Carmelo Anthony ne retournera pas à Denver cette saison. Les Nuggets seront en déplacement au Madison Square Garden pour le seul match contre New York. Il faudra donc attendre la saison prochaine pour voir enfin Melo revenir au Colorado.
À New York, on a le sens de la formule. Après avoir fait de Jeff Foster « une priorité absolue », les Knicks ont une autre cible en vue. Désormais les Knicks sont « dans la course » pour signer Grant Hill selon le New York Post. Et c’est son ancien coéquipier aux Pistons, Allan Houston, qui est chargé de le recruter.
Pourtant Hill a expliqué que les Suns avaient de bonnes chances de le prolonger…
Mais le leadership, la défense, le shoot et l’expérience d’Hill sont d’énormes qualités qui intéressent son ancien coach Mike D’Antoni. Toutes ses qualités, New York ne les possède pas en la personne, du certes très bon, Landry Fields. De plus le rookie a souffert de l’arrivée de Carmelo Anthony.
L’intérêt des Knicks n’est pas nouveau. En 2009, Hill avait choisi Phoenix plutôt que New York. Vice-président du club, Glen Grunwald serait donc prêt à mettre les 5 millions de dollars de sa mid-level exception sur Hill, et non plus sur Foster, comme annoncé hier.
Kurt Thomas aussi dans le viseur ?
Si Foster n’est plus une priorité, c’est tout simplement que les Knicks, par l’intermédiaire de leur GM assistant, Allan Houston ont une autre piste au poste de pivot. C’est Kurt Thomas, un ancien de la maison Knicks avec Houston et aussi un ancien joueur de D’Antoni à Phoenix. Houston a eu, hier, une conversation téléphonique avec Thomas.
Thomas est très demandé, notamment par Chicago, Miami et Boston. En clair que des candidats au titre. Et c’est bien là l’objectif des Knicks, recruter des joueurs d’expérience, si possible peu chers, afin d’aller gagner le championnat (comme Miami l’an passé…). Les deux joueurs seraient donc maintenant les cibles du recrutement des Knicks.
Notez au passage qu’ils sont les joueurs les plus âgés de la ligue (39 ans chacun) et ont beaucoup d’attaches à New York.
Avec les liens qui unissent New York, Allan Houston, Kurt Thomas et Grant Hill, il n’est donc pas impossible de voir arriver les deux vétérans dans la grosse pomme.
25 novembre 2008, le ciel tombe sur la tête de Cuttino Mobley. Arrivé aux Knicks en provenance des Clippers dans l’échange concernant Zach Randolph, « Cat » apprend qu’il souffre d’une malformation cardiaque et qu’il ne pourra plus jamais jouer au basket.
Trois ans après, Mobley estime que les Knicks étaient au courant de ses problèmes cardiaques, et qu’ils se sont servis de lui pour économiser 19 millions de dollars. Il a donc déposé plainte auprès d’un tribunal newyorkais.
A l’époque, les dirigeants cherchaient à dégraisser au maximum avant de pouvoir recruter une ou deux superstars en 2010. La venue de Mobley, puis la rupture de son contrat, était donc un coup monté.
« Pendant qu’ils mettaient fin à la carrière de Mobley, ils sauvaient des millions de dollars, passaient sous le salary cap et s’offraient la possibilité de recruter des ténors de la ligue » peut-on lire dans la plainte.
Côté New York, on a réagi en expliquant que la retrait anticipée avait été un coup dur pour l’équipe à l’époque car Mike D’Antoni comptait sur lui. Les dirigeants rappellent que Mobley avait accepté le verdict des médecins, et ils estiment donc que ces poursuites sont injustifiées.
Le Shaq mise sur les Knicks et pense à Phil Jackson:
En tournée pour présenter sa biographie, Shaquille O’Neal était à New York et il n’a pas échappé à des questions sur les Knicks.
S’il y a une saison, il pense que les coéquipiers de Carmelo Anthony ont un bon coup à jouer.
« Leur « Big Three » a été assemblé trop tard dans la saison, rappelle le Shaq dans le New York Post. Ils sont parvenus à faire de bonnes choses mais ce n’était pas suffisant. S’ils font une saison entière, c’est clairement une équipe sur il faudra compter. »
Interrogé ensuite sur Phil Jackson, il le voit bien sortir de sa retraite pour entraîner New York.
« Il pourrait revenir. Phil dit toujours qu’il ne reviendra pas mais il a changé ma carrière. C’est sa façon d’expliquer les choses, sa manière de penser, son respect et son calme qui font la différence. »
Fan de la ville de New York, il n’y a pourtant jamais joué. Pourquoi ?
« J’adore cette ville. C’est la plus belle du monde. Mais il y a trop d’embouteillages. Mais j’aime conduire… »
Le patron des Knicks, élément clé des négociations, pour mieux recruter Chris Paul ?
Dans ce conflit, les propriétaires sont loin d’être unis. Il y a les très riches qui font des bénéfices et qui ne souhaitent pas le système change. Et il y a les moins riches, symbolisés par les franchises des « petits marchés », qui aimeraient que le système change pour se mêler à la bagarre pour le titre.
Les premiers sont une poignée alors que les seconds forment les deux tiers.
Comment accorder leurs violons alors qu’ils doivent parler d’une seule voix ? Selon le New York Post, c’est Jim Dolan, le patron des Knicks, qui a permis de rapprocher tout le monde, et de surtout quasi conclure un accord avec les joueurs.
« Il a essayé de faire en sorte que les deux camps restent focalisés sur un accord. Il a essayé de trouver un accord, d’apporter du positif. En un mot, il a eu une influence fructueuse » révèle au Post une personne proche des discussions.
Les Knicks auront 20 millions pour recruter en 2012/13
Et qu’a-t-il décroché ?
Un salary cap stable en 2011, c’est à dire à 58 millions de dollars, mais surtout un salary cap qui devrait atteindre les 60, voire 61 millions, en 2012.
Dans un an, les Knicks seront 20 millions sous le salary cap, et pourront donc s’offrir un Chris Paul, un Dwight Howard ou un Deron Williams pour épauler Carmelo Anthony et Amare Stoudemire.
Et devinez qui était assis devant Dolan la semaine dernière lors des négociations ? Chris Paul évidemment…
Selon Forbes, les New York Knicks sont à nouveau l’équipe qui vaut le plus en NBA:
À défaut d’accumuler les titres, les New York Knicks pouvaient se vanter de truster année après année la première place du classement Forbes des franchises en termes de valeur. L’année dernière, ils avaient cependant perdu ce trône au profit des Los Angeles Lakers.
Mais l’arrivée d’Amar’e Stoudemire, de Carmelo Anthony et le retour des fans au Madison Square Garden leur permet de retrouver leur place cette année.
Forbes explique ainsi que la valeur moyenne d’une franchise NBA est désormais de 379 millions de dollars, en hausse de 2,6 % par rapport à l’année dernière. Le célèbre magazine admet pourtant que ses estimations ne reflètent pas exactement le prix de vente car il y a des enjeux économiques sur le long terme qui font varier les valeurs.
Ainsi, les Warriors sont estimés à 363 millions de dollars mais ont été vendus pour 450 millions de dollars. La différence vient du fait que la salle de Golden State doit être rénovée, boostant les futurs bénéfices et donc la valeur virtuelle de la franchise.
Forbes conclut d’ailleurs en expliquant que si David Stern obtient les concessions qu’il souhaite de la part des joueurs, il deviendra très facile de faire des bénéfices avec une franchise NBA, ce qui devrait augmenter leur valeur moyenne de près de 30 %.
La classement complet:
1. New York Knicks / 655 millions de dollars
2. Los Angeles Lakers / 643 millions
3. Chicago Bulls / 511 millions
4. Boston Celtics / 452 millions
5. Houston Rockets / 443 millions
6. Dallas Mavericks / 438 millions
7. Miami Heat / 425 millions
8. Phoenix Suns / 411 millions
9. San Antonio Spurs / 404 millions
10. Toronto Raptors / 399 millions
11. Orlando Magic / 385 millions
12. Golden State Warriors / 363 millions
13. Detroit Pistons / 360 millions
14. Portland Trail Blazers / 356 millions
15. Cleveland Cavaliers / 355 millions
16. Utah Jazz / 343 millions
17. Philadelphia Sixers / 330 millions
18. Oklahoma City Thunder / 329 millions
19. Washington Wizards / 322 millions
20. Denver Nuggets / 316 millions
21. New Jersey Nets / 312 millions
22. Los Angeles Clippers / 305 millions
23. Atlanta Hawks / 295 millions
24. Sacramento Kings / 293 millions
25. Charlotte bobcats / 281 millions
26. New Orleans Hornets / 280 millions
27. Indiana Pacers / 269 millions
28. Memphis Grizzlies / 266 millions
29. Minnesota Timberwolves / 264 millions
30. Milwaukee Bucks / 258 millions
Le rêve de former un trio Melo- Stoud- CP3 ça date pas d'hier (avant même que Melo et Billups débarquent c'etait déjà sur le tapis) donc je ne pense pas que Billups prenne un coup au moral en voyant ce genre de déclaration.
Provocation : Carmelo Anthony veut Chris Paul aux Knicks.
Au regard du timing, on range cette déclaration de Carmelo Anthony au rayon des provocations.
L’ailier des Knicks est assez intelligent pour savoir que souhaiter la venue de Chris Paul à New York va faire bondir certains propriétaires, et plus particulièrement la NBA puisqu’elle est propriétaire des Hornets.
Voici ce qu’il a déclaré au Post.
« Si tout marche et qu’ils l’autorisent à venir, vous verrez un grand sourire sur mon visage, a déclaré Melo. Mais pas uniquement chez moi. Tout New York sera heureux. S’il décide de quitter New Orleans pour une autre équipe que la notre, ce sera le même sourire pour les autres. »
On imagine bien David Stern s’étouffer en lisant cela. Surtout que le « s’ils l’autorisent à venir » laisse supposer que ce sera compliqué et que ce sera aux dirigeants des Hornets de céder.
Bref, le genre de déclaration qui est une flèche de plus envoyée vers les propriétaires désireux que les « franchise player » restent le plus longtemps possible dans leur équipe d’origine.
Depuis maintenant plus d’un an, le retour au premier plan de New York fait jaser. Et notamment, chez les anciennes gloires des années 90.
Aujourd’hui, c’est Charles Oakley qui donne son opinion dans le New York Post.
L’ancien « enforcer » des Knicks est plutôt critique sur la nouvelle équipe de la grosse pomme, ainsi que sur sa star Amare Stoudemire.
« Amare est bon, mais il est bon à sa manière. Il est un joueur de la conférence Ouest essayant d’être bon sur la côte Est. Plus il jouera dans la conférence Est, plus il va prendre des coups à force de prenddre des raclées. »
« Carmelo Anthony ? C’est que de la hype ! »
Oakley est donc toujours attaché au style de jeu de la côte Est : défense, agressivité, un jeu rugueux qui se gagne sur demi-terrain. Et bien évidement, pour toutes ces raisons, il n’aime pas Mike D’Antoni et son style de jeu.
« Je ne pense pas (qu’il gagnera) mais c’est son style de coaching. Les dirigeants le savaient quand il l’ont signé. Quand vous achetez une Bentley, vous savez que ce n’est pas une Volkswagen. Il est venu avec des systèmes de côte Ouest dans une ville où on joue dur. Il a eu du temps pour s’adapter. Plus qu’une question d’attaque sur demi-terrain, je pense que l’équipe a besoin d’un intérieur dur. Ici, on ne peut pas jouer en finesse. Ça ne marchera pas. »
L’arrivée de Carmelo Anthony pourrait permettre de franchir un cap, mais pour Oakley, la venue d’un tel joueur n’est pas un signe de victoire.
« C’est de la hype, mais cela ne gagne rien. » ( AYYYYE ! )
Dice a dit : Un peu pareil... The Renaissance Man est bien sympa avec son coéquipier mais en réalité personne ne choisit Melo a la place de LBJ. Puis bon niveau clutch on retient que James c'est vautré en finales NBA face aux Mavs mais on oublie qu'il a juste été un killer dans le domaine sur les 2 tours précédents.
normal il a joué les 3/4 des PO (mode hateuse off )
Un peu pareil... The Renaissance Man est bien sympa avec son coéquipier mais en réalité personne ne choisit Melo a la place de LBJ.
Puis bon niveau clutch on retient que James c'est vautré en finales NBA face aux Mavs mais on oublie qu'il a juste été un killer dans le domaine sur les 2 tours précédents.
Ce qui me dérange c'est de voir qu'aucun de ses shoots n'ont été inscrits en PO. Ca n'enlève rien à la qualité de ces actions mais j'ai du mal à classer Melo parmi les grands alors qu'après 8 saisons, il n'a toujours pas de match, d'action ou de série de référence en PO.
Amare Stoudemire : « pourquoi je prends Carmelo Anthony plutôt que LeBron James »
Amare Stoudemire est plutôt loquace en ce moment, et il ne se prive pas pour balancer quelques répliques (bonnes ou mauvaises d’ailleurs…) qui feront réagir.
La dernière en date concerne son coéquipier Carmelo Anthony.
Lorsqu’on lui demande quel serait son choix, pour son équipe entre Carmelo Anthony et LeBron James, sa réponse est claire et logique (puisqu’ils sont coéquipiers…).
« Je prends Carmelo Anthony ! Carmelo est un joueur clutch, il est connu pour mettre les derniers shoots. Dans les dernières minutes d’un match, vous voulez avoir Melo dans votre équipe » dit-il au New York Post.
Néanmoins, le Knick n’oublie pas de rendre hommage à James.
« LeBron est quelqu’un qui rend facile le jeu, c’est le joueur d’équipe par excellence. »
« Carmelo a progressé en défense à New York »
Alors que Stoudemire aurait pu faire équipe avec James à Cleveland, voire Miami, il a rejoint New York, et il a accueilli en cours de saison Melo.
Même si au début, la cohabitation fut difficile, les qualités de l’ancien Nugget ont parlé pour lui.
« Carmelo a intensifié son jeu et sa défense en venant à New York, et il a pris le rôle de leader et on a commencé à gagner des matches » explique Stoudemire.
Inutile de dire que les performances en dents de scie de LeBron James en Finals contre Dallas ont plombé sa réputation de clutch player.
Et lorsque l’on voit les plus beaux shoots au buzzer de Melo, c’est difficile de contredire Stoudemire.
C’est Isiah Thomas qui est l’origine du nouveau surnom d’Amare Stoudemire.
Quelques minutes avant le South Florida All-Star Classic, il a estimé que l’intérieur des Knicks, enfin remis de ses problèmes de dos, était « Renaissance Man » (ndlr : titre d’un film avec Danny De Vito et Gregory Hines et surtout… surnom de De Vinci).
Ensuite, pendant tout le match, le speaker l’a appelé ainsi.
Et à la fin du match, celui que l’on surnommait STAT a annoncé que « Renaissance Man » serait désormais son nouveau surnom.
Chauncey Billups, fan numéro 1 de son rookie, Iman Shumpert
Après Landry Fields en 2010, les dirigeants des Knicks auraient-ils encore trouvé la perle rare lors de la dernière draft ?
Dunkeur incroyable, Iman Shumpert (1m96, 21 ans) est à Las Vegas pour disputer l’Impact Basketball League, et il a déjà conquis son coéquipier Chauncey Billups.
« On s’est bien amusés ensemble sur le terrain, a raconté Billups à nos confrères de Slam. Je veux jouer encore plus avec mon futur coéquipier. Il est très athlétique, et je suis là pour apprendre à jouer avec lui. Il faut que je voie comment bien l’utiliser car j’ai envie d’en faire une star ».
Depuis le début de cette « lockout league », Shumpert tourne à 18.5 pts, 7 rbds et 5 pds de moyenne. Certes, c’est dans un contexte particulier, avec très peu de défense, mais ses rebonds et ses passes prouvent qu’il participe au jeu.
« Ce qui m’intéresse, ce sont ses qualités défensives, ajoute Billups. A cet âge, beaucoup veulent en mettre plein la vue en scorant ou en montrant leurs moves. C’est bien mais lorsqu’on parle de faire gagner son équipe, c’est autre chose. Il faut être bon dans d’autres domaines, et Shumpert est capable de défendre. C’est sans doute ce qu’on va lui demander cette année car il y a déjà beaucoup d’attaquants dans l’équipe. Il va falloir qu’il stoppe des attaquants chaque soir. Bien sûr, tout en marquant des paniers quand on aura besoin. »
Qu’en pense l’intéressé ?
« C’était vraiment génial de jouer aux côtés de Chauncey. Ce n’était que la première fois et forcément, notre entente va aller en s’améliorant. C’est pour ça que je suis ici. Je veux travailler avec lui, mais aussi jour face à des joueurs NBA pour être prêt quand la saison reprendra. »
Les dirigeants des Knicks sont revenus de vacances, et ils ont donc immédiatement officialisé l’arrivée de Mike Woodson.
L’ancien coach des Hawks arrive à New York pour être le premier assistant de Mike D’Antoni, et plus particulièrement pour s’occuper du secteur défensif.
Coupé par Atlanta la saison dernière malgré des résultats en constante progression (53 victoires en 2010), Woodson avait passé plusieurs entretiens cet été pour devenir le coach des Rockets, des Wolves ou encore des Pistons.
Battu à chaque fois, il a donc accepté ce poste d’assistant, pistonné un poil par Isiah Thomas qui avait soufflé son nom à Jim Dolan.
Pour l’anecdote, il faut savoir qu’on peut parler de retour aux sources puisque Woodson, joueur, a fait ses débuts aux Knicks en 1980, choisi en 12ème position de la draft.
Même s’il débarque comme assistant, on ne peut s’empêcher de penser que Woodson sera là aussi pour mettre la pression sur D’Antoni…
Sur le banc du Magic comme assistant de Stan Van Gundy depuis 2007, Patrick Ewing court toujours après son rêve d’entraîner une équipe NBA.
Malgré de nombreuses tentatives infructueuses, « The Beast » ne perd pourtant pas espoir même si, selon lui, le problème ne vient pas de ses qualités mais plutôt de sa taille !
« Les gens pensent que les pivots n’ont pas autant de jugeote que les arrières ou les gars plus petits. Ce ne sont que des foutaises. Quand je jouais pour les Knicks, j’étais aussi important et aussi intelligent que les arrières avec qui j’ai joué. Je devais quand même appeler des systèmes, je les mettais en place et je les connaissais tout comme eux. »
Un grand joueur fait-il un grand coach ? Pas forcément mais dans le cas d’Ewing, il est difficile d’en juger puisque personne ne lui a encore donné sa chance.
Pas même New York, où le grand Pat a passé 15 de ses 17 saisons, où de nombreux fans ne seraient pas contre un retour au bercail de celui qui pourrait devenir le plus grand coach de la NBA (2m13).
Un rêve qu’Ewing ose à peine envisager.
« J’espère qu’un jour, je reviendrai à la maison car je vis toujours là-bas. Je considère toujours cet endroit comme le mien et je me considère toujours comme un Knick, » confiait-il à ESPN New York. « J’espère qu’un jour, on me ramènera là-bas. »
Qui sait, peut-être que dans un futur proche, avec Carmelo Anthony et Amar’e Stoudemire dans l’effectif, Patrick Ewing aura une nouvelle chance de courir après le titre.
Un titre qu’il a tant convoité à l’époque où sa taille effrayait déjà de nombreuses équipes mais pour des raisons bien différentes.
Alors qu’il semblait ne pas vouloir aller jouer à l’étranger, Amar’e Stoudemire s’interroge à nouveau. Dans une interview avec ESPN, l’intérieur des Knicks explique ainsi qu’il reçoit beaucoup d’appels de clubs étrangers, et que l’opportunité de se maintenir en forme durant le lockout est finalement intéressante.
« Tous les clubs ont appelé mon agent pour se renseigner, » assure-t-il. « Des équipes d’Israël, de Chine, de Turquie, d’Espagne. Beaucoup de pays appellent. »
Mais envisage-t-il réellement de jouer à l’étranger ?
« Les chances sont fortes. Je veux juste être sûr d’être en bonne santé et à 100 % avant de prendre ce type d’engagement. Aujourd’hui, nous ne discutons pas des offres. J’essaie juste de guérir mon dos. »
En août, Amar’e Stoudemire compte réunir l’équipe des Knicks pour des entraînements collectifs. Entre 7 et 10 joueurs de l’équipe pourraient être là. Avant de rejoindre l’Europe durant le lockout ?
Même s’il n’est pas choisi comme coach à Detroit, Lawrence Frank peut se rassurer, il aura du travail pour la saison prochaine.
En effet, Mike D’Antoni aurait des vues sur l’actuel assistant de Doc Rivers. Il penserait à lui pour devenir le spécialiste défensif des Knicks. En clair et pour faire simple, le même poste qu’à Boston mais cette fois-ci du côté de New York.
Pour l’instant Frank est en concurrence avec l’ancien coach d’Atlanta, Mike Woodson pour le poste d’entraîneur à Detroit. Mais l’intérêt des Knicks ne devrait pas laisser insensible l’ancien coach des Nets.
D’Antoni sera en 2011/12 dans la dernière année de son contrat. Si les playoffs ont été au rendez-vous en 2011, le bilan de l’italo-américain reste moyen. Les dirigeants des Knicks n’hésiteront probablement pas à ne pas prolonger D’Antoni, et Frank a tout intérêt à être déjà sur place…
Deux éléments sont en plus à prendre en compte pour Frank. Le premier est la situation géographique car sa famille habite dans le New Jersey. Le second est le projet sportif, beaucoup plus intéressant à New York qu’à Detroit. Actuellement, il peut compter sur deux All Star (Amare Stoudemire et Carmelo Anthony) et peut-être même un troisième qui arriverait l’été prochain. Alors qu’à Detroit, il faut reconstruire et cela va prendre du temps.
À lui maintenant de décider si oui ou non, il veut coacher Detroit ou s’il accepterait une éventuelle offre new-yorkaise, plus alléchante sportivement même s’il ne s’agit que d’un poste d’assistant.
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