luke Babbitt. Mais ce n’est pas tout, le « tacticien » l’envoie à Portland avec Ryan Gomes contre Martell Webster et ses 20 millions de dollars de contrat. Que dit David Kahn à l’époque ?
« Avec le 16e choix, nous avions pas mal d’opportunités, nous aurions pu l’échanger pour obtenir deux autres choix après la 20e position. Mais, parfois on peut aller trop loin dans l’accumulation des rookies et je pense que l’on a approché cette situation, or nous pouvions avoir un jeune vétéran avec Webster (…). En interne, nous avons décidé de ne pas conserver Ryan Gomes. Cela nous permet d’économiser une certaine somme d’argent sous le cap qui pourra nous servir pour attirer des free-agents ou un joueur via un échange. Donc cet échange est bénéfique pour nous, vraiment bénéfique. »
Oui mais ce que David Kahn ne dit pas, c’est que Martell Webster est blessé au dos et ne jouera presque pas les années suivantes, ce qui vaudra au club de rentrer en litige avec le joueur, et de… finir par lui payer son salaire. On est loin de l’économie tant vantée par Kahn le soir de la draft.
En 2011, c’est Derrick Williams qui est sélectionné en 2ème position avec le succès que l’on connait (devant Jonas Valanciunas, Klay Thompson, Kawhi Leonard, Kenneth Faried ou Nikola Vucevic).

Kevin Love aurait pu avoir une All-Star Team à ses côtés
Pire encore, Jonny Flynn – le meneur sélectionné à la place de Stephen Curry en 2009 – est envoyé à Houston avec Donatas Motiejunas contre les droits de Nikola Mirotic, Chandler Parsons et un premier tour de draft. Dans la foulée, les Wolves décident de renvoyer Parsons…. aux Rockets (pour du beurre). L’histoire ne s’arrête pas là : les droits de Nikola Mirotic sont envoyés aux Bulls contre Norris Cole, mais ce dernier est échangé contre Bojan Bogdanovic, lui-même échangé contre un futur second tour de draft. Vous suivez ? Au final, les Wolves ont récupéré du vide, après avoir eu les droits de cinq joueurs talentueux en main.
Dans une autre dimension, et si toutes les planètes s’étaient alignées, Kevin Love aurait pu jouer avec Stephen Curry, DeMar DeRozan, DeMarcus Cousins, Paul George, Klay Thompson, Kawhi Leonard, Donatas Motiejunas, Nikola Mirotic, Chandler Parsons, Norris Cole, Bojan Bogdanovic , Nick Calathes et/ou beaucoup d’autres. Il n’en sera finalement rien. On peut donc aisément comprendre que l’ailier-fort ait été frustré d’avoir Michael Beasley, Sebastian Telfair ou Anthony Tolliver en guise de consolation.

Ricky Rubio, préféré à Love
À l’origine de ces choix suspicieux, trois hommes : Kevin McHale, Flip Saunders de 2004 à 2009 mais surtout David Kahn, de 2009 jusqu’à 2013. Les trois occupèrent des rôles d’exécutifs lors de ces épisodes stratégiques pour le club.
Le pire est que le club ne s’est pas uniquement illustré les soirs de draft. En 2012, les Wolves décident d’être agressifs sur le marché et proposent un pont d’or à Nicolas Batum : 46,5 millions de dollars sur 4 ans. Le Français l’accepte, sauf que le club se rend compte… qu’il est au-dessus du cap. Minnesota s’empresse alors d’amnistier Darko Milicic et ses 5 millions de dollars. Quelques heures plus tard, Portland égalera l’offre. Les Wolves viennent de jeter plus de 5 millions par la fenêtre.
Le même été, les Wolves signent Brandon Roy pour plus de dix millions sur deux ans. L’arrière ne jouera que 5 matchs. Le club sera obligé de le couper avec une année entière garantie, soit l’équivalent de 5 millions de dollars, à nouveau gaspillés.
C’est aussi le même été que le club marque sa préférence pour Ricky Rubio, plutôt que Kevin Love. En effet, l’ailier-fort signe un contrat maximum de 62 millions sur 4 ans. Une belle somme, mais qui démontre qu’il n’est pas le pilier des plans de l’équipe. En effet, en vertu de l’accord-collectif, Love aurait pu obtenir 5 ans si les Wolves avaient fait de lui leur « designated player ». Il n’en sera rien, puisqu’à ce moment-là, les dirigeants préfèrent attendre l’éclosion du meneur espagnol.

La culture du club est-elle la bonne ?
Depuis le départ de Garnett (sept ans), on compte cinq head-coaches, trois présidents différents et toujours des campagnes négatives. La plupart des membres de la direction sont présents dans l’entourage du club depuis la décennie passée. Au sein du club, Flip Saunders est le seul à avoir connu les playoffs depuis la création de la franchise.
Avec un noyau de jeunes joueurs aussi talentueux, les Wolves ont enfin des raisons d’espérer. Encore faut-il que ces jeunes puissent s’exprimer dans un environnement favorable et pour cela, il faut des fondations saines, pas seulement une couche d’enduit. Le changement ne doit peut-être pas uniquement venir du terrain…
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Barre-toi

Ricky Rubio aurait refusé une prolongation de 43 millions sur 4 ans
Par Arnaud Gelb — Le 25 août 2014 à 17:29

Les Minnesota Timberwolves et Ricky Rubio ont jusqu’au 31 octobre pour trouver un accord pour une prolongation de contrat. Si jamais les deux parties ne parviennent pas à trouver un terrain d’entente, le meneur espagnol deviendra restricted free agent l’été prochain… et ça en prend le chemin.
Selon Sportando.com, l’agent de Rubio, Dan Fegan, aurait refusé une offre de 43 millions sur quatre ans. Comme nous l’expliquions il y a peu, Fegan souhaiterait un contrat max de cinq ans pour son protégé (soit le contrat maximum du « designated player ») mais en l’état, il est plus qu’improbable que cela arrive. La saison prochaine sera donc cruciale pour Rubio, qui devra jouer son meilleur basket pour obtenir un contrat décent.
La saison passée, Rubio tournait à 9,5 points, 8,6 passes décisives (4e meilleur passeur), 2,3 interceptions (2e meilleur voleur de ballon), et 4,2 rebonds mais il n’affichait que 38,1% de réussite aux tirs. L’adresse est son gros point faible et ce, depuis son arrivée en NBA avec seulement 36,8% de réussite sur 180 matchs joués.
À l’origine, le club souhaitait bien faire de Rubio leur « designated player » au détriment de Kevin Love, mais avec la venue d’Andrew Wiggins, ce serait une petite folie de perdre ce levier contractuel pour le meneur espagnol.
Si aucun accord n’est trouvé, le club peut simplement attendre l’été prochain, avec la possibilité de s’aligner sur les offres concurrentes. Mais les récents exemples de Greg Monroe et Eric Bledsoe démontrent que ce n’est pas aussi simple.
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Les Sixers n’ont pas voulu de J.J. Barea
Par Arnaud Gelb — Le 26 août 2014 à 8:42

Les Minnesota Timberwolves cherchent désespérément à se débarrasser de J.J. Barea et ce dernier aurait été proposé aux Philadelphia 76ers dans le cadre du transfert de Thaddeus Young selon le Minneapolis Star Tribune. En totale reconstruction, les Sixers ont logiquement décliné et les Timberwolves doivent trouver un nouveau partenaire…
Barea entre dans la dernière année de son contrat et touchera 4,5 millions de dollars cette saison, mais on ne devrait plus le revoir à Minnesota. En effet, les Timberwolves ont engagé Mo Williams comme doublure de Ricky Rubio et ne comptent plus du tout sur le porto ricain qui se prépare à disputer la Coupe du monde en Espagne.
Champion avec les Mavs en 2011, Barea reste sur une saison difficile avec 8,4 points et 3,8 passes décisives et une adresse de seulement 38,7% aux tirs. Sa défense est également très critiquée par la franchise du Minnesota.
Si l’équipe ne parvient à trouver preneur pour son contrat expirant, il est fort probable qu’il soit coupé avant ou pendant la saison régulière.
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Flip Saunders confiant dans le potentiel d’Anthony Bennett
Par Fabrice Auclert — Le 26 août 2014 à 13:26

C’est aujourd’hui que les nouveaux Wolves seront officiellement présentés à la presse, et avant ce point presse, Flip Sanders a déjà dit tout le bien qu’il pensait d’Anthony Bennett, l’ancien numéro 1 de la draft 2013.
« Il a un bon potentiel, et il a très bien joué cet été. Il était l’un des meilleurs intérieurs de la summer league de Las Vegas » rappelle le président-coach des Wolves, interrogé par le Star Tribune.
Dans les faits, Bennett a effectivement tourné à 13.3 pts et 7.8 rbds de moyenne avec les Cavs, et prouvé que sa saison rookie n’était peut-être qu’un accident…
« Lorsqu’il a été drafté, il sortait d’une opération à l’épaule. Il ne s’est pas entraîné de l’été et il a raté le training camp. Ensuite, on lui a détecté une apnée du sommeil, et tout un tas de choses. »
Mais tout cela est oublié, et les Wolves vont découvrir un Bennett new look.
« Il a perdu 10 kilos » constate Saunders. « Il se donne à fond pour revenir à son meilleur niveau. C’est un joueur NBA et il fera partie de notre rotation. »
Thaddeus Young titulaire au poste 4, Bennett devrait être 6e homme, capable de remplacer Andrew Wiggins en 3 ou Young en 4. De quoi récupérer entre 25 et 30 minutes pour enfin justifier cette place de numéro 1 de la draft 2013.
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Les Timberwolves veulent faire une place à Glenn Robinson III
Par Arnaud Gelb — Le 26 août 2014 à 15:41

Avec déjà 15 joueurs sous contrat pour la saison prochaine, les Minnesota Timberwolves n’ont pour l’instant pas de place pour engager leur rookie Glenn Robinson III, 40e choix de la Draft en juin dernier. L’agent de ce dernier aurait eu des contacts avec plusieurs clubs européens mais les Timberwolves comptent bien faire une place au fils du « Big Dog » dans leur effectif.
Si J.J. Barea semble être sur la sellette, il est également possible de voir la franchise transférer Corey Brewer ou Chase Bundinger en raison de l’embouteillage au poste d’ailier. Surtout si l’on ajoute Andrew Wiggins, Shabazz Muhammad ou encore Anthony Bennett, qui pourrait partager son temps de jeu entre les postes 3 et 4.
Même s’il parvient à obtenir une place dans la rotation finale de l’équipe, Glenn Robinson III aura bien du mal à avoir du temps de jeu la saison prochaine.
L’an passé, il tournait à 13,1 points et 4,4 rebonds de moyenne avec Michigan en NCAA.
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La grande classe

Le propriétaire des Wolves met en garde les Cavs : « Kevin Love est fragile et ne défend pas »
Par Jonathan Demay — Le 27 août 2014 à 8:34

Le propriétaire des Wolves, Glen Taylor, a vu Kevin Love, son meilleur joueur, partir pour Cleveland, mais il n’a aucun regret… Probablement que récupérer Andrew Wiggins, Anthony Bennett et Thaddeus Young fait mieux passer la pilule. Mais surtout, il avait des doutes sur Love, ce qui explique qu’il n’a jamais fait un effort pour une prolongation de contrat de cinq saisons.
« Je pense qu’on avait sous-estimé les qualités offensives de Love, mais je me pose toujours des questions sur sa fragilité. Je suis inquiet sur ce point, et Cleveland devrait l’être aussi. S’ils le signent pour un contrat de cinq ans comme ils le souhaitent, il ne faut pas oublier qu’il va manquer des matches », rappelle-t-il à ESPN.
Effectivement, on a tendance à l’oublier mais l’ailier-fort a certes joué 77 matches la saison passée, mais seulement 15 rencontres en 2012-2013. Plus globalement, il n’a jamais joué une saison complète (81 matches sa saison rookie). Il est donc fragile. De plus avec Kyrie Irving et LeBron James, Taylor estime que Love ne sera que la troisième option.
« Kevin sera le troisième joueur de cette équipe. Il ne va pas avoir beaucoup de crédit si les Cavs gagnent. En revanche, il aura les critiques s’ils échouent. Il va falloir apprendre à gérer cette situation. »
Peut-être le meilleur ailier-fort de la ligue, Love passera-t-il après Irving ?
« Il est entouré de très bons joueurs. Je ne dis pas que Kevin ne l’est pas, mais parfois il s’en est tiré avec quelques astuces, comme ne pas défendre. Ça ne va pas passer à Cleveland. Ils vont lui demander de défendre, et il est sujet à faire des fautes. »
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Rétro 2013/14 : le Top 10 de Ricky Rubio
Par Fabrice Auclert — Le 27 août 2014 à 10:19

En attendant que Andrew Wiggins confirme son (immense) potentiel, Ricky Rubio est le nouveau visage des Wolves. Le meneur espagnol est aujourd’hui l’un des meilleurs passeurs et intercepteurs de la ligue, mais aussi l’un des plus spectaculaires. Culotté, il met un petit pont à Nicolas Batum ou se permet une passe improbable pour enrhumer Dirk Nowitzki.
Un vrai magicien qui franchira un palier le jour où il sera plus adroit.

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Andrew Wiggins : « Je suis aux Wolves pour très longtemps »
Par Jeremy Le Bescont — Le 27 août 2014 à 11:00

Depuis sa sélection en 1ère position et la missive de LeBron James parue sur Sports Illustrated, Andrew Wiggins a vu son nom inclus dans toutes les rumeurs d’échange. À raison, puisqu’il portera finalement le maillot des Timberwolves, en compagnie d’Anthony Bennett.

Andrew Wiggins : « Je suis ici pour très longtemps… »
Régulièrement, son entourage, notamment son ancien coach, a fait savoir que la destination importait peu au joueur. Hier, face aux fans des Wolves, le Canadien a confirmé qu’il était très heureux d’arriver à Minneapolis.
« Ç’était un été fou. » a t-il commenté. « Avec des hauts et des bas, un peu perdu, sans vraiment savoir où j’irai. Mais je voulais jouer pour une équipe qui me désire. J’ai senti l’amour dès que je suis arrivé à l’aéroport, donc tout va bien désormais. Je suis impatient pour la saison prochaine. »
Depuis quelques années (Kobe Bryant, Steve Francis…), les jeunes joueurs n’hésitent pas à faire pression pour atterrir dans le club de leur souhait. Ne comptez pas sur Andrew Wiggins pour se démarquer de la sorte : l’ego du Canadien n’est pas son principal trait de caractère.
« Pour moi, ce n’est pas difficile à accepter. Je suis le genre de gars qui va là où on a besoin de lui. » poursuit-il. « Je vais là où on me veut. Vraiment, c’est ce que j’aime. Cela a été un gros soulagement. Maintenant, c’est du solide. Je sais que je suis à un endroit où je vais être pendant très, très longtemps. C’est confortable. «

Anthony Bennett : « Je veux continuer d’apprendre… »
Quant à son compatriote Anthony Bennett, il n’est pas mécontent non plus de quitter l’Ohio, où il a achevé une bien triste première saison rookie. Le n° 1 de la draft 2013 était las de toutes ces rumeurs. Désormais, il pourra se relancer dans un environnement où la pression est moindre.
« J’ai entendu tous ces bruits depuis un moment, donc d’être à Minnesota maintenant, c’est génial. » a t-il expliqué. « Il y a une grosse communauté de fans, une grande équipe qui arrive où tout le monde est jeune. Nous avons quelques vétérans, également. Je veux juste apprendre de tout le monde. »
Parmi ces vétérans, Thaddeus Young, nouvelle recrue des Wolves, après sept saisons passées à Philadelphie, le club de ses débuts. Un peu bouleversé par ce changement soudain, l’ailier-fort de 26 ans est néanmoins fasciné par la tournure prise par sa nouvelle équipe.
« Je n’ai jamais fait partie de quelque chose aussi énorme auparavant. » a t-il confié.
Si les Wolves sont attendus pour leur jeu explosif, nombreux sont ceux qui doutent de leur capacité à atteindre les playoffs dès cette année dans la très relevée Conférence Ouest. Il est probable qu’il s’agisse à nouveau d’une saison pour apprendre. La patience est donc de mise, mais avec un groupe aussi enthousiaste, l’équipe pourrait bien devenir l’une des plus attachantes de la saison à venir.
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Minnesota échange deux fois Kevin Love
Par Jeremy le 25 août 2014 - 17:37

Pour tirer un trait définitif sur Kevin Love, il fallait être certain que les dernières traces du joueur soient totalement effacées.
Les aquariums de Minnesota et Cleveland ont donc fait en sorte de conclure définitivement le trade en échangeant les noms de leurs pieuvres ! Le nom de K-Love, la pieuvre de Minnesota, a donc été envoyé au Greater Cleveland Aquarium. En contrepartie, le SEA LIFE Minnesota Aquarium pourra renommer sa pieuvre A-W, Sqwiggins ou encore Iggy.
L’aquarium de Cleveland semble impatient de voir la pieuvre Love évoluer dans ses eaux et se servir de ses tentacules dans la raquette. Quant à Minnesota, les observateurs sont bien heureux qu’un autre aquarium ait mordu à l’hameçon.

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Thaddeus Young, la bonne pioche des Wolves
Par Arnaud Gelb — Le 24 août 2014 à 17:08

Si tous les regards sont braqués sur le numéro un de la Draft, Andrew Wiggins, les Minnesota Timberwolves ont également récupéré un autre joueur de grand talent, l’ailier fort Thaddeus Young. Arrivé en provenance de Philadelphie où il jouait depuis son arrivée en NBA en 2007, Young pourrait rapidement devenir une pièce maîtresse de la rotation de Flip Saunders.
Malgré les déboires des Sixers, Young reste sur la meilleure saison de sa carrière avec 17,9 points, 6,0 rebonds et 2,1 interceptions de moyenne. Une recrue de choix comme le confirme le GM Milt Newton.
« Je pense qu’il sera encore meilleur dans nos systèmes car nos options offensives seront bien plus variées. Les équipes ont rapidement réalisé que nous ne lâcherions pas Kevin Love contre rien, et Thaddeus Young était dans notre collimateur » a déclaré Newton à l’Associated Press.
Encore jeune (26 ans), Young ne devrait pas avoir le même statut qu’à Philadelphie où il avait carte blanche en attaque avec plus de 16 tirs tentés par match l’an dernier, mais son style de jeu devrait parfaitement convenir aux renouveau Timberwolves. Aux côtés de joueurs comme Gorgui Dieng, Zach LaVine, Anthony Bennett et bien évidemment Andrew Wiggins, il sera l’un des nouveaux visages de la franchise de Minneapolis. Avec Ricky Rubio pour les mettre sur orbite, ils vont se régaler.
Seul problème : il pourra tester le marché dès l’été prochain et sa venue est donc un risque.
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Un départ de Cleveland était-il nécessaire pour Andrew Wiggins ?
Par Dimitri Kucharczyk — Le 24 août 2014 à 16:45

LeBron James n’avait pas mentionné Andrew Wiggins dans sa lettre de retour à Cleveland. Le King envisageait-il déjà le transfert de Kevin Love ? En tout cas, le quadruple MVP n’a jamais contacté le rookie. Mais selon l’ancien coach du Canadien, au lycée, ce transfert ne change rien pour Andrew Wiggins, qui doit désormais pleinement assumer son statut de n°1 de la Draft.
« Andrew est un gamin tellement gentil. C’est quelqu’un de classe, très humble, très respectueux », affirme ainsi Rob Fulford. « Je pense qu’il se moquait vraiment de toutes les rumeurs. Il veut juste jouer au basket. LeBron ne l’a jamais appelé mais Andrew se moque de ce que LeBron James pense ».

Andrew Wiggins a-t-il besoin d’être sous pression ?
Pour l’ancien joueur de Kansas, l’objectif a toujours été de trouver une équipe qui voulait vraiment de lui et où il se sentirait bien. Mais ce transfert pourrait finalement être une bonne chose pour Andrew Wiggins. Dans l’ombre de LeBron James, le rookie aurait pu progresser à son rythme.
Mais alors que les scouts NBA le trouvaient parfois « trop gentil », la pression qu’il aura à Minnesota pourrait l’aider à se révéler. C’est en tout cas ce que pensent ses anciens entraîneurs.
« Andrew va devenir une superstar », affirme Rob Fulford. « Ça lui donne la chance, dès le premier jour, d’être le leader et il est prêt pour ça ».
C’est aussi plus ou moins ce qu’expliquait Bill Self, son ancien coach à Kansas, il y a quelques semaines.
« Bizarrement, alors que tout le monde rêve de jouer avec LeBron James parce que c’est l’assurance de gagner, je pense que pour sa carrière, Andrew doit être dans la position du leader pour réussir. Je pense qu’aller à Minnesota lui offrirait cette opportunité ».
Si Andrew Wiggins doit être la superstar annoncée depuis le lycée, être le fer de lance d’une franchise peut en effet être la meilleure des choses pour lui. Néanmoins, est-il vraiment prêt à assumer ce statut ? Pour Rob Fulford, cela ne fait aucun doute.
« Il faut comprendre quelque chose. Ce gamin, il est au coeur d’une folie médiatique depuis son premier jour de lycée. C’était un cirque et ça l’a préparé à ce qui est arrivé à Kansas. Maintenant, il y est habitué et je pense qu’il a très bien géré tout ça. Ses parents, qui ont tous deux été des athlètes professionnels, l’ont également aidé à contrôler tout ça et à grandir dans cet environnement ».
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Avec Andrew Wiggins, les Wolves retrouvent l’espoir
Par Arnaud Gelb — Le 24 août 2014 à 7:4276 commentaires

Malgré la perte toujours délicate d’une superstar, les Timberwolves peuvent enfin croire en l’avenir avec les arrivées des deux derniers numéro un de la Draft, Anthony Bennett et Andrew Wiggins, et celle de Thaddeus Young.

« Nous n’avons pas obtenu un bon joueur, mais une superstar en devenir »
Fatigué mais apaisé, Flip Saunders, le coach de la franchise, semblait satisfait à l’idée de pouvoir enfin démarrer une nouvelle ère.
« En général, quand une superstar a été échangée par le passé, les équipes ont récupéré de bons joueurs en retour mais rarement un joueur capable de devenir l’une des grandes vedettes de la ligue. Depuis qu’il est au lycée, tout le monde pense que Andrew Wiggins est le meilleur lycéen depuis LeBron James. Evidemment, il va devoir beaucoup travailler mais je sais qu’il a la volonté d’apprendre. » a déclaré Saunders.
Le coach et general manager compte évidemment beaucoup sur ses nouvelles recrues. Selon lui, les deux Canadiens ont le potentiel pour faire partie de l’élite de la ligue.
« L’histoire montre que les n°1 de la draft sont souvent des All-NBA Teams, des All-Stars et je pense que Wiggins est ce type de joueur. Nous pensons qu’Anthony Bennett est ce type de joueur également. À l’heure actuelle, il est sous-estimé, mais nous allons le faire venir et le faire travailler afin qu’il atteigne le potentiel que nous avons vu en lui à l’université. Je vais donner à Andrew Wiggins beaucoup de responsabilités dès le premier jour de la saison » ajoute Saunders. « Je sais qu’il est impatient à l’idée de nous rejoindre. Le climat de l’inquiète pas. Il vient de Toronto… Il sait ce que c’est que de vivre dans cette région. «

« L’objectif final, ce n’est pas seulement les playoffs »
Quant à Love, Saunders a réitéré le fait qu’il aurait volontiers accepté de le conserver la saison prochaine. Néanmoins, il réfute toute comparaison avec Kevin Garnett.
« En six ans passés ici, Kevin ne cessait de répéter qu’il voulait gagner. Malheureusement, lui et l’équipe n’ont pas été capable de le faire. Il a souhaité changer d’air. C’est différent de Garnett. Garnett ne voulait pas partir. Il avait passé 12 ans ici, avait un contrat de 100 millions, une clause de non-transfert, il était dévoué à Minnesota. » explique Saunders. « Kevin Love aura l’occasion de viser le titre au côté du meilleur joueur du monde alors que nous sommes en pleine reconstruction ici. Mais je pense que notre équipe est dans une bien meilleure position que lors du transfert de Kevin Garnett à Boston. Nous avons toutes les pièces pour gravir rapidement les échelons. Nous ne voulons pas seulement atteindre les playoffs. Nous voyons les choses en grand. »
Minnesota s’impatiente : ses Timberwolves n’ont plus joué les playoffs depuis 2004, la plus longue série en cours de toute la NBA. Les attentes autour du club sont énormes mais qu’on ne s’y trompe pas, l’effectif est le plus jeune de la ligue avec celui des Sixers. La patience sera encore certainement nécessaire avant de voir le bout du tunnel.
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Le Top 10 de Kevin Love avec les Wolves
Par Dimitri Kucharczyk — Le 23 août 2014 à 21:39

C’est officiel : Kevin Love a été transféré aux Cavaliers. En six ans chez les Wolves, l’intérieur a marqué beaucoup de points et pris beaucoup de rebonds. De quoi permettre à la NBA de nous pondre son Top 10 à Minnesota, qui devait être prêt depuis longtemps…

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Officiel : Kevin Love rejoint LeBron James chez les Cleveland Cavaliers
Par Dimitri Kucharczyk — Le 23 août 2014 à 19:05

C’est fait. Après des semaines d’attente, les Cavaliers, les Wolves et les Sixers viennent d’appeler la NBA pour officialiser ce que tout le monde savait déjà. Kevin Love rejoint donc Cleveland dans un échange en triangle et jouera aux côtés de LeBron James et Kyrie Irving l’an prochain.
Cleveland récupère ainsi un intérieur capable d’écarter le jeu et de profiter des fixations de LeBron James. Avec ses 26.1 points, 12.5 rebonds et 4.4 passes de moyenne la saison passée, Kevin Love est un renfort de poids. Logiquement, il devrait désormais prolonger dans sa nouvelle franchise. En échange, les Wolves récupèrent deux anciens premiers choix de Draft : Anthony Bennett et Andrew Wiggins ainsi qu’une « trade exception » de 6,3 millions de dollars, qui leur permettra d’absorber un autre contrat.

L’ECHANGE

CLEVELAND
Kevin Love

MINNESOTA
Andrew Wiggins
Anthony Bennett
Thaddeus Young
Trade exception de 6,3 millions de dollars

PHILADELPHIE
Luc Mbah a Moute
Alexey Shved
Le premier tour de Draft de Miami en 2015
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Phoenix propose un échange Kevin Love – Eric Bledsoe à la dernière minute
Par Dimitri Kucharczyk — Le 22 août 2014 à 22:27

Alors que l’échange de Kevin Love entre les Cavaliers et les Wolves semble fixé et devrait être effectif demain, Phoenix a visiblement tenté un dernier coup. Selon ESPN, les Suns ont ainsi proposé à Minnesota un échange entre l’intérieur et Eric Bledsoe, qui refuse de prolonger dans l’Arizona aux conditions souhaitées.
Du côté de Phoenix, la situation contractuelle de l’ancien Clipper pose problème, au point que la franchise envisage désormais de transférer le meneur, même si son premier souhait serait de le conserver.
Néanmoins, cette offre de dernière minute semble vouée à l’échec, les Wolves ayant tout mis en place pour récupérer de jeunes joueurs prometteurs (Andrew Wiggins et Anthony Bennett) ainsi que Thaddeus Young. Difficile donc les voir annuler cet échange pour récupérer Eric Bledsoe.
Mon2mer2
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(Mythe)
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MC Jean Gab1 a dit : l’effectif aura finalement fière allure avec un cinq qui pourrait être le suivant : Rubio – Martin – Wiggins – Young – Pekovic. En sortie de banc, Dieng, Bennett, Brewer, Turiaf ou encore Budinger et Muhammad. Sans oublier le spectaculaire Lavine.



ça va defendre mechamment tout ça
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Thaddeus Young en partance pour les Wolves… mais pas contre Anthony Bennett
Par Fabrice Auclert — Le 22 août 2014 à 7:31

Comme nous l’avions expliqué mercredi, les Wolves n’ont aucunement l’intention de se séparer d’Anthony Bennett, et ce n’est donc pas lui qui sera échangé contre Thaddeus Young, l’ailier à tout faire des Sixers.
Yahoo! Sports et USA Today le confirment ce matin, et ce sont bien un premier tour de draft 2015, Luc-Richard Mbah-A-Moute et Alexy Shved qui prendront la direction de Philly, en échange de Young et d’une enveloppe de 5 millions de dollars. L’échange devrait être officialisé samedi, en même temps que celui entre les Cavs et les Wolves, centré autour de Love.
Flip Saunders, président-coach des Wolves, tient absolument au duo Wiggins-Bennett, et il ne tenait pas à perdre le second contre Young. Comme les Sixers sont toujours aussi conciliants, ils ont donc accepté de se séparer de Young, en fin de contrat, et de prendre deux joueurs dont ils n’avaient pas forcément besoin, ni envie. Ils récupèrent au passage un premier tour de draft. Une habitude chez eux…
On note tout de même qu’il y aura une petite connexion camerounaise à Philly avec les présences de Joel Embiid et de Mbah-a-Moute. Selon Yahoo! Sports, les Sixers comptent sur Mbah-a-Moute pour jouer le rôle de mentor auprès d’Embiid.
Côté Minnesota, même sans Love, l’effectif aura finalement fière allure avec un cinq qui pourrait être le suivant : Rubio – Martin – Wiggins – Young – Pekovic. En sortie de banc, Dieng, Bennett, Brewer, Turiaf ou encore Budinger et Muhammad. Sans oublier le spectaculaire Lavine.
ilyas#3
Oh Oh Oh !
(Mythe)
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Thaddeus Young va rejoindre Minnesota en échange d'Alexey Shved, Luc Mbah A Moute et du 1er tour 2015 de Miami.

Très joli coup des Wolves qui devrait devenir officiel samedi suite à l'annonce du trade avec les Cavs. Ils perdent leur meilleur joueur mais en obtenant une contrepartie que peu d'équipes arrivent à obtenir dans ce genre de situation. Bon, tous les joueurs acquis cet été ne sont pas tous liés au trade de Kevin Love mais l'intersaison a été parfaitement gérée.

Ils vont donc obtenir Wiggins, garder Bennett, se débarrasser d'indésirables en échange d'une valeur sûre comme Young et d'un 1er tour.

Mais que se passe-t-il à Minny !?

Côté Sixers, il y a la volonté de faire de Mbah A Moute un mentor pour son compatriote Joël Embiid.
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Anthony Bennett pourrait finalement rester aux Wolves
Par Fabrice Auclert — Le 20 août 2014 à 22:51

Samedi, les Cavs officialiseront l’arrivée de Kevin Love en échange d’Andrew Wiggins et Anthony Bennett, qui rejoindront les Wolves. Et contrairement à ce qui se murmure depuis l’annonce de l’accord entre les deux franchises, Bennett devrait finalement rester à Minnesota, et ne pas rejoindre les Sixers en échange de Thaddeus Young.
C’est ce qu’avance ce soir le Star Tribune qui précise que Flip Saunders tient à Bennett, et qu’il ne souhaite pas l’échanger contre un joueur en fin de contrat, susceptible de quitter les Wolves en juillet 2015.
En revanche, Saunders apprécie beaucoup Young, et il pourrait proposer un autre package aux Sixers, intégrant un premier tour de draft, et les contrats d’Alexey Schved et de Luc-Richard Mbah-A-Moute.
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jbtahiti a dit : C’est ce qui pouvait lui arriver de mieux je pense. Lui que l’on annonce comme le « baby lebron » voit débarquer la statue du commandeur en personne, et s’enferme du coup dans un rôle de lieutenant ou de RP au temps de jeu forcément limité. Peut-être aurait-il eu le loisir de gagner un ou plusieurs titres avant même ses 25 ans, mais au départ à la retraite du Hall of Famer, la pression aurait été toute entière sur ses épaules. Là il s’est trouvé un refuge dans le grand nord bien loin de l’agitation médiatique, devient la figure de proue de l’équipe ($$$), va cohabiter avec de nombreux jeunes dans une franchise qui a fait peau neuve, et mettre sa carrière sur les rails sans ne rien devoir à personne.


Ça se discute Tu me dis que Wiggins n'aura pas de pression à Minny. Moi, je dis qu'il n'en aurait pas eu non plus à Cleveland. Il aurait pu se développer tranquillement dans une organisation gagnante, stable, avec le meilleur exemple possible à son poste. Là, c'est peut-être parti pour trois années de galères et de déprime dans une équipe qui ne mettra pas un pied devant l'autre, où Wiggins sera ciblé par tous les adversaires et où il sera peut-être tenté de jouer pour sa pomme en attendant de se casser… Il faut s'appeler KD pour grandir dans une équipe partant de zéro ou presque. Il y a quand même plus d'exemples inverses. Par exemple Kyrie Irving à qui on a donné les clés de la maison et qui n'en a pas fait grand-chose. J'attends de voir en espérant de bonnes choses pour l'équipe. Mais il est très difficile de jouer la carte jeunes et d'en tirer quelque chose à moyen terme. Pour une équipe qui réussit (OKC), y'a pas mal de loupés. Du style Sacramento.
jbtahiti
Stopweb
(Légende)
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Article aussi édifiant que consternant :o !

Il me rappelle la blague suivante :

C’est l’histoire d’un homme dont la ferme est située sur le bord d’une rivière qui déborde. Voyant l’eau monter, un voisin arrive dans sa Jeep, et lui offre de quitter les lieux avant que sa ferme soit inondée.
« Oh non! répond le fermier avec confiance, Dieu me sauvera. »

L’eau continue de monter et notre homme se voit forcé de se réfugier au deuxième étage de sa maison. Un bateau policier survient, et les agents l’invitent à grimper à bord.

« Oh non! ce ne sera pas nécessaire, Dieu me sauvera. »

Finalement, l’eau engloutit complètement la maison et un hélicoptère de la garde côtière vient se porter au secours de notre homme maintenant perché sur le toit. Mais encore une fois, il refuse… Juste à ce moment, une vague géante s’abat sur la maison, et notre homme se noie.

Arrivé au paradis, il s’en prend au Seigneur, exigeant de savoir POURQUOI Dieu l’avait laissé mourir alors que sa foi était si grande.

« Comment ça, je t’ai laissé mourir? demande le Père céleste, je t’ai envoyé un Jeep, un bateau et un hélicoptère … et tu n’as jamais voulu bouger! »
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Kevin Love et Minnesota, l’histoire d’amour impossible
Publié par : Rapha août 8, 2014 , 6:23

On le sait depuis hier, après des semaines de rumeurs : Kevin Love va quitter Minnesota dans les jours qui viennent, pour rejoindre LeBron James et Kyrie Irving à Cleveland. Il laissera derrière lui une trace ambivalente, la sensation, pour les fans des Wolves, d’avoir vu passer un joueur qui aurait pu être le visage de la franchise, et qui n’en a été qu’un représentant contre son gré, comme arrivé par hasard à Minneapolis. Qu’on aime Love ou pas, une chose est incontestable : son bilan collectif aux Wolves est catastrophique. En six ans dans le Nord, Love n’a pas participé une seule fois aux playoffs, et n’a même jamais atteint un bilan positif. Sa meilleure saison ? Celle qui vient de s’achever, avec un bilan correct de 40-42, insuffisant pour être dans le top 8 à l’Ouest.
Pourtant, il n’est guère discutable que Love est le meilleur joueur vu dans le Minnesota depuis Kevin Garnett.

Ses accomplissements individuels parlent pour lui :
Triple All-Star (2011, 2012, 2014)
Deux fois nommé dans une All-NBA Team (la 2ème, en 2012 et 2014)
MIP 2011
Meilleur rebondeur de la ligue en 2011 (2e en 2012, 3e en 2014)
4e meilleur marqueur de la ligue en 2012 et 2014
Moyenne en carrière : 19.2 pts, 12.2 rbds
Premier joueur à réaliser un match à plus de 30 pts et 30 rbds depuis 1982
Record NBA de double-doubles consécutifs (53)
Bref, Love est une superstar statistique, une vraie. Qu’un tel joueur ne soit jamais allé en postseason est, en soi, une aberration, qui n’a d’ailleurs pas d’équivalent dans la ligue. Que s’est-il donc passé pour que l’histoire d’amour entre les Wolves et Kevin Love ait débouché sur un résultat aussi calamiteux ?

David Kahn, le déconstructeur
Petit retour en arrière. En 2007, après trois années où la franchise s’est enfoncée dans la médiocrité, Minnesota laisse filer son idole Kevin Garnett à Boston. Pour les Wolves, c’est direction reconstruction, autour d’Al Jeffferson, récupéré dans l’échange de Garnett. Minny drafte ainsi successivement Corey Brewer (2007), Kevin Love et Nikola Pekovic (2008), soit la base de l’équipe actuelle – Pekovic étant arrivé en 2010, et Brewer ayant quitté la franchise entre février 2011 et juin 2013. En mai 2009, après deux saisons à jouer la lottery, le proprio Glen Taylor, bien décidé à remettre son équipe sur les rails du succès, donne les commandes à un nouveau GM, David Kahn, venu du journalisme. Ce dernier a toutes les armes en main pour bâtir une équipe compétitive, avec des choix de draft à ne plus savoir qu’en faire et de bons jeunes. Vous connaissez sans doute la suite : Kahn mène le pire processus de reconstruction de l’histoire récente de la ligue, un exemple parfait pour les jeunes GM de ce qu’il ne faut pas faire. Florilège :
- Lors de la draft 2009, il choisit trois meneurs entre le 5e et le 18e choix : Rubio, Flynn et Lawson. Choix incompréhensible, d’autant que Sota fait l’impasse sur Stephen Curry, DeMar DeRozan ou Taj Gibson. Lawson est échangé à Denver contre un premier tour 2010.
- Lors de la même intersaison, il engage comme coach Kurt Rambis, assistant historique de Phil Jackson. Ni une ni deux, le bon Kurt décide d’enseigner à un effectif de bleus l’attaque en triangle. Le pauvre Jonny Flynn, malgré une bonne première saison, y perd complètement son latin, devient chèvre et s’en ira émigrer en Australie pour se remettre d’une année sophomore apocalyptique. On ne l’a pas revu en NBA depuis. Autre signe de perspicacité, Rambis reste circonspect devant le talent de Kevin Love, et préfère organiser son attaque autour de Darko Milicic (lol). S’étant rendu à l’évidence au bout d’un certain temps, il n’en fait pas moins de Michael Beasley sa pierre angulaire offensivement, ce dont ce dernier profite allègrement pour faire sauter tous les systèmes et jouer pour sa pomme. Quant à Nikola Pekovic, il cire le banc au profit de Milicic. Résultat de toutes ces brillantes innovations : après deux saisons, Kurt Rambis est prié de faire ses valises, lestées d’un remarquable bilan de 32-132.
- Revenons à David Kahn (on n’a pas fini de rigoler, vous allez voir). A l’été 2010, après une nouvelle saison pourrie, le GM a en main trois premiers tours de draft. Avec le 4e choix, il drafte Wesley Johnson, ailier très physique et bon défenseur, que Rambis s’évertuera à transformer en arrière shooteur pour faire la place à Michael Beasley, recruté au même moment (ne cherchez pas la logique là dedans, il n’y en a pas). Disponibles après ? Cousins, Monroe, George ou Hayward… Avec le 16e, récupéré contre Ty Lawson, il sélectionne Luke Babbitt plutôt que Bledsoe ou Avery Bradley, et l’envoie aussitôt à Portland pour récupérer un Martell Webster qui s’avérera être sérieusement blessé au dos. Enfin, Kahn sélectionne Trevor Booker en 23e position, qu’il envoie à Washington en échange de Lazar Hayward et Nemanja Bjelica. Deux joueurs qui marqueront le fabuleux total de 170 pts pour les Wolves dans tout leur carrière (enfin Hayward, Bjelica n’est jamais venu).
Deux semaines après ce festival, Kahn expédie Al Jefferson, à Utah, persuadé qu’il n’est pas le leader qu’il faut à l’équipe. Pourquoi pas, me direz-vous. L’échange offre à Minnesota Kostas Koufos et deux premiers tours de draft, ce qui n’a rien de fabuleux pour un joueur tournant à 20 pts/10 rbds sur ses 3 ans aux Wolves. Koufos sera utilisé six mois plus tard (avec Corey Brewer) pour signer Antony Randolph et Eddy Curry (wait, what ?)
- Draft 2011 : en même temps qu’il convainc Ricky Rubio de quitter l’Europe, Kahn fulmine d’avoir manqué le first pick, avec lequel il aurait sans doute complété sa collection de meneurs et drafté Kyrie Irving. Avec le 2e choix, il sélectionne donc Derrick Williams, un énième ailier également perçu comme un possible 4, le poste où Kevin Love vient de se révéler. A la décharge de Kahn, la draft 2011 était perçue par les scouts comme une draft à deux joueurs, Irving et Williams (cela dit, les échanges, ça existe, hein). Le fait est que le pauvre Williams, bloqué par Love, ne s’imposera jamais et sera envoyé à Sacramento deux ans plus tard.
S’ensuit le même soir un des trades les plus compliqués et les plus idiots qui soient. Accrochez-vous ! Avec le 20e pick (en provenance du transfert de Jefferson), Kahn sélectionne Donatas Motiejunas, qu’il envoie aussitôt avec ce pauvrdavid-kahn-the-worste Jonny Flynn à Houston contre un premier tour 2013, Brad Miller et les deux rookies choisis par les Rockets : Chandler Parsons et Nikola Mirotic. A posteriori, l’échange est superbe. Sauf que Kahn dégage immédiatement Mirotic et Parsons : le premier contre Malcolm Lee (qui ?) et Norris Cole, le second contre… du cash ! Dans la foulée, pour parachever ce chef d’oeuvre, c’est Norris Cole qui gicle, échangé contre Bojan Bogdanovic, lui-même échangé contre du cash et un second tour. Tout ce bazar, donc, pour transformer un 20e choix de draft en un premier tour 2013, Brad Miller, Malcolm Lee et du cash… en passant à côté de Parsons, Mirotic et Cole.
- Lors de l’intersaison 2011, Kahn se penche sur la prolongation de contrat de Kevin Love, free agent restrictif en juillet 2012. La star de l’équipe peut espérer être choisi comme « Designated Player », ce qui lui permettrait de prolonger au contrat maximum jusqu’en 2017. C’est ici que Kahn prend la décision la plus stupide de sa carrière : il refuse d’offrir le maximum à Love, et ne lui offre qu’un contrat de 4 ans, avec possibilité de devenir free agent dès 2015. Particulièrement vexé par cette décision, Love perd dès lors complètement confiance en son GM et en a franchse en général.
David Kahn sera finalement viré en juin 2013, après un an et demi un peu plus calme. En l’espace de 4 ans, il aura réussi à irrémédiablement détruire le lien de confiance avec son meilleur joueur, et à gaspiller presque tous ses choix de draft. De 2009 à 2012, les Wolves auront eu 10 premiers tours de draft, dont 4 dans les 6 premiers choix. Il ne reste qu’un seul joueur choisi à ces occasions dans l’effectif actuel : Ricky Rubio. Tous échangés pour différentes raisons, les autres auront permis de récupérer… Chase Budinger et Luc Mbah a Moute. Ce sont les seules contreparties dont on retrouve une trace dans l’effectif. Toutes les autres se sont envolées, sous forme de cas, de joueurs médiocres restés un an ou de second tours eux aussi échangés. Ce n’est plus une mauvaise gestion, c’est un champ de ruines.

De la mouise à gogo
Le travail de Kahn a été, disons-le franchement, épouvantable. Mais ni l’apprenti GM, ni sa star n’ont été aidés par la chance, sans laquelle aucune institution sportive ne peut réussir. De ce point de vue, les Wolves ont franchement dégusté à partir de 2011, date à partir de laquelle le roster rassemblé par Kahn a commencé, bon an mal an, à ressembler à quelque chose – en bonne partie, également, grâce à l’embauche de Rick Adelman, coach d’un tout autre niveau que Kurt Rambis, même si, on le verra, tout n’a pas été merveilleux avec lui.
9 mars 2012 : les Wolves, depuis l’arrivée de Ricky Rubio, sont une des équipes les plus spectaculaires de la ligue. Le meneur espagnol régale à la mène, Love devient l’un des meilleurs marqueurs de la ligue, Pekovic s’impose au poste 5, et Minnesota est en course pour les playoffs et promis à un avenir brillant. C’est le moment où le genou de Ricky Rubio cède : fin de saison pour lui et, même si on ne le sait pas encore, fin de parcours pour Minny. Privés de son meneur, les Wolves explosent en vol et finissent très loin des playoffs. Rubio, lui, n’a jamais vraiment été le même depuis sa blessure, comme privé de sa capacité à faire la décision dans les moments chauds, qui l’avait rendu tellement précieux lors de son arrivée.
Lors de l’été 2012, personne, à Minneapolis, ne peut encore savoir ce qu’il en sera. C’est donc avec ambition que les Wolves se renforcent, ajoutant à leur roster le revenant Brandon Roy, Andreï Kirilenko, Chase Budinger et le jeune Alexey Schved, qui a crevé l’écran aux JO. Patatra : avant même le début de saison, Kevin Love se pète la main (en faisant des pompes !). Sans lui et sans Rubio, les Wolves s’en sortent très bien, emmenés par un Kirilenko remarquable. Pourtant, Roy, Malcolm Lee, Josh Howard et Budinger se rompent successivement le genou. Love revient en avance, mais trop tôt : nouvelle fracture, et fin de saison pour lui. Le retour progressif de Rubio est à peine un événement, puisque l’effectif subit une hécatombe absolument improbable : Budinger out pour la saison, Kirilenko et Pekovic multipliant les pépins, etc… Au final, le « Big 4 » Rubio-Kirilenko-Love-Pekovic n’aura joué que l’équivalent de 2 matchs ensemble !
Au rayon mouise, toujours (mais en plus tragique), le fait que Rick Adelman, pourtant un coach d’exception, n’ait pas tout à fait la tête au basket en raison de la maladie de sa femme. Absences ponctuelles (remplacé par Terry Porter), coaching douteux, manque général d’implication : les symptômes du mal-être d’Adelman se sont fait sentir tout au long des trois saisons qu’il a passé dans le Minnesota. Rien de plus logique, humainement parlant, mais, du point de vue sportif, l’impression tenace qu’un chat noir s’est installé au Target Center.
Dernière version de cette déveine, la saison passée, qui a vu Minnesota régulièrement écraser ces adversaires dans le premier quart-temps, perdre pied à cause d’un banc médiocre (pour ne pas dire plus), puis lâcher une bonne dizaine de matchs de manière absurde, à cause d’une réussite effarante des adversaires.

Love, entre impatience et maladresse
Front office défaillant – que ce soit par incompétence, manque de réussite ou facteurs extérieurs -, manque de chance persistant, mais aussi densité de la conférence Ouest, tous ces facteurs sont des explications plus qu’acceptables à l’échec de Kevin Love avec les Timberwolves. Mais le joueur lui-même ne peut être exonéré d’une partie de la responsabilité. Redisons-le clairement, Love est sans aucun doute un des tous meilleurs attaquants de la ligue, un monstre statistique dont l’apport à son équipe ne se discute pas, quoi qu’en disent ses détracteurs. Cette saison, les Wolves menaient de 6.3 pts quand Love était sur le terrain, et perdait de 4.6 dès qu’il sortait, soit 11 pts de différentiel !
Le problème de Love, durant toutes ces années, est presque plus profond. Il relève d’une attitude générale, qui a contribué à creuser un fossé entre lui et sa franchise. Love est souvent moqué pour sa défense, au point qu’on pourrait croire qu’il est le pire défenseur de la ligue. En réalité, il n’est pas pire en défense sur l’homme que d’anciens MVP comme Dirk Nowitzki et Steve Nash, ou que certains franchise players actuels (James Harden se sera reconnu). Son comportement général en phase défensive, en revanche, renvoie une image catastrophique : fainéant sur les écrans et les aides, cherchant avant tout à ne pas prendre de fautes, il donne le sentiment de nettement s’économiser, comme s’il n’était pas plus concerné que cela. La faute en revient aussi, il faut le reconnaître, à ses dirigeants, qui n’ont jamais eu l’idée que leur star avait besoin à ses côtés d’un pivot défensif, et non d’un 5 aussi limité en défense que Pekovic. Love, encore une fois, n’est pas la seule star de la NBA à montrer un certain désintérêt pour la défense. Mais son attitude, venant d’un joueur qui ne cesse de demander des efforts à ses dirigeants et à ses coéquipiers, ne s’approche pas vraiment de celle du franchise player irréprochable.
Car c’est bien là que le bât blesse : depuis trois saisons, Love ne cesse de geindre, exaspéré par la lenteur des progrès de son équipe. Dès 2012, après que Kahn lui a refusé un contrat maximum, Love se fendait de déclarations tapageuses sur le manque de clarté dans la direction prise par la franchise, et menaçait, entre les lignes, de s’en aller. Cette année, ce sont ses coéquipiers Barea et Cunningham qui en ont pris pour leur grade, accusés de ne pas être assez impliqués. Dans l’absolu, Love n’avait tort sur aucun des deux points. Mais ses interventions ont, à chaque fois, était d’une maladresse totale, accréditant l’idée que le joueur se considérait comme le seul employé compétent de la franchise et qu’il devait en recevoir les clés.
L’erreur de Love a sans doute été de mésestimer le poids de l’institution en NBA, cet ensemble de règles obscures qui dessinent une hiérarchie tacite, où dépasser son statut est une grave erreur. Que les Lakers et le Heat puissent accepter (et encore) les critiques d’un Kobe Bryant ou d’un LeBron James, MVP et champions NBA ayant prouvé leur importance dans l’histoire de la franchise, est une chose ; que Kevin Love, joueur de 24 ans (en 2012) n’ayant jamais disputé les playoffs, se permette ce genre de réflexions, c’en est une autre. Les Howard, Anthony, James et autres Chris Paul avaient d’ailleurs attendu bien deux ou trois ans de plus avant de commencer à s’agiter, et avaient à leur actif un tout autre palmarès collectif. Il y a fort à parier, au demeurant, que Love n’aurait jamais eu cette attitude avec une franchise plus puissante que Minnesota. En dénigrant publiquement les Wolves sans avoir encore rien prouvé collectivement avec eux, Love a donné le sentiment de se croire plus grand que la franchise, sans doute persuadé qu’on pardonnerait au joueur le plus talentueux des Wolves depuis Kevin Garnett. Erreur, bien sûr. Car Minnesota a beau être une franchise récente et sans palmarès, elle n’en est pas moins construite sur les mêmes valeurs de legacy et d’histoire que les 29 autres de la ligue. Par maladresse, par impatience et peut-être aussi par orgueil, Love s’est mis en dehors de cette communauté, comme aiment à dire les Américains, à laisser sous-entendre qu’il était trop grand pour une franchise qui avait déjà bien de la chance de l’avoir dans ses rangs. Peu importe qu’il ait raison sur le fond du raisonnement et sur l’incompétence de ses dirigeants : aucun joueur de 24 ans n’est plus important qu’une franchise. Une fois cette frontière franchie, il n’y avait pas de retour possible, et tout supporter des Wolves vous dira qu’il n’a jamais eu le sentiment que Love puisse vraiment rester à terme dans l’équipe.
Il faut néanmoins reconnaître que Love s’est rattrapé depuis deux mois. En prévenant Flip Saunders et Glen Taylor qu’il quitterait Minnesota en juin 2015 quoi qu’il arrive, Love s’est montré particulièrement respectueux de la franchise qui l’a drafté. Plutôt que de jouer à la girouette façon Dwight Howard, ou de forcer un transfert pour avoir droit au contrat maximum (Melo, si tu nous lis), la star des Wolves a donné un an à ses dirigeants pour l’échanger en ayant toutes les données en main. Taylor et Saunders ont bien semblé croire un moment qu’ils pouvaient faire changer d’avis leur joueur en se qualifiant en playoffs l’an prochain (LaMarcus Aldridge style), mais Love est resté ferme sur sa position, ce qui est tout à son honneur. L’arrivée de Cleveland dans les négociations a par ailleurs été un vrai petit miracle pour les Wolves, dont ils auraient eu tort de ne pas profiter, comme je le soulignais dans un précédent article.

Au final, les six années de Kevin Love à Minnesota sont un véritable gâchis. Parce que la franchise a gaspillé un nombre incalculable d’atouts, qu’elle a malgré tout réussi à dégager un effectif potable qui a explosé à cause des blessures, et qu’elle n’a jamais atteint les playoffs. Mais aussi parce que Love a manqué l’occasion de sa vie d’être un franchise player, un vrai, du genre qui reste dans les mémoires des années après pour son apport à une franchise. En rejoignant LeBron James et Kyrie Irving à Cleveland, Love se met au second plan, à seulement 25 ans. Cela ne changera rien au formidable joueur qu’il est, mais son statut en sera, lui, irrémédiablement modifié. Quant aux Wolves, ils se consoleront en accueillant Andrew Wiggins, au potentiel de superstar. Minnesota a 6 ans d’erreurs et de malentendus à étudier pour que l’histoire ne se répète pas.
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Andrew Wiggins était favorable à un départ pour Minnesota
Par Jonathan Demay — Le 10 août 2014 à 20:55

Présent à un camp de basket près de Kansas City ce dimanche, Andrew Wiggins n’a pas voulu parler aux journalistes.
Mais son ancien coach de Kansas, Bill Self, était aussi présent, et il a été plus loquace. Il a notamment expliqué au Star Tribune que le numéro un de la draft 2014 n’était pas contre son transfert à Minnesota car c’est une franchise qui lui permettra de progresser et grandir.
« Quand les rumeurs de transfert ont démarré, j’ai parlé à Andrew et il m’a dit qu’il espérait être échangé. Je n’étais pas convaincu mais il m’a répondu : ‘C’est mieux pour moi. Avec ma personnalité et ce dont j’ai besoin, n’être qu’un petit élément c’est moins bien que d’être dans un club où l’on va être patient et où je vais être important.’ »
Effectivement, si Wiggins était resté avec les Cavaliers il aurait joué dans l’ombre de LeBron James mais avec, déjà, des ambitions de jouer et gagner le titre. Avec Minnesota, il va pouvoir jouer dans une équipe jeune et s’épanouir complètement dans le rôle du franchise player.
« Ca peut sembler bizarre de dire ça, car tout le monde aimerait jouer avec James, avec la garantie de gagner des matches. Mais sur la durée d’une carrière, Andrew a besoin de développer cet état d’esprit de numéro un sur le terrain, et Minnesota va l’aider pour cela. »
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Andrew Wiggins est déjà très bon pour gérer la pression médiatique
Par Emmanuel Laurin — Le 12 août 2014 à 12:31

Chez lui à Toronto, Andrew Wiggins a participé à un événement promotionnel dans son ancienne école.
Et pour cette sortie tout à fait banale du dernier n°1 de la draft, une cohorte de douze journalistes et neuf caméras de télévision avaient également fait le déplacement pour lui extirper quelques mots sur sa prochaine destination : Minnesota. Mais le jeune canadien n’a pas bronché…
« Peu importe ce qui va arriver, c’est hors de mon contrôle. Donc je ne m’en inquiète pas en ce moment. » assène-t-il sur ESPN. « Je sais qu’il y a beaucoup plus d’attention et de critiques sur moi maintenant que j’ai été drafté mais mon passage à Kansas m’a préparé à ce type de situations. Là-bas, les joueurs de basket sont traités comme des stars du rock. »
Son ancien coach à Kansas justement, Bill Self, avait parlé pour son poulain en disant dimanche dernier que Wiggins n’était pas dérangé le moins du monde par un transfert à Minnesota. Jouer dans l’ombre de LeBron n’était pas forcément le meilleur début de carrière possible pour la pépite canadienne.
Interrogé sur cette déclaration de Self, Andrew Wiggins n’a pas flanché. Il est resté stoïque.
« N’importe où, n’importe quelle équipe. Je peux jouer n’importe où. »
Mon2mer2
x
(Mythe)
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Wiggins est d'acc avec JB:


''When all this trade stuff started, I talked to Andrew and Andrew told me, ''I hope I get traded,'' Self said. ''And I'm like, 'No you don't.' And he said, ''Coach, I do. It's better for me, knowing my personality and what I need to do, to go somewhere where I'm forced to be something as opposed to going in there where they're going to be patient with me and I'm going to be a piece.''

Earlier this week, The Associated Press and several other outlets reported a deal has been reached to send Wiggins, Anthony Bennett and a first-round pick to Minnesota for All-Star forward Kevin Love, who will join LeBron James and Kyrie Irving to form a new ''Big 3'' in Cleveland.

The deal cannot be consummated until Aug. 23, when Wiggins is eligible to be traded.

Self said that he initially thought everything worked out perfectly for Wiggins, who would have a chance to win immediately in Cleveland. But he also saw Wiggins' point: The low-key, soft-spoken swingman could fare better if he's carrying the weight of a franchise.

That would never have happened if Wiggins was playing in James's lengthy shadow.

''Even though in a weird way everybody would love the opportunity to play with LeBron because you're guaranteed winning,'' Self said, ''for the longevity of his career, he needs to develop that mindset to be the guy, for him to be great, and I think being Minnesota will help him do that.''
jbtahiti
Stopweb
(Légende)
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C’est ce qui pouvait lui arriver de mieux je pense.
Lui que l’on annonce comme le « baby lebron » voit débarquer la statue du commandeur en personne, et s’enferme du coup dans un rôle de lieutenant ou de RP au temps de jeu forcément limité. Peut-être aurait-il eu le loisir de gagner un ou plusieurs titres avant même ses 25 ans, mais au départ à la retraite du Hall of Famer, la pression aurait été toute entière sur ses épaules.
Là il s’est trouvé un refuge dans le grand nord bien loin de l’agitation médiatique, devient la figure de proue de l’équipe ($$$), va cohabiter avec de nombreux jeunes dans une franchise qui a fait peau neuve, et mettre sa carrière sur les rails sans ne rien devoir à personne.
Il aura plus de champ à la fin de son contrat rookie. Ce qui est fort probable, c’est qu’il bouge au terme de celui-ci.
bertranovic

(Nouveau)
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MC Jean Gab1 a dit : Comment il doit être dégoûté, le Wiggins

Pas sur...
A Cleveland certes il serait dans une équipe capable de gagner mais avec un rôle très limité. Tandis qu'à Minny il aura le champ libre pour se développer : du temps de jeu, des tickets shoot, pas trop de pression, ... Après quand il aura fini son contrat rookie il pourra se barrer vers une équipe qui gagne
Auteur anonyme Auteur Anonyme
Thad Young aux Wolves contre Bennett
Dommage de pas laisser sa chance à Bennett, j'espère que les Wolves ne s'en mordront pas les doigts si celui ci explose à Philly ...
Beaman
Houston fait peur !!
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Bennett va être échangé contre Young.
Auteur anonyme Auteur Anonyme
Dieng a montré beaucoup plus de choses que Benett, je le mettrais dans le 5 au poste 4 ! c'est un plus un bon défenseur, contrairement à Pekovic
Auteur anonyme Auteur Anonyme
J'espère que le FO des Wolves va vraiment donner sa chance à tous ces jeunes loups (c'est le cas de le dire) et pas filer trop de playing time aux Mo, Martin, Brewer, Barea, Shved, Budinger, Mbah a Moute ou (pire encore) Turiaf qui composent encore le roster !

Rubio / Muhammad / Wiggins / Bennett / Pekovic avec Lavine et Dieng en rotation, ça gagnera pas 50 games mais sur le papier ça pète !!!! Et ça prépare l'avenir !
MC Jean Gab1
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J'espère que Love a fait ajouter lui aussi des clauses lui permettant de se barrer
MC Jean Gab1
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Comment il doit être dégoûté, le Wiggins
MC Jean Gab1
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Transféré contre Andrew Wiggins et Anthony Bennett, Kevin Love va s’engager aux Cavaliers pour 120 millions sur cinq ans !
Par Jonathan Demay — Le 7 août 2014 à 15:34

Yahoo! Sports a eu la confirmation du transfert de Kevin Love vers Cleveland. L’ailier-fort des Wolves, qui ne souhaitait pas prolonger son bail à Minnesota, sera bien transféré contre Andrew Wiggins, Anthony Bennett et un tour de draft de 2015. Pas de transfert en triangle avec Philadelphie donc.
Plus important encore, le transfert est validé par les Cavaliers car ils ont obtenu l’assurance que, dans la foulée, Love prolongera avec eux pour 120 millions de dollars sur cinq ans ! Car, il ne faut pas l’oublier, Love est free agent en 2015 et les Cavs ne voulaient surtout pas le voir partir après une saison, comme Dwight Howard l’avait fait à Los Angeles.
C’est donc acté, le 23 août, Love arrivera à Cleveland pour former avec LeBron James et Kyrie Irving le nouveau Big Three dominant de la conférence Est.
Pendant ce temps, Andrew Wiggins et Anthony Bannett, premiers choix des drafts 2014 et 2013, prennent la direction des Wolves où ils tenteront de faire oublier Love, en profitant des caviars de Ricky Rubio.
MC Jean Gab1
T'es trop ratal quand tu fais ton rabbin
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14 avril vs GS : 14 pts-11 rbds-2 cts
13 avril vs SAC : 21 pts-14 rbds-4 pds-2 cts
11 avril vs HOU : 12 pts-20 rbds-3 pds-2 cts
8 avril vs SA : 12 pts-15 rbds

Moyenne en avril : 11.9 pts-10.7 rbds-2 cts sur 31 mn

Et en mars, 5 doubles-doubles dont un 22 pts-21 rbds-4 pds contre Houston. Dieng a fini la saison en boulet de canon. Dès qu'on lui a donné du temps de jeu, en fait
Auteur anonyme Auteur Anonyme
5 pts/5 rbds joli explosion en effet
Auteur anonyme Auteur Anonyme
MC Jean Gab1 a dit : Faudrait aussi dégager Pekovic maintenant que Dieng a explosé, Rubio et Shved. J'avais dit il y a deux ans, contre l'avis de tout le forum, que cette Euroteam ne menait nulle part.


+1



Lavine / Wiggins / Muhammad / Dieng

Faut envoyer Rubio aux Kings contre McLemore et Derrick Williams
Et Pekovic aux Celtics contre Sullinger
Auteur anonyme Auteur Anonyme
Ca semble être un deal gagnant-gagnant ! Cleveland a une team directement compétitive pour le titre, avec un bon coach, et Minny a une base très solide de jeunes ultra athlétiques, va être enfin chouette à regarder, et peut espérer faire une OKC si tout va bien (Lavine, Wiggins et Dieng, l'analogie est là)
Beaman
Houston fait peur !!
(Dieu vivant du forum)
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Wiggins en échange de Love, vraiment une bonne affaire, s'il est vraiment aussi fort qu'on le dit bien sur.
Bon, il va partir dans 3 ans mais ça permettra aux fans de Minny de rêver un peu
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